« En effet, sans l’État pour préserver un monopole (par des régulations, des interdictions, ou des transferts à l’entreprise) tous les monopoles disparaîtront, à l’exception des monopoles naturels »
J’ai tellement rit. Ils sont tellement rigolos ces faux libéraux qui n’ont lu ni Ricardo, ni Marx, ni Schumpeter, et qui ne sont bon qu’à bégayer les niaiseries de l’école de Chicago.
Hey : la concentration du Capital est une conséquence nécessaire du Capitalisme (« naturelle » : vive la philosophie de pacotille... comment un prétendu libéral ose utiliser ce concept dans un énoncé économique ? ). Il n’y a aucun échappatoire, et c’est valable à une échelle mondiale. Bientôt, tous les petits libraires façon Hachette feront faillite devant la toute puissance d’Amazon : vivement.
Mais sinon, l’abolition des États Nations permet de renverser le dernier rempart protégeant les bourgeoisies nationales, descendantes des veilles bourgeoisies industrielles du 19ème siècle. La fin de la France, c’est avant tout la fin du MEDEF, la faillite des entreprises du CAC 40, ou leur rachat par la finance internationale. L’abolition des États Nations permet l’union des marchés à une échelle mondiale (TAFTA en est un excellent exemple), union des marchés qui amènent l’union des luttes à échelle planétaire. L’abolition de l’État, pour les vrais libéraux qui ont lu Ricardo, Marx, et Schumpeter, c’est avant tout l’abolition du Capitalisme, l’abolition de la propriété, l’abolition du marché.
D’ailleurs, pour rappel, le seul économiste libéral à proposer concrètement l’abolition de l’État, c’est Karl Marx.