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Commentaire de bakerstreet

sur Quand la Shoah catalyse le creuset de la diversité


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bakerstreet bakerstreet 24 décembre 2014 13:04

Fergus


Effectivement, ces billets ne sont pas gravés dans le marbre et ne valent que pas leur humeur du moment. 
D’une certaine façon, un livre reste toujours une pure fiction.
 Même les biographies les plus honnêtes sont toujours un peu des interprétations. 
Le label « vécu » donne une fausse patine, pour remédier souvent à des carences de scénario et de création. Un genre que l’on voit fleurir de plus en plus partout, que ce soit en littérature ou au cinéma. 
Je pense que la shoah et tout ce qui s’y rattache sont un drame, mais que l’on peut difficilement traiter par le biais de ce qui reste une comédie, avec tout le pouvoir de manipulation et de caricature des protagonistes. 
Comme je le dis plus bas, les bons sentiments ne suffisent pas à faire de grandes œuvres
Bien sûr, on me dira toujours que je n’ai pas vu ce film....Mais il faut bien parler tout de même de ces impressions, de ce malaise qui vous prend quand on vous vend un truc qui est dans l’air du temps, et qui surfe sur la vague.
J’ai vu à l’instinct dans ce film une oeuvre à message, à visée pédagogique, grand public, avec tout ce qui va avec. 
Ceci explique ma réaction. 
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