La démocratie repose sur un pilier fondamental qui prévaut sur tout les autres, la transparence du pouvoir.
Dès l’instant où vous mettez de l’opacité dans le processus décisionnel politique, vous sortez de fait de la démocratie. Quid des conseils des ministres à huis clos et autres conciliabules secrets.
Pour justifier l’opacité du processus décisionnel il est fait appel à la menace extérieure, sauf que dans un monde aujourd’hui fermé il n’y a pas d’extérieur qui tienne.
Réformer le système ne peut se faire que par l’exigence de la transparence à tout les niveaux économiques, sociaux et politiques, alors même que le système met en place l’inverse avec ce fameux traités internationaux.
On nous vend de la démocratie pour sanctuariser une dictature.
Alors finalement, le système d’élection de représentants gouvernementaux est accessoires, donc peu importe qu’il soit par tirage au sort ou par élection tant qu’il n’y a pas de transparence dans le processus décisionnel. Ce qui veut dire que sans cette transparence, les tirés aux sorts seront toujours corrompus et la réalité du pouvoir toujours dans les mêmes mains.
La transparence est le baromètre de la démocratie, plus elle est forte, plus la démocratie est vrai, plus elle est faible, plus la démocratie est fausse.
Dans une démocratie, la transparence est à double sens, dans une dictature elle est à sens unique.
Enfin, si la démocratie est la souveraineté des citoyens, alors, tout ce qui lui est caché viole sa souveraineté. Que ce soit par des représentants élus ou tirés au sort, la condition reste la transparence.