Clap de fin pour la France à 22 régions
Après le vote final par l’Assemblée Nationale le 17 décembre, est entériné le fait que l’année 2014 sera la dernière pour nos 22 régions, qui seront transformées en 13 l’an prochain. Un nouvel exemple effarant de la logique néolibérale à laquelle cède nos élus.
Etant plus favorable aux départements, qui me semblent, outre leur ancienneté, représenter le bon niveau intermédiaire entre l’Etat et la commune, suffisamment grand et proche quand la région est trop lointaine, outre le fait de réanimer des esprits régionaux souvent hostiles à l’Etat-nation, cette réorganisation n’est pas la fin du monde. Cependant, quand on prend un peu de recul, on se rend compte qu’il y a 40 ans, notre pays était administré par trois échelons seulement, l’Etat, le département et la commune, et cela se passait plutôt bien. Depuis, nous avons « gagné » l’UE, la région et les communautés d’agglomération, les représentants de chaque entité tentant de nous démontrer le besoin de la sienne.
45 réactions à cet article
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"D’abord, il est tout de même incroyable que le gouvernement, qui se dit socialiste, recourt aux mêmes méthodes que les multinationales, qui fusionnent leurs filiales, parfois au-dessus des frontières, pour faire des économies.«
Il n’y a rien d’incroyable à ça, d’abord le gouvernement ne s’est jamais dit socialiste, ensuite fusion et fission sont un peu les deux principes de base de l’univers.
Et par dessus-le marché, quelques lignes plus bas, vous écrivez :»La vraie réforme : passer de 6 à 3 niveaux« Autrement dit... fusionner des niveaux. Un coup la fusion c’est la méthodes des multinationales sataniques, un coup c’est la méthode miracle, solution à tous nos problèmes.
Précisons quelque chose : De Gaulle a inscrit dès le préambule de la constitution : l’état français est un état décentralisé. Ce n’était, dans un premier temps, que des effets d’annonce ; alors il a voulu donner plus d’autonomie aux régions. Comme c’était un énorme changement, il a soumis la proposition à référendum. Et comme les français sont des veaux qui votent avec leurs pattes arrière, ils ont dit non juste pour l’embêter, alors il est parti.
Seulement, on avait besoin de décentralisation, qu’on le veuille ou non, qu’on en soit conscient ou pas. Et quand on lutte contre nos besoins vitaux, ils finissent par s’imposer à nous. Résultat : en voulant à tous prix un super état central, tout en ayant profondément besoin de décentralisation, on se retrouve avec 6 niveaux d’administration superposés, qui n’ont plus d’autre utilité que de justifier les salaires de leurs édiles en mettant des bâtons dans les roues des citoyens.
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Autre chose vous écrivez :
»projet qui crache sur notre héritage historique et géographique.«
»qui me semblent, outre leur ancienneté, représenter le bon niveau intermédiaire entre l’Etat et la commune"
A un moment il faut choisir : soit on fait de la brocante, soit on fait de l’administration. On ne peut pas ménager la chèvre et le chou. Le but des êtres humains n’est pas de maintenir leur organisation stable dans le temps. Vouloir absolument garder tel quel tel ou tel aspect de notre organisation, au mépris des évolutions du monde, c’est tout simplement suicidaire. Quand stabilité devient rigidité, l’effondrement n’est pas loin.
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Traité de lisbonne, cherchez l’erreur
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Tout ceci est fait dans un seul but, démanter l’état, pour mieux soumettre notre pays au diktat européen, alors peu importe que le tracé des régions ne correspondent à rien de ce que vive les gens sur le terrain,
l’éloignement des décisionnaires de la réalité du terrain, déjà un fléau ne va faire que s’étendre, dégouter les citoyens, qui laisseront faire par découragement, et le nouveaux baronnet chef de leur régions pourront monter la sauce comme ils veulent-
Arrêtons un peu avec le pseudo complot européen et essayons de raisonner : 540 000 élus, 36000 communes, 101 départements, 22 et bientôt 13 régions et je ne parle pas des intercommunalités et des syndicat divers et variés, le tout assaisonné d’impôts locaux qui augmentent sans cesse.
Ne serions nous pas un peu sur administrés ?
Ou bien alors, sommes nous prêts à continuer à payer des impôts locaux pour des ronds points ou autres projet à la con juste là pour faire mousser les élus locaux et assurer leur com et par la suite leur réélection ?
