Merci oncle archibald. Je trouve en effet qu’il est indigne d’accuser de racisme (et avec quelle violence !) une personne, officier ministériel, sans au moins écouter ce qu’elle a à dire.
Que le gouvernement soit très heureux de ce type de diversion c’est une certitude.

A 99% : la réalité c’est que le maire a pris (peut-être malencontreusement) une décision purement administrative (et d’ailleurs juridiquement indiscutable), sans arrière pensée raciste.

Je suis peut-être naïf (« l’enquête le dira » selon l’expression), trop « credo - humanisme », mais j’ai du mal à croire qu’un homme, un élu, puisse refuser une inhumation au prétexte de la race d’une fillette.

@ Chalot.
Comme je l’ai écrit plus haut mes parents ont eu le même refus pour le même motif (manque de place priorité aux personnes domiciliées dans la commune).
Par ailleurs quand vous écrivez « Il paraît que la loi permet à Christian Leclerc, maire de Champlan de refuser d’enterrer un bébé rom dans sa commune ! » je trouve votre manière de présenter les choses malhonnête.
Le « Il parait » pose de base une suspicion sur la loi que d’ailleurs vous ne prenez pas la peine de citer et à laquelle avec mauvaise foi vous attribuez la possibilité de refuser d’enterrer un bébé rom.
Or bien évidemment la loi ne propose rien de tel. la règle est que l’inhumation se fait traditionnellement à la commune de domiciliation ou à la commune de décès. Dans les autres cas le maire peut refuser l’inhumation peu importe que le décédé soit ou non rom, soit ou non un bébé.

La vraie problématique soulevée par ce fait divers est l’améliortaion des conditions dans lesquelles les roms (mais plus largement les sans domicile fixe, français ou d’origine étrangère, avec ou sans papier) peuvent avoir accès à une domiciliation administrative.