politique socialiste de mussolini : « Le programme économique du fascisme à son origine est très social. Si la volonté de Mussolini de transformer le fascisme en parti politique et d’accéder au pouvoir le conduit à rassurer les milieux patronaux, il parvient néanmoins dans les années vingt à mettre en place une politique sociale avancée : la journée de travail de huit heures et la semaine de quarante heures sont adoptées en 1923, le travail de nuit est interdit aux femmes et aux mineurs. En 1927, l’État fasciste contraint les entreprises à des mesures d’hygiène beaucoup plus strictes. Avec l’INFIL, Institut national fasciste pour les accidents du travail, chargé de la prévoyance et de l’assistance sociale, le régime met en place un vaste programme de santé publique. Enfin, la multiplication des colonies de vacances et des centres sportifs sont des éléments clés d’un ambitieux programme de loisirs, notamment pour la jeunesse, existant bien avant les réformes sociales apportées par le Front populaire en France. Toutes ces avancées ont pour conséquence une amélioration réelle du quotidien des couches sociales urbaines1. »
travail de nuit interdit aux enfants et femmes, 40h, couverture maladie universelle, assurance pour les accidents de travail, colonies de vacances et centres sportifs et programmes de loisirs pour les pauvres, mesures d’hygiène dans les entreprises...
« Mussolini décide de rompre avec les idées de la classe dirigeante traditionnelle, qui l’a trahi, afin de revenir aux idéaux révolutionnaires de la naissance du fascisme15. Le manifeste anti-bourgeois en 18 points adopté par le Parti fasciste républicain en novembre 1943 fonde sa politique15. Le régime décide notamment :
-
la politique économique est la « socialisation » sur la base de l’abolition du travail employé ;
-
la propriété n’est garantie qu’assortie de réserves15 ;
-
la nationalisation de secteurs clés de l’économie15 ; la nationalisation des entreprises de plus de 100 employés16 ;
-
l’expropriation partielle des terres15.
Au terme de l’application de son programme, la République ne laisse que le fruit des efforts du travail aux propriétaires : il est ainsi prévu la reprise par les ouvriers agricoles des terres laissées à l’abandon17.
La politique de socialisation et la propagande sociale de la RSI ont particulièrement été incarnées par la personnalité de Nicola Bombacci, ancien cofondateur du Parti communiste italien, qui avait rompu avec le Parti communiste entre 1927 et 1930 avant de rejoindre progressivement le fascisme à partir de 1933. En 1945, La République Sociale nationalise un certain nombre d’entreprises lombardes, dont la Fiat18. »
en gras : nationalisation de toutes les entreprises dans un secteur important pour mussolini et des entreprises de plus de 100 salariés, les gros bourgeois ont leur entreprises prises par l’Etat.
expropriation partielle de certaines terres, rien de bien pour les proprios fonciers.
les gens n’ont même plus leur propriété garantie. du quasi-bolchevisme.
mussolini refuse de rembourser la dette publique : http://www.dailymotion.com/video/x1...
http://www.les-annees-noires.fr/persos-axe/mussolini-pouvoir.html
mussolini a fait les allocs familiales, les allocs chômage et la retraite par répartition(http://italie.blog.lemonde.fr/2013/...).
»Benito Mussolini, en partie fidèle à son passé socialiste, entreprend d’importantes réformes sociales en faveur des classes défavorisées. La journée de travail est limitée à huit heures et la semaine à quarante heures. Le travail de nuit est interdit à toutes les femmes et aux garçons de moins de 18 ans. De nombreuses dispositions sont prises concernant l’hygiène du travail dans toutes les entreprises. L’assurance contre les risques du travail est mise en place, ainsi que les allocations familiales, celles du chômage et l’assurance contre les maladies. Dans le cadre de la Santé publique, Mussolini crée les premières colonies de vacances pour les enfants pauvres, les terrains de camping et de jeux, les vacances populaires. La dépense annuelle des allocations familiales est fixée à 344 millions de lires, dont 215 millions sont à la charge des patrons. Cette politique sociale très avancée est appréciée par toute la population.«
avec tous ça mussolini est un ultra libéral capitaliste peut être, tu rigoles ? sinon le capitalisme est de gauche à la base, il n’est pas de droite.
mussolini est plus social que le cnr et le front populaire.