Si c’est cela qu’on veut, alors continuons à agiter le chiffon rouge de l’Europe et éludons les vrais problèmes. -
... complot ? pourquoi faire.... apres le test de fusion Alsace Lorraine l’etat a eu la confirmation que les français ne voulaient pas supprimer les departements... sauf quelques bobos-franciliens pour qui rien ne compte plus que mettre la merde ailleurs !
Alors, Hollande nous a tous eu a la hussarde, ils y en a qui aiment, comme vouis, d’autres qui ont mal, et c’est mon cas, même si ma region ne change pas.L’administration par les departements fonctionne bien, est proche des gens... même Meteo France utilise le maillage ! L’"auteur de l’article a raison, 3 niveaux suffisent et du moment que ça marche il est inutile de changer, pourquoi changer ce qui marche bien ? ... pour donner des sieges de plus a plus important aux copains ? -
Ben oui, pourquoi changer ce qui marche bien ? Surtout la collecte de l’impôt pour nourrir tout ce petit monde !
Bonne année et payez bien vos impôts !
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Bonjour, Hélios.
Pour ce qui est de l’Alsace, ce n’est pas tout à fait exact : le OUI à la fusion l’avait emporté assez largement dans le Bas-Rhin tandis que le NON était gagnant d’assez peu dans le Haut-Rhin. Au total des 2 départements, le OUI était vainqueur. Ce qui a bloqué la réforme ( de peu !) a été un quorum insuffisant, faute de votants en nombre suffisant. Si les Alsaciens avaient été très opposés à ce projet, il seraient allés voter NON en plus grand nombre, ce qui n’a pas été le cas.
Quant à la pérennité des départements, elle n’est pas en cause : la carte restera identique à ce qu’elle est. La seule différence viendra du fait que les compétences seront progressivement toutes transférées à la Région. Et cela sera transparent pour les citoyens : d’une part, parce qu’il restera des services administratifs dans chaque département ; d’autre part, parce que les Français, dans leur grande majorité, sont incapables de citer les compétences relatives des départements et des régions.
A l’arrivée, il y aura bien 3 niveaux : Etat, Région (avec antennes départementales), Commune (avec là aussi antennes locales lorsque les regroupements nécessaires auront été effectués).
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Fergus,
En tant qu’Alsacien qui a fait campagne pour l’abstention (refus de voter) lors du référendum de pseudo-fusion, je peux vous dire que ceux qui ne sont pas allés voter étaient contre. Dans leur immense majorité. Vous n’avez pas le droit de faire comme s’ils laissaient les autres approuver cette ineptie : on ne pouvait même pas savoir pour quelles réalisations concrètes on devait voter !!!
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Bonjour, Alain.
« ceux qui ne sont pas allés voter étaient contre. Dans leur immense majorité. »
Peut-être. Mais leur opposition était si peu consistante qu’en n’allant pas voter, ils ont été très près de laisser le OUI l’emporter.
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Dans le Bas-Rhin nous étions majoritairement favorable d’après mon ressenti.
Dans le Haut-Rhin je peux parfaitement comprendre qu’ils aient craint pour leur souveraineté, tout suppression d’échelon entraine un éloignement du pouvoir, comme pour l’ALCA aujourd’hui ...Bref, un petit sondage interessant et actuel :
Si on revotez pour le conseil unique ?
Comme quoi 91% préféreraient çà à A-AR-CH-LOR ...
En attendant, les alsaciens se sentent majoritairement alsaciens avant de se sentir bas-rhinois ou haut-rhinois, je ne pense pas que leurs départements aient la moitié de l’importance de leur région à leur yeux.
En règle générale en France, tous ceux qui sont dans une région plutot artificielle, ou loin des métropoles s’identifient plus à leur département.
Je pense que le juste milieu aurait été de garder un échelon constitué de regroupements de départements ou de fissions de régions trop grandes, en fonction des identités qui sont des dynamiques importantes.
Elsàss Freï !
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À l’échelle de l’Histoire, la commune est ancienne ; à l’échelle de l’histoire contemporaine, le département en a une aussi ( et vous remarquerez la méticuleuse finesse de leurs limites) ; aussi, je suis tout à fait d’accord avec l’auteur : si on veut de la démocratie, ces deux échelons sont à garder.
Les autres ont été faits pour de vils desseins mercantiles ou électoraux ; ils brouillent tout ; plus personne ne sait quoi dépend de qui !
