Bonjour,
« oligarchie », « 4° pouvoir », « découpage », « think-tank »... Eau-du-Robinet (drôle de masque !) je crois vous avoir déjà rencontré ; UPR ? Peut-être, peu importe, mais en tous cas, vous discutez politique en novlangue. C’est peut-être très concret pour vous, mais je suis désolé, pour moi, c’est du vent, des systèmes, des martingales bien éloignées d’une réalité, il est vrai difficile à appréhender, mais voyez-vous, on meurt dans nos rues en ce moment, et ça je vous assure que ce n’est pas de l’abstrait.
Novlangue, sauf, je note, ne m’en veuillez pas, ce n’est pas un procès d’intention, quand vous abordez « l’identité nationale », cette obsédante constante, apparemment indispensable à tout argumentaire qui se respecte et servie à tous les râteliers (je ne l’ai pas fait exprès, mais il est vrai qu’un râteau râtisse). A quoi bon ?
Je suis désolé de tenter une nouvelle fois de débarrasser le débat politique, si ce mot a encore un sens, de la confrontation de concepts préconçus. Je me fous de ce que devrait ou ne devrait pas être un état, une fédération, une région ou un quelconque « découpage », ou même cette notion inutile parasite « d’identité nationale », par exemple ? Ne recourrons pas à ce dont nous venons ! L’importance du tracé d’une frontière ? d’une nationalité ? Nous sommes des milliards. Des milliards de préconçus, pas pire pas mieux que les vôtres, que les miens...
Je commence à croire que la certitude avec laquelle est assénée une solution est inversement proportionnelle à la confiance qu’on a en elle... De nombreux commentateurs devraient y réfléchir.
Partager. Pas de la novlangue, ça. Il y a des mots comme ça qui sont à la fois dans leur forme et dans le fond éliminés d’emblée du débat (forme), du projet (fond). La politique est un échange, c’est à dire le contraire des combats que j’observe la plupart du temps. Jamais figée, elle est évolution, tributaire de l’écoute de l’autre ; elle implique un partage de réflexion et une dynamique d’évolution : tout le contraire -dans le fond comme dans la forme- de cette façon dont pléthore de systèmes miracles sont assénés par les uns ou les autres... Certitudes qui ne font qu’empêcher ou enliser tous débats ou progrès.
« oligarchie », « 4° pouvoir », « découpage », « think-tank »...
La planète crame, les amis, les populations migrent, les SDF tombent dans nos rues et notre économie est au bord de la ruine. A partir de là je vous laisse essayer de prouver -en novlangue- qui a raison, qui a tord, et ce que deviendront les identités nationales, au Kosovo par exemple, et les identités régionales en Alsace, autre exemple éloquent d’intelligence fraternelle et d’assimilation de l’esprit de concorde. Mais je continue de penser que c’est au niveau des pâquerettes par rapport à ce qui me semble se passer...
Souvenez-vous : Laisser des gens mourir dans la rue est un acte politique.
Prétendre le contraire en dirait moins sur le prétendu que sur le prétendant.
Le problème étant qu’en discutant de conneries, on les encourage. Je n’y déroge pas, vous voyez bie, mais j’ai essayé de faire court... si, si...