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Commentaire de Queens Of The Storage

sur Pourquoi « je ne suis pas Charlie »


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Queens Of The Storage Queens Of The Storage 10 janvier 2015 18:20

A ma petite Irina,

Le troll que tu es suinte la pire des saloperie que la terre n’a jamais porté, la haine. En même temps, tout pseudo féminin sur internet cache un mec et ceci fait parti des règles essentielles afin de pouvoir dialoguer sur le net d’où une certaine condescendance de ma part à ton égard pour ne pas dire que si je pouvais te ch*** dessus, je le ferais volontiers. C’est méchant, je le conçois mais c’est la seul solution devant un troll qui spam comme un porc et qui se prend pour une femen, ce qui me donne une raison de plus de te détester. Bon, ça c’était la minute méchanceté gratuite du samedi.

Secondo, il est vraiment regrettable de mettre toutes les victimes dans le même panier et sous la bannière d’un Charlie Hebdo qui ne l’était plus vraiment et qui maintenant était devenu celui animé par une islamophobie et d’un racisme envers les musulman à peine voilé et surtout sous couvert d’un gauchisme élitiste issu de leur dirigeant de l’époque, un certain Philippe Val et accompagné de sa complice Caroline Fourest, symbole d’un néoconservatisme nauséabonde et grouillant dans la pénombre. Le Charlie Hebdo d’aujourd’hui s’était servi de sa culture hérité de 68 (irrespectueux et irresponsable) pour mener sa petite propagande dans un climat déjà enclin à une certaine phobie d’un islamiste radical mangeur d’enfant et réducteur de tête post 11 septembre 2001. Ils ont voulu surfer sur cette vague, ils l’ont pris en pleine face car personne ne les avait soutenu dans cette cause à peine perdu et vide de sens mais delà à vouloir nous culpabiliser, nous citoyen lambda, de ne pas les avoir soutenu dans leurs délires me fait doucement rigoler.

L’article de ce matin sur le blog de Olivier Berruyer ( http://www.les-crises.fr/charlie-hebdo-pas-raciste-si-vous-le-dites-par-olivier-cyran/ ) montre à quel point Charlie Hebdo vivait dans le déni et se cachait derrière son héritage pour imposer une certaine vision borderline sur des questions de société déjà entamé par la plupart des média mainstream. Ils n’ont pas inventé l’eau chaude mais cherchait par tous les moyen de se différencier des médias de la pensée unique sans la renier totalement. C’est un peu l’exception qui confirme la règle. Donc comme je l’ai souligné précédemment, je ne remets pas en question l’identité propre de Charlie Hebdo et leur manière d’aborder leur métier de journaliste car ils n’ont pas été attaqué pour ça mais par contre c’est ce qu’ils sont devenus, la manière dont ils ont tapé sur une religion qui, ne nous leurrons pas, avait pour objectif de stigmatiser une partie de la population directement et indirectement afin de justifier voir affirmer cette doctrine, cette identité néocons tout en se cachant derrière la liberté d’expression, la laïcité, la démocratie, l’anti-racisme, Sangoku, etc ... c’est ça que je trouve vraiment lâche. Et ça m’énerve d’assimiler les victimes de Charlie Hebdo à cette lâcheté de la part des dirigeants du journal et des politiques (voir de la politique) qui étaient derrière et qui leur ont imposé une ligne éditoriale.

De mon point de vu, c’est pas les deux terroristes qui les ont tués (enfin si mais pas seulement). Eux, ils ont seulement appuyés sur la gâchette mais c’était tout de même la dernière étape d’un long processus qui a finalement emmené les victimes à une mort programmé mais bien avant cela il faut aussi remettre en cause tout une politique, à la fois interne et externe au pays, qui a aussi grandement contribué à tout cela. A l’heure actuelle, tous les responsables de se massacre ne sont pas tous morts et pire encore, ils sont convaincus que leur combat est juste.

Je ne suis pas Charlie mais je respecte les morts, leurs proches et je compatis dans leur douleur mais jamais je me laisserai instrumentalisé de cette manière.


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