Les régions sont une foutaise depuis le début ! Si j’en juge par l’exemple de la mienne ( LR), tout le pognon a été capté par sa capitale !! Les élus départementaux devenaient vassaux ( de Frêche) pour obtenir quatre sous ! Et je ne parle pas des cantons ( certes plus anciens, et c’est à nuancer pour le nombre d’élus dans le département), des circonscriptions qui changent de gueule à chaque élection nationale !!! Les communautés de communes nous ont été imposées, comme le reste, par la force, parfois policière.
Après, il s’agit d’avoir des politiques de qualité, même à ces « petits » échelons ; aujourd’hui, franchement !!
De plus, plus c’est petit, plus l’arrogante ambition des élus tombe à l’eau, je trouve ça pas mal !
Il y avait des trucs très rigolos, avec ces frontières : le déneigement par exemple, qui s’arrêtait juste avant notre village, alors qu’excentré totalement de son département, on venait nous déneiger quand la neige avait fondu ; quelque fois, plus de trois semaines après sa chute !!!!
La seule chose qui est unique par région ( je ne vois que celle-là), c’est l’Université ! Je suppose que c’est n’est pas difficile à résoudre ! Puisque cela fonctionnait avant les régions...-
Bonjour, Alinea.
Nous avons déjà eu des échanges sur ce sujet. Et, une fois n’est pas coutume, il révèle des divergences entre nous.
Sur les communes dont, à mon avis, les 2/3 devraient disparaitre tant il devient ridicule de voir des petites entités de quelques dizaines, voire quelques centaines d’habitants sans réel pouvoir local du fait de l’incapacité des maires à comprendre la complexité des textes, et parfois du fait de la quasi impossibilité d’organiser des conseils municipaux avec des élus gâteux ou absents (c’est le cas dans des milliers de micro-communes !).
Sur les départements ensuite. Il est évident que la meilleure chose à faire était la réforme Sarkozy avec l’instauration du conseiller territorial, à la fois élu de la région et représentant de d’un département. Le PS, dans son opposition bornée, ne l’a pas voulu. C’était imbécile ; et cela montre l’état de déliquescence de la politique dans notre pays. Quoi qu’il en soit, la réforme actuelle est une bonne réforme dans la mesure où elle ne supprimera pas réellement les départements, chacun gardant une antenne administrative de la région, un peu sur le modèles des mairies d’arrondissement dans les grandes villes. Rien ne devrait donc pénaliser les citoyens.
Pour en terminer sur les oppositions actuelles au nouveau découpage, je rappelle que les mêmes oppositions se sont très vite tues lors de la réforme Deferre en 1985, et il est en allé de même en 1797 pour la création des départements contre lesquels beaucoup étaient vent débout !!!
Je te souhaite, ainsi qu’à tous les AgoraVoxiens, une excellente année 2015 !
Cordialement.
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Bonne année à toi aussi fergus, et à tous !
Je suis passéiste, c’est ça ? Probablement, mais jusqu’à ce jour je n’ai encore pas compris l’intérêt de la région, sauf à pomper un maximum de fric aux contribuables !!
Ce côté géant induit automatiquement le gigantisme des entreprises qui y exercent leur talent(!), pour l’eau, le transport, etc.
Tout ne peut se faire que sur le modèle ultra libéral que j’abhorre tandis qu’en plus petit, le local passe d’abord ! Uniformisation, anonymat, tout ce qui profite à certains et nuisent aux autres, et ce n’est pas pour rien, n’est-ce pas, que cela se fait !!
Quant aux politiques, le gigantisme étend le pouvoir et attire les ambitieux.. ; enfin rien qui ne me plaise !!! -
@ Alinea.
L’avantage d’une région plus grande est exactement le même que celui d’une commune plus grande : améliorer la mutualisation des ressources et rationaliser l’aménagement d’un territoire plus étendu de manière plus pertinente que lorsque chacun tire de son côté. A terme, avec la disparition du niveau départemental, non sur le plan identitaire, mais sur celui de la gestion administrative et politique, ce sont les flous et les conflits existants en matière de compétences territoriales qui disparaitront totalement.
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Je préfère, et de loin , la coopération, l’échange, l’entraide !!
Que veux-tu, on ne se refait pas ; le pouvoir, je l’ai toujours haï, et je crois que cela me tiendra jusqu’à mon dernier jour !
