Ce qui a eu lieu est une horreur, quelles qu’en soient les causes.
Cela touche à la liberté d’expression, à la tolérance, à
l’irrévérence, qui sont le substrat du pays. Je pense qu’aucun citoyen
digne de ce nom ne peut l’accepter, l’admettre, le comprendre. C’est un
acte barbare contre la culture, la liberté, la citoyenneté.
De ce côté là, « Je suis Charlie » signifie aussi, je suis la cible de ces barbares. Si j’écris, si je vais au théâtre, si j’écoute de la musique, si je vais au concert, je suis une cible potentielle, car j’affirme ce qu’ils abhorrent, la culture, la liberté, la joie, le rire.
Certains, à force de ne pas croire la presse-système et de penser que seul son
inverse est vrai, finissent aussi par se tromper lorsqu’elle donne des
faits bruts.
Comme pour le 11 septembre, la thèse officielle des faits est la plus vraisemblable. Ceci ne vaut pas bien entendu pour ceux qui sont derrière et leurs motivations. C’est à ce niveau qu’il faut être prudent.
Les thèses sceptiques, correspondent souvent à des élucubrations complexes qui se basent sur des invraisemblances imaginées. Et supposent la plupart du temps le montage par un État d’un tel événement.
Dans le cas de Charlie, c’est le plus invraisemblable.
Ces thèse supposent d’ailleurs inconsciemment un contrôle total du
système de tout, ce qui est une aberration, même s’ils ont cette
tendance, car c’est physiquement impossible.
Il existe dans notre pays un mouvance islamo-fasciste dure prête à tout, et qui représente de 500 à 1000 personnes. Ces personnes doivent être surveillées et mise hors d’état de nuire, ce qui a été fait, mais hélas partiellement. Probablement faute de moyens, et d’un sentiment diffus que « cela ne peut pas arriver chez nous. »
Ceci dit, les responsabilités de l’occident sont énormes.
Les étatsuniens et en l’occurrence pour une part les français ont
voulu instrumentaliser les groupuscules radicaux contre des nations souveraines,
extérieures, allant même jusqu’à concevoir des assassinats politiques.
Le massacre de Khadafi a été aussi un crime contre un chef
d’État. Ce n’était pas digne d’une démocratie. La poursuite du régime
syrien et l’armement en sous-main de ses opposants aux penchants
radicaux aussi.
Mais au-delà, la fréquentation des régimes islamo-fascistes comme le
Qatar ou l’Arabie Saoudite est aussi un scandale. Sur le plan des droits
des citoyens, l’Iran serait presque une démocratie exemplaire face à
l’Arabie Saoudite, et c’est cette dernière que nous soutenons.
Il est connu que des liens forts ont lieu entre ces régimes et les radicaux et Syrie et en Irak.
Au point où nous sommes, le courage d’’un Président de la République
française est de choisir entre la France dans ce qu’elle a de profond,
la liberté, l’égalité, la fraternité, et ces liens avec des entités, des
nations barbares, dont le but fondamental est de nous détruire dans ce
que nous représentons, dont la laïcité.
Ce ne sont évidemment pas les musulmans français qui sont à
poursuivre d’une quelconque haine, encore moins esprit de vengeance,
mais les liens avec ces régimes, poussés par les USA dont le but est de
déstabiliser la planète.
Nous devrions nous réveiller en tant que peuple pour à la fois tendre
la main aux musulmans français, et casser les liens avec les
islamo-facsistes aux pouvoirs d’Etats-fantôches.
L’esprit français est irrévérencieux, soyons-le et n’ayons pas peur des barbares.