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Commentaire de Loatse

sur L'ignominie d'un maire !


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Loatse Loatse 5 janvier 2015 12:41

Je suis d’accord sur un point, si l’inhumation de la petite était refusée du fait de son origine, on peut alors parler de discrimination..Les frais d’inhumation étant réglés par une association ai je lu, il n’y aurait pas là une question d’argent sauf si celle ci ne paye pas les frais de concession..


Petit problème : je n’arrive pas à avoir accès au site « cimetière de champlan ».. not found, s’affiche !

Ce qui m’aurait permis de voir le nombre de places, le prix des concessions etc... et donc de savoir si celle ci est à la charge de la commune ou pas.

Peut rentrer en compte l’exiguité du cimetière (il s’agit d’une petite commune de 3000 âmes) la priorité dans ce cas de figure étant faite à ses administrés résidant de longue date sur la commune..(qui selon notre délicat maire, paient « leurs impots locaux, car l’entretien coute cher »)

Bref divers paramètres, dont l’un (le manque d’ancienneté dans la commune) valut à un membre de ma famille ayant perdu un nouveau né, de voir sa demande d’inhumation dans la commune ou elle résidait rejetée..

Evidemment, cela rajoute une peine supplémentaire... (on s’est tous écrié ce jour là, « non mais quel degueulasse ce maire !) sans chercher plus loin... La bureaucratie ne fait pas de différence entre le chagrin d’une mère ayant perdu son nouveau né et celui d’une famille ayant perdu un parent agé... et si un maire peut gagner une disponibilité (soit reculer la mise en construction d’un nouveau cimetière qui a un cout non négligeable, elle le fera par tous les moyens légaux à sa disposition).

A ce titre, il lui était possible de la faire en arguant que l’enfant pouvait être inhumé dans la commune ou le décès avait eu lieu...(à corbeil essonne je crois)

Seulement quand plusieurs communes refusent, cela devient dramatique pour la famille.

Ensuite nous sommes dans un cas de figure plutôt complexe à savoir une famille domiciliée aux ullis, vivant sur la commune de camplan, après expulsion de la commune de Wissous, ayant perdu son enfant à corbeil essonne...

problèmes qu’apparemment n’auraient pas connus la famille de la petite francesca décédée début janvier à la gare de lilles flandres... et dont on ne parle pas..

Gardons nous donc de toute conclusion hative sur cette affaire qui pour moi à tout d’une récupération politique d’un fait dramatique dont on impute l’entière responsabilité à un maire qui comme bien d’autres que j’ai connu (dont certains de gauche), semble classer ses administrés en deux catégories.. les qui payent leurs impots locaux et ceux qui en sont dispensés.. ou ne peuvent plus les payer...

L’argent semble le moteur de cette triste histoire... et peut être va savoir aussi l’ambition politique (la peur du scandale que causerait le refus d’une concession à un ancien du pays, les chances d’être réélus qui s’amenuisent ?)

Tout ceci est assez gerbant mais aussi la réaction de chalot qui s’hérisse à juste raison hier qu’on puisse désigner ce bébé comme »bébé rom"... et qui déroge à ses principes en spécifiant aujourd’hui l’origine ethnique de la petite fille... (comme le monde et divers journaux de gauche)

C’est un bébé. point. et ses parents, sa famille sont confrontés aux mêmes problèmes que rencontre nombres de français quand il s’agit d’essuyer un refus d’inhumation dans des circonstances douloureuses...

Pour l’instant rien ne vient corroborer l’accusation de racisme... même si les propos du maire ne contribuent pas vraiment à rendre le personnage sympathique...

de là à en faire un bouc émissaire ainsi que le parti qu’il est censé représenté, il y a une marge...





















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