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Commentaire de lsga

sur L'abolition de l'État, le libre-marché, c'est la liberté positive et l'autonomie


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lsga lsga 31 décembre 2014 21:06

Cet article a été écrit par un hégélien névrosé qui confond la nécessité économique avec la réalisation d’un Esprit absolu déguisé en « naturel », et qui cherche à tout prix à faire croire qu’il est un libéral et un analytique. On pouvait encore passer sur l’article d’esthétique qui volait dans les hautes sphères idéalistes des propriétés nécessaires et accidentelles, et qui tentait d’utiliser des notions primaires de logique du premier ordre pour cacher son absence totale de références aux sciences empiriques et notamment à la neurologie (parler du « beau », aujourd’hui, sans même aborder la neurologie ? ) ... 

 
L’auteur nous fait de la philosophie idéaliste, dans le plus pure style romantique allemand. Il est un néo-hégélien. 
 
Certes, il tient des propos totalement caricaturaux sur la pensée libérale, car il cherche à faire croire à tout prix qu’il est un libéral, qu’il n’est pas un néo-hégélien, qu’il n’est pas un gauchiste, et qu’il est bien dans le « pramatisme » anglosaxon. Moi je vous le dis : l’auteur est un romantique de style allemand, un néo-hégélien de base, un gauchiste au grand coeur, le contraire même du gendre idéal susceptible de réussir en affaire. S’il s’approche de votre fille : chassez le à grand coup de pied, il l’entraîne vers la ruine économique la plus certaine. 
 
Ses trames argumentatives sont parfaitement isomorphes aux argumentations romantiques et idéalistes allemandes. Aucune référence aux sciences empiriques, aucune référence aux recherches techniques et pratiques actuelles ; un jonglage médiocre sur des concepts très abstraits ; une approche infantile de la logique, utilisée pour impressionner son monde avec des énoncés compréhensibles par un étudiant en premier année de Licence ; une utilisation systématique du marteau pour écraser les mouches... 
 
L’auteur est jeune, et il semble ne pas encore avoir lu suffisamment pour avoir lu Bouveresse ou Hao Wang. Il ne sait pas encore qu’un philosophe qui ne prend pas le temps de maîtriser une discipline scientifique ou technique, qui n’a pas une maîtrise concrète, matérielle, de ce dont il parle est un philosophe mineur, de second ordre, un escroc, un beau parleur, un charlatan, un imbécile : un philosophe idéaliste, un philosophe qui plane, ce que Marx appelle un philosophe idéaliste petit bourgeois. 
 
La bonne nouvelle, c’est que la fin de l’État, la privatisation de l’université, signifie la ruine de ces cancres. OP vit grâce à l’État. Aucune université de philosophie anglo-saxonne ne voudrait subventionner une approche si caricaturale des pensées libérales et analytiques. Pas même la CIA, c’est dire... Ils ont pourtant tendance à subventionner presque n’importe qui... OP finira prolétaire. Vivement. 
 
Sinon, bonne année. 
 
 



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