Et quand on n’a plus son mot à dire, parce qu’on a personne à qui le dire, je ressens une contrainte, une entrave, une impuissance, imposées par ceux en qui je n’ai aucune confiance !
Je, en tant qu’humain, et citoyenne, est réduite à néant ; s’abstraire !
Il ne me reste que la retraite, se retirer de tout , et c’est exactement ce qu’ils veulent !
Quant au fric, pour moi, il ne peut servir qu’à plus d’aise ; sinon, à quoi bon ?
L’économiser ( et c’est à voir) pour en faire quoi et où ? -
@ Alinea.
« le pouvoir, je l’ai toujours haï, et je crois que cela me tiendra jusqu’à mon dernier jour ! »
Le problème est que ce fameux « pouvoir » existe à tous les niveaux, et c’est très souvent au niveau communal qu’il est le plus insupportables, quand les maires se comportent en véritables despotes.
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Fergus,
que faites-vous de l’aspect humain ?
La grande région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes rend les déplacements impossibles : une demi-journée de route pour aller négocier la dotation culturelle à un lycée, pour ré-expliquer à un agent régional le pourquoi et le comment d’une action culturelle dans un lycée ... et obtenir une « aide » de 2500 euros ? Cela devient impossible, car la journée y passe, alors que deux heures suffisaient jusqu’à présent.
C’est un petit exemple parmi les milliers de choses à négocier avec la Région. Croyez-vous qu’il sera encore possible de se voir, de se connaître, comme on connaît aujourd’hui nos élus régionaux ? -
@ Alain V.
Les difficultés que vous décrivez n’existeront probablement pas dans les faits car les élus régionaux deviendront de facto des conseillers territoriaux comme le voulait le projet Sarkozy. Il y aura donc des élus délégataires dans chacun des départements composant la région, visibles dans les locaux régionaux déconcentrés, autrement dit dans les anciens conseils généraux.
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Le plus curieux c’est que le Languedoc Roussillon n’avait pas droit à la croix du Languedoc...
Sur les ports, il y avait la croix de Toulouse (Ben oui, c’est pareil !). Mais Freche ou je ne sais qui l’a fait supprimer...
La connerie des oligarques régionaux est sans limite.
Le plus étrange c’est que l’actuelle région ressemble en fait beaucoup plus à l’ancien comté de Toulouse. Sauf la partie catalane, le dit « Roussillon » qui était aux comtes de Barcelone.
En fait la région Languedoc Roussillon n’a jamais existé, sauf sous les mérovingiens. Freche voulait l’appeler ainsi la Septimanie....Seule justification historique. En fait pour etre plus précis, la capitale était le comté de Carcassone, et pas Montpellier. Ce comté fut l’héritier du duc d’Aquitaine Guillaume Le Pieux. Mais ensuite Carcassone revint aux comtes de Toulouse.
La croix du Languedoc a été portée pour la première fois par Raymond de St Gilles, comte de Toulouse (Et non pas de Provence comme on lit dans des manuels !) lors de la première croisade, dont il était le chef (Et non pas le duc de Bouillon comme on lit dans les manuels !)
Comme on peut le vérifier dans l’Histoire du Languedoc de Dom Devic et Dom Vaissette. Référence culte de la région.-
J’ai toujours préféré les conneries régionales aux conneries technocratiques jacobines.
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La fréquence des guerre est proportionnelle à la fréquence des frontières. L’Europe était un pas vers la suppression des frontières extérieures.Cette réforme est un pas vers la suppression des frontières intérieures. Tant mieux car les guerres civiles sont souvent les plus meurtrières.
On ne peut que se réjouir de la diminution du linéaire des frontières.
Bonne année à tous, et en paix !-
Bonjour, Manu.
Totalement d’accord avec toi ! Et c’est pour cela que je suis partisan, à terme, d’une Europe fédérale.
Meilleurs vœux pour toi et ta famille, en musique et guitare en main, comme il se doit !
Cordialement.
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Merci,
A toi et aux tiens, bonne année à mon tour !
Que 2015 vous mérite ! -
Moi je pense que la fréquence des guerre est surtout proportionnel au fric en jeu.
