Oui, mais c’est trop abstrait. J’ai l’ « avantage » d’avoir été socialiste pendant la grande majorité de ma vie, et les affirmations libérales de ce type m’auraient certainement rebutées. Ou plutôt, comme j’étais bloqué dans le cercle « libéralisme = mal, donc je ne m’intéresse pas à ce que disent les libéraux », je l’aurais ignorée. C’est incroyable ce que l’endoctrinement peut faire.
Ce n’est qu’en m’intéressant sérieusement à l’histoire et à l’économie que je me suis rendu à l’évidence : plus un pays est socialiste, plus il est misérable, et plus il est libéral, plus il est développé à tous les niveaux (et pas uniquement économique). Ce n’est qu’à ce moment que je suis dit que peut-être on m’avait raconté des conneries. Et donc que j’ai découvert les principes du libéralisme.
Je pense qu’il vaut mieux partir d’exemples simples et indiscutables. Par exemple : combien vaut pour vous une voiture que vous achetez 8.000€. Réponse : PLUS de 8000€, parce que sinon vous ne vous seriez pas embêté. Donc vous vous êtes enrichi en échangeant. Comme le vendeur, qui a pris sa marge. De la valeur a donc été créée.
Mais c’est beaucoup plus délicat pour « la société n’est pas l’Etat ». Peut-être en titillant leurs contradictions avec le premier principe du national-socialisme édicté par Mussolini : « tout par l’Etat, rien en dehors de l’Etat, rien contre l’Etat », parfaitement applicable au communisme, et à ce que disent vouloir la majorité des gauchistes.