Comme cela m’amusait, et pour montré à ce freluquet qu’il ferait bien de se méfier de ce qu’il écrit ( à l’heure d’internet, cela peut le poursuivre toute sa vie) j’ai consacré 5 minutes à une petite recherche sur Adrien Faure.
En 2011, il faisait partie des indignés à Genève ! Plus interventionnistes que les indignés, tu meurs !
Celui qui nous dit être anti-étatique, était, en tout cas le 11 février 2012, co-président des jeunesses socialistes de Genève, c’est-à-dire, partisan de plus d’état. Il avait alors sorti une énormité : l’appel à la constitution d’un parti nationaliste de gauche (j’imagine qu’il a été maintenant exclu du PS, pour l’instant, je n’ai pas l’envie d’approfondir). à cette occasion, il s’était reçu une volée de bois vert :
- De la part de la droite :
« La jeunesse n’excuse pas tout. Il faut faire attention aux mots que
l’on utilise et il y a des rapprochements douloureux et malsains. Il
parle de nationalisme de gauche, mais à gauche, qu’est-ce qu’il y a ? Il y
a le socialisme ou le communisme. Il s’agirait donc de
national-socialisme ou de national-communisme… Je ne suspecte pas ce
monsieur d’être un nazi caché, mais il a certainement des soucis de
vocabulaire. »
- De la part de la gauche :
« Dire des
choses comme ça relève d’un manque de réflexion par rapport à
l’histoire : le nationalisme, au sens négatif, ne peut pas être de
gauche. Mais étant donné que ce n’est pas allé plus loin que le blog et
que cela n’engage pas le parti, je n’y attache pas beaucoup
d’importance. »
Ou :
« Je pense qu’Adrien Faure, probablement impressionné par la mobilisation
en France de la classe ouvrière par Jean-Luc Mélenchon, a été dépassé
par des propos dont les concepts ne sont pas complètement maîtrisés ou a
peut-être été déstabilisé par les discours sournois d’Alain Soral,
prétendument marxiste nationaliste. » Et l’élu de conclure que cet
épisode « souligne la nécessité d’avoir une école politique au sein du
PS ».
Bref, comme on peut le voir, Adrien Faure ne sait même pas où il habite.
Je n’ai pas beaucoup plus d’indulgence pour des jeunesses socialistes de Genève qui mettent à leur co-présidence un tel olibrius.