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Bonjour,
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Un des objectifs de la régionalisation est de faire disparaitre l’identité nationale (à ne pas confronte avec le nationalisme) ... La destruction d’identité nationale doit laisser la place à une pseudo identité régionale « d’euro-régions » au sens des traitées de Maastricht et de Lisbonne. Ce sont ses euro-régions d’un marché en commun qui profite seulement à l’oligarchie financière tout en affaiblissent le pouvoir des états qui sont condamné à disparaître, pour laisser place aux eurorégions.
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La compétitivité dans l’avenir ne se jouera pas entre des états européens mais de plus en plus entre les régions. En réduisent le nombre des régions et en faisant peu à peu disparaître les états européens et l’attachement national on à en réalité augmenté le nombre des « compétiteurs » dans le marché européen.
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Les états européens, donc la France, ont déjà transféré (abandonnée) à travers les traitées signées leur souveraineté ! Nous hommes politiques reçoivent désormais des ordres de la part de la commission européenne à Bruxelles qui à le pouvoir législatif... ou siègent des commissaires qui n’ont pas été (directement) élu par des citoyens européens !
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Le projet européen est un projet dépourvue de tout dispositif social qui à pour but à nous conduire vers la mondialisation ... américanisation du monde, un monde ou les richesses ne sont pas partagé, les pauvres non protégé, un monde ou règne le chômage,...-
Bonjour, Eau-du-robinet.
Pas du tout d’accord : on est là sur de la pure rhétorique de propagande de l’UPR. Il y aura peut-être un jour une Europe des régions qui se fera au détriment des états-nation actuels, mais cela demandera des décennies, et cela ne se fera qu’avec l’assentiment des peuples.
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Bonjour Fergus,
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L’avis que j’ai donnée est un avis personnel ... certainement partagé par l’UPR... et j’ai n’ai même pas évoque l’UPR dans mon message précédent.
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Les analyses de l’UPR sont généralement vérifiables et sourcés.
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" Il y aura peut-être un jour une Europe des régions qui se fera au détriment des états-nation actuels, mais cela demandera des décennies, et cela ne se fera qu’avec l’assentiment des peuples. «Ce processus est engagé ! Et le futur grand marché transatlantique TTIP accéléra le découpage des nations européenne en régions !
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» ... et cela ne se fera qu’avec l’assentiment des peuples. "
Alors la vous rêves.... L’oligarchie à pris le contrôle sur le 4ème pouvoir, sur nos hommes politiques, sur nos vies. Les peuples européens sont manipulé par les médias (désinformation / non information), par le think tanks, .... par le monde de la finance ! -
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Bonsoir, Eau-du-robinet.
Beaucoup de propos manipulateurs et erronés chez Asselineau qui ne cesse de brandir la menace des euro-régions transfrontalières alors que la réforme en cours en France va précisément à l’encontre de ces prétendues euro-régions en agglomérant des régions de 1985 au détriment de très hypothétiques rapprochements avec des régions extérieures au territoire national.
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Bonjour,
« oligarchie », « 4° pouvoir », « découpage », « think-tank »... Eau-du-Robinet (drôle de masque !) je crois vous avoir déjà rencontré ; UPR ? Peut-être, peu importe, mais en tous cas, vous discutez politique en novlangue. C’est peut-être très concret pour vous, mais je suis désolé, pour moi, c’est du vent, des systèmes, des martingales bien éloignées d’une réalité, il est vrai difficile à appréhender, mais voyez-vous, on meurt dans nos rues en ce moment, et ça je vous assure que ce n’est pas de l’abstrait.
Novlangue, sauf, je note, ne m’en veuillez pas, ce n’est pas un procès d’intention, quand vous abordez « l’identité nationale », cette obsédante constante, apparemment indispensable à tout argumentaire qui se respecte et servie à tous les râteliers (je ne l’ai pas fait exprès, mais il est vrai qu’un râteau râtisse). A quoi bon ?
Je suis désolé de tenter une nouvelle fois de débarrasser le débat politique, si ce mot a encore un sens, de la confrontation de concepts préconçus. Je me fous de ce que devrait ou ne devrait pas être un état, une fédération, une région ou un quelconque « découpage », ou même cette notion inutile parasite « d’identité nationale », par exemple ? Ne recourrons pas à ce dont nous venons ! L’importance du tracé d’une frontière ? d’une nationalité ? Nous sommes des milliards. Des milliards de préconçus, pas pire pas mieux que les vôtres, que les miens...
Je commence à croire que la certitude avec laquelle est assénée une solution est inversement proportionnelle à la confiance qu’on a en elle... De nombreux commentateurs devraient y réfléchir.
