@ Robert Bibeau, (Désolée à l’avance de la longueur de mon commentaire).

Il n’y a rien d’exceptionnel à ce que des Professeurs dans les ZEP tentent de fédérer des élèvesde provenances diverses, autour d’un thème central comme la Shoa, le racisme, l’antisémitisme, etc.. etc... Toutes ces tentatives sont généralement vouées à l’échec. Pas de quoi en faire un film.

Ce film donc n’est qu’un de plus à la gloire de la « diversité » fantasmée par des gouvernements qui n’y croient d’ailleurs pas et qui se sont tous succédés pendant 35 ans en montant en épingle le fait que d’entasser des populations dans des zones d’habitations - (moches, rapidement construites, mal orientées, d’architecture bâclée, au sein d’une urbanisation rapide et génératrice de gros revenus par les promoteurs qui se sont enrichis avec le développement de ces zones) était une façon très intelligente et parfaitement humaniste de concevoir l’habitat de cette deuxième moitié du XXe siècle, et de régler de ce fait, le problème des densités urbaines et de la surpopulation. Sans tenir compte que ces populations étaient des êtres humains et non des animaux dans un clapier. De quoi aussi, alimenter bien des rancœurs et des passions destructrices.

Avant de parler d’enseignement, parlons d’Urbanisme et en parlant d’Urbanisme, nous parlerons populations, avec tout ce que cela implique d’infrastructures obligatoires. (routes, bus, écoles primaires, secondaires, CES, Lycées, etc....) Et on entasse des populations d’origines diverses, généralement de nos anciennes colonies, africaines en majorité, du Nord, du Centre, de l’Ouest, comme l’on tasse des anchois en caques. Et l’on se met, nos gouvernements depuis 35 ans s’y attellent, à vouloir « intégrer »ces populations qui n’ont ni notre culture, ni notre façon de penser, ni notre émotivité, ni notre façon d’envisager la Vie, l’existence et la Mort, inculquer dis-je par un nivellement mental, au nom de l’intégration, tout comme Jean-Jacques Rousseau se piquait de vouloir éduquer le « bon sauvage ». Au nom de quoi ? De notre arrogance, ou plutôt de l’arrogance d’une certaine Elite occidentale qui, sous couvert d’Humanisme, déconstruit, démolit, démembre les peuples de la planète dans leur ensemble, détruit tout ce qui de près ou de loin ne répond pas à ses critères personnels. Et vide des continents entiers déclassés et « déportés économiques ». Car jamais oh non, jamais, la politique menée par nos gouvernements félons depuis trente-cinq ans environ, n’aura eu autant d’impact négatif sur notre société menacée à terme.

La politique d’émigration soit-disant « mal maîtrisée » est bien au contraire parfaitement maîtrisée, contrôlée, instrumentalisée par les politiciens véreux et les fonctionnaire de l’UE. Politiciens véreux qui ont le « total contrôle » de cet électorat qui s’avère être une manne pour eux, en leur balançant les miettes des petits morceaux du gros gâteau bien crémeux que se disputent les charognards. On a créé le communautarisme pour mieux diviser les peuples européens dans le but bien précis de déréglementer tous les acquis sociaux depuis le CNR ; On déconstruit le lien social qui existait parmi les populations laborieuses -le prolétariat-, on excite les envies, les jalousies, les haines, et l’on a trouvé (le génie du mal ne manque ni d’audace, ni d’imagination, ni de savoir-faire), le pire des instruments : l’instrumentalisation des populations immigrées.

Les promoteurs de l’intégration qui ne sont autres que ceux de la désintégration sociale, se targuent de réussir là où d’autres pays européens auraient failli. Et on nous ressort les éternelles tartes à la crème du style : « penser ensemble »,etc...etc... C’est toujours larmoyant et surchargé de faux-sentiments qui masquent la réalité toute simple et toute crue.

Mais revenons au film. Dans son essence, est-il neutre ? Non ! Sans parler de la Shoa, et de la compassion due aux victimes, je pense qu’il est faussé dès l’entrée de jeu. Parce qu’il est porteur de pessimisme et de noirceur. Les jeunes ont besoin d’espoir, les jeunes ont besoin de croire à autre chose que l’éternelle guerre du « tous contre tous ». Et de parler d’un massacre, en l’occurrence, ne va pas apaiser les tempéraments des uns et des autres. Je ne crois absolument pas à la fable de ce film, ; comme je n’avais pas cru à la fable du film Intouchable caricatural et au fond bien entaché d’une vision néo-colonialiste.

Cordialement.