Oui, je l’entend à votre façon.
Les années 70 furent malgré tout dans la mouvance des années 60 une époque où le monde restait ouvert.
Même si tout n’était pas rose, nous vivions dans le lendemain de la décolonisation, et pensions que les quelques erreurs d’ajustement étaient transitoires.
C’avait été la fin du Vietnam, et aux usa il y avait des types qui murmuraient à l’oreille des chevaux et qui écoutaient jefferson airplane. Dylan
Blowin in the wind, masters of war...
Je me souviens j’avais vu Jean Ferrat A Entraygues pas encore sous escadron de fans.
Bien sûr toujours des salauds, des porcs, en argentine au chili mais les dictatures dans l’ensemble n’avaient plus le vent en coupe.
On boycottait outspan.
Je me souviens la première fois que j’ai entendu parler du risque islamique ce fut par Hélène Carrière d’encausse, à la fin des années 70, et c’était un peu exotique mais pour tout dire plutôt de la science fiction.
Elle parlait des minorités musulmanes en URSS qui risquaient à court terme de faire éclater l’empire.
Ca nous avait apparu fou.
Un roman de philip K Dick, le maître du haut château, l’histoire inversée en quelque sorte
En France, Carlos
C’était encore ce gros type, sous les tropiques
le fils de Françoise Dolto, qui faisait de la pub pour Oasis
Ceci dit je continue à écouter Dylan, à lire Thoreau, Rousseau, et je ne me lasse pas des humanités, des sourires, et des caresses de mon chat