Partager. Pas de la novlangue, ça. Il y a des mots comme ça qui sont à la fois dans leur forme et dans le fond éliminés d’emblée du débat (forme), du projet (fond). La politique est un échange, c’est à dire le contraire des combats que j’observe la plupart du temps. Jamais figée, elle est évolution, tributaire de l’écoute de l’autre ; elle implique un partage de réflexion et une dynamique d’évolution : tout le contraire -dans le fond comme dans la forme- de cette façon dont pléthore de systèmes miracles sont assénés par les uns ou les autres... Certitudes qui ne font qu’empêcher ou enliser tous débats ou progrès.
« oligarchie », « 4° pouvoir », « découpage », « think-tank »...
La planète crame, les amis, les populations migrent, les SDF tombent dans nos rues et notre économie est au bord de la ruine. A partir de là je vous laisse essayer de prouver -en novlangue- qui a raison, qui a tord, et ce que deviendront les identités nationales, au Kosovo par exemple, et les identités régionales en Alsace, autre exemple éloquent d’intelligence fraternelle et d’assimilation de l’esprit de concorde. Mais je continue de penser que c’est au niveau des pâquerettes par rapport à ce qui me semble se passer...Souvenez-vous : Laisser des gens mourir dans la rue est un acte politique.
Prétendre le contraire en dirait moins sur le prétendu que sur le prétendant.Le problème étant qu’en discutant de conneries, on les encourage. Je n’y déroge pas, vous voyez bie, mais j’ai essayé de faire court... si, si...
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Pour toutes les thèses UPR et assimilée, je rappelle que la France n’est pas et n’a jamais été un pays uniforme !!
Il existe des identités régionales qui sont bien plus fortes, plus vieilles que l’identité française.
Comment définissez-vous l’identité française ? Elle est la somme de sous identité, c’est impossible de la définir comme une identité unique.
Si vous regardez cette réforme elle cherche à détruire ces identités régionales : suppression de l’Alsace, amputation de la Bretagne de sa capitale économique, aucune amélioration pour la Savoie, le pays Basque, etc ...
Seuls les Corses ont été respectés grâce à leur insularité.
Il n’y a pas plus néfaste pour les identités régionales que cette réforme.
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On ne peut pas produire une réforme plus jacobine, vous n’avez rien à craindre pour « l’identité française ». A part la montée des envies d’autonomisme en raison des dénis de démocratie.
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Bien que l’autonomisme ne s’oppose pas à la France, mais seulement au centralisme.
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Tous les grands changements sont décidés aujourd’hui par la Commission non élue de l’UE dans une fuite en avant pour maintenir la situation, condamnée pourtant inexorablement par la marche de l’Histoire, des privilégiés actuels.
Cela passe par une « dénationalisation » des états susceptibles de redevenir souverains par la volonté de leurs peuples (c’est la grande peur des parasites sociaux). Cette « réforme » est dans la droite ligne de cette attitude générale de nos « élites »J’habite la région Basse-Normandie et si Rouen devient capitale complètement excentrée, sous la pression de Fabius, élu local, les élus et les habitants de Cherbourg ou Avranches devront aimer faire de la route !Sans compter que 65% de l’activité de Rouen se fait avec Paris et que cela ne diminuera pas si le grand projet d’axe urbain Paris-Rouen-Le Havre est mis en place ...-
Bonsoir, Alren.
« Tous les grands changements sont décidés aujourd’hui par la Commission non élue de l’UE ».
Désolé, mais c’est totalement faux, n’en déplaise à l’UPR dont ce discours est récurrent. La Commission européenne possède une légitimité qu’elle tient à la fois des députés élus du Parlement et du Conseil européen, autrement dit de la réunion des chefs d’état et de gouvernement élus eux aussi. Mais surtout, les choix politiques, économiques et sociaux de la Commission n’existent que parce qu’ils ont été décidés dans les grandes lignes par le Conseil européen, autrement dit chez nous par Hollande, et avant lui Sarkozy.
Si les peuples ne veuient pas de la Commission actuelle, il leur faut voter Syriza en Grèce, Podemos en Espagne ou Front de gauche en France. Alors les choses changeront en Europe de manière significative !
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Les gens élus doivent être révocables par le peuple.
Ceux de la Commission ne le sont pas. Votre argumentaire ne tient pas, Fergus.
