« Les multinationales et la finance doivent être remises sous contrôle. »
Les actionnaires des multinationales et de la finance doivent être expropriés et les entreprises placées sous direction des travailleurs et de leurs assemblées. Il n’y a pas de demi-mesure. Ou le capitalisme subsiste ou il est détruit.... et remplacé par le pouvoir des travailleurs eux-mêmes !
Quand à Syriza dont nous parle l’auteur ses contacts se multiplient avec les responsables de
l’Union européenne, hélas non plus sur fond d’annulation mais de
simple renégociation de la dette. Et si les Grecs s’apprêtent à voter
Syriza pour en finir avec Samaras, ceux-ci se méfient de plus en plus tant le discours « réaliste » commence à se développer largement dans Syriza, comme par exemple
l’impossibilité de revenir sur les baisses de rémunérations des travailleurs...
Cette méfiance se traduit par une hausse dans les sondages du KKE (Parti communiste grec et d’Antarsya)...
« Et
ces discours se sont déjà concrétisés : dans la région d’Attique gagnée
par Syriza au printemps, aucun changement sensible, et une présidente
qui reconnaît être tenue par les engagements antérieurs. Dans une
banlieue, le maire lié à la gauche révolutionnaire dans Syriza applique même
la flexibilité...
Face aux perspectives de choix très durs, il y a urgence que le pôle anticapitaliste se renforce en dehors de Syriza. »
http://www.npa2009.org/actualite/grece-samaras-la-ramasse