Pauvre fille, la Norvège vit de la rente pétrolière et la Suisse est un
paradis fiscal qui de plus a un système de formation par apprentissage autrement plus
performant que la France.
Si la France veut éviter de voir les capitaux ne pas s’y investir, c’est simple, changer sa fiscalité comme la Suisse ou l’Irlande :
"L’économiste Laurence Kotlikoff a récemment simulé
l’impact d’une suppression de l’impôt sur les sociétés aux
USA, pour constater un impact très positif sur l’investissement et
la croissance économique (8 points de PIB supplémentaires à moyen
terme). En effet, le capital est très mobile, contrairement au
travail et aux individus ; et il est très sensible aux écarts
de rendement déterminés par la fiscalité. La France se
retrouverait d’un coup avec l’impôt le plus bas de l’Union
Européenne, deviendrait étant donnée sa position centrale un
attracteur massif d’investissements. C’est grâce entre autres à un
impôt sur les sociétés bas que l’Irlande a connu un miracle
économique.
Supprimer l’impôt sur les bénéfices bénéficie aux salaires, à
l’investissement, à l’emploi, et supprime les distorsions créées
par les techniques d’évasion fiscale des entreprises, selon
Kotlikoff ; en particulier, les multinationales qui restent
assises sur des montagnes
d’argent inutilisées parce qu’elles ont bloqué leurs
bénéfices dans les paradis fiscaux (comme Apple) seraient alors
incitées à réinvestir."
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