Vous êtes un technocrate et pas un démocrate. En démocratie, tout pouvoir vient du peuple qui peut renvoyer ceux qu’il a élus. -
@ Alain V.
Si mon argumentaire ne tient pas pour la Commission, il ne tient pas non plus pour le gouvernement français, composé de ministres désignés par des élus, comme les Commissaires européens, mais non élus eux-mêmes ! Soyons cohérents : ou l’on rejette partout ce mode de désignation, ou on l’accepte partout ! En conséquence, je ne suis ni plus ni moins démocrate ou technocrate que vous qui semblez accepter ici ce que vous n’acceptez pas là.
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L’UE a plein de défaut, mais dire qu’elle est technocrate en défendant la nation française, c’est quand même fort.
Dans le monde entier, il n’y a pas un pays plus technocrate, bureaucrate, jacobin que la France.
Le centralisme français n’a d’égal que les pires dictatures du monde.
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Si l’on fouille dans les archives on peut ce rendre compte que la carte actuelle des 22 régions correspond à peu prés aux duchés et territoires sous l« influence d »un ordre monastique au moyen age. Une identité régionale, peut être à cause de ce passé, commençait à émerger,le pouvoir est à Paris, il fallait stopper ce mouvement psychique d’où cette réforme avec comme prétexte l’économie.
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Il faut toute la mauvaise foi du MPF pour voir une similitude...
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Bonjour, Rhéa.
Plus personne parmi les jeunes générations n’a conscience des anciennes provinces monarchiques, et le choix de cette diminution du nombre des régions vise avant tout à leur donner plus de poids économique.
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Fergus
Je suis plutôt d’accord avec vous, tout comme je comprend émotionnellement Alinea.A ménager la chèvre et le chou, j’aurais peut être bien fait un bon élu, ou plutôt un mauvais, ceux qui veulent pas se fâcher.Le meilleur jour pour se genre de type, c’est la premier janiver.Souhaiter la bonne année, ça coute rien et ça fait toujours plaisir.Et aussi la santé bien sûr.Moi aussi sinon, j’ai toujours tendance à me rappeler l’histoire.Les bornes qu’on dresse administrativement finissent par prendre une réalité dans la tête des gens.Les niveaux de compétences et d’incompétences se sont multipliés, autant que les impôts qui vont avec. Communauté de communes qui n’on pas chassé les communes, régions qui n’ont pas chassé les départements.je propose donc une nouvelle commission départementale, qui rencontrera la commission régionale, afin de travailler à un programme susceptible d’améliorer les liaisons. Cela ne sera évidemment possible qu’avec des assemblées de citoyens diligentant de nouveaux élus représentatifs des opinions et des intérêts. Car c’est bien sûr le principe de démocratie qui nous .....A propos qu’avez vous prévu pour le buffet ? -
C’est stupidement cohérent, si l’on a bien compris d’où cela peut émaner cette réforme, c’est une vue comptable du monde, rien de plus,
A noté aussi comment, la veille conception du pouvoir perdure, c’est la région parisienne est la seul région métropolitaine a ne pas subir de reforme territoriale !-
Non c’est quand même bien pire que çà, c’est aussi clientéliste à souhaits (on a satisfait en priorité le PS), et çà se mélange a une espèce d’idéologie de partage des richesses d’une région à l’autre, alors qu’on ne touche pas à la région du milieu qui confisque toutes les richesses de France.
Bref, c’est juste un gigantesque n’importe quoi.
Je rappelle que jamais personne n’a apporté un argument convainquant sur l’utilité de ce redécoupage.Le seul argument qui existe c’est qu’avec plus d’habitant, une région sans aucun pouvoir peut concurrencer le Bade-Würtenberg.
On sait pas trop comment on peut le concurrencer et encore moins pourquoi ?
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Pour moi c’est évident, plutôt que de jouer à qui c’est qu’à la plus grosse il aurait fallu :
Garder un échelon entre Régions et Départements, en assemblant des départements selon les affinités/réalités historiques etc ...
Je suis sur que tout le monde aurait été content avec au maximum 40 nouvelles « régions ».
En tout cas qu’elle que soit la forme d’un redécoupage, il aurait fallu consulter les gens.
J’espère de tout mon coeur que le recours constitutionnel de l’UMP invalidera ce redécoupage sans intérêt, qui va plonger la moitié de la France dans le chaos.
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