Sinon
habitant dans un quartier populaire comme pas mal de quartiers
populaires de France, j’avais pour habitude de faire du sport avec des
jeunes issus de l’immigration et qui s’exprimait en faisant du sport. Il
y a 3 ans de cela, lorsque le conflit en Syrie commençait à
s’intensifier, je commençais à entendre les jeunes musulmans autour de
moi parler du conflit avec un certain apriori vis-à-vis du régime
al-Assad et un semblant d’auto-identification vis-à-vis des « rebelles »
bouffeurs de coeur humain. Les média français apportant leur petit grain
de sel en présentant le conflit de manière manichéen avec d’un côté des
gentils rebelles et de l’autre un méchant dirigeant tortionnaire qui
tuait des civiles à coup de baril d’explosif et d’arme chimique, il ne
faut pas s’attendre à ce que le spectateur manquant d’esprit critique
commence à faire un choix plus que douteux à un moment de sa vie dans ce
genre de situation. De fil en aiguille, mélangeant ainsi les pseudo
valeurs occidentales que sont le droit à chaque peuple à
s’autodéterminer par des révolutions colorés rouge sang et de se libérer
du joug de pseudo dictateur laïque ainsi que de la propagande
idéologique de gauchiste trop occupé à se lamenter sur ses crimes passés
par rapport à telle communauté tout en accentuant le communautarisme au
nom de l’égalitarisme, le salafiste a vu une porte d’entrée grande
ouverte face à un monde en réalité inégalitaire, soumis au fétichisme de
la marchandise et dont les valeurs bâtissant nos sociétés modernes ne
se résument que sur des idéaux humanitaires très vites oubliés lorsqu’il
s’agit de dominer l’autre, de le voler et de le tuer au nom de sa
propre survie. C’est ainsi que j’ai vu monté une certaine radicalisation
chez des jeunes à priori sans histoire puis du jour au lendemain, ils
disparaissent du circuit sans laisser de traces.
Nous voilà
maintenant en 2015 et qu’observe-t-on ? Que les « terroristes » se sont
radicalisés dans le pays d’origine par le biais de structure publique
comme le sport, les prisons et certains lieux de prière directement
infiltrés ou souvent financé par le wahhabisme ou le salafisme
religieux, que cela ne touche pas une personne vulnérable en particulier
mais des familles entières prêtes à partir gonfler les rangs des
« terroristes » au nom de leur « frères » ou de leurs « soeurs » morts sous le
bombardement des pays occidentaux et que traiter les musulmans comme des
terroristes après les attentats de 2001, nous voilà dans une des pires
configurations qu’il soit, càd que chaque musulman en France est
potentiellement un terroriste bon gré mal gré. Vous aimez mettre en avant la Russie pour
sa lutte contre le terrorisme sans voir que la Russie n’a jamais
vraiment éradiqué le terrorisme islamique et l’a en parti seulement
repoussé entre l’Irak, la Syrie et l’Afghanistan tout en subissant des
attaques de manière plus sporadique. Poutine est au pouvoir depuis plus
de 16ans et a eu le temps de mettre en place une politique de lutte
contre le terrorisme là où les politiques français cherchent encore un
moyen de se faire élire aux prochaines élections. Mais la population
française n’étant pas comparable à la population russe et la politique
également, ne comparons pas ce qui n’est pas comparable. Etant sur des
modèles à la fois politique, économique et sociétale au bord de
l’effondrement violent, la France en est devenue le symbole malgré lui
et devra prendre conscience rapidement que cela ne fera qu’empirer si
nous continuons à fermer les yeux sur les vrais problèmes qui nous
submergent et que nous continuons à toujours repousser les choses en jouant au jeu de la patate chaude en attendant qu’un
nouveau gouvernement soit élu.
Attendez un peu que je me relis : "De manière conventionnelle, il est impossible de faire la guerre contre
le terrorisme. Les USA, la Russie, Israël et aujourd’hui la France en
sont les preuves vivantes car ces pays, pour la plupart, ont utilisés
les mêmes méthodes dites « Terroristes » afin de combattre pour leurs
propres intérêts.«
Le comble de l’absurdité c’est de ne pas savoir lire en 2015 et encore moins de savoir écrire wahhabite parce que »vahhabite« , je ne connais pas. C’est une religion nordique ? Et pour votre gouverne, sachant que je commence à avoir de gros doute sur votre capacité de lire et de comprendre un commentaire, je mettais seulement en lumière le fait que des méthodes dites »terroristes« sont plus ou moins assimilées à des méthodes de combats de guérilla suivant qui l’utilise. Par conséquence, tant que les Etats utilisent ces mêmes méthodes à leurs fins, il ne faut pas s’attendre à voir émerger dans le discours politique et l’opinion publique les »bonnes attaques terroristes« afin de combattre le terrorisme et les »méchantes attaques terroristes" afin de combattre les gentilles petites démocraties bisounours. La preuve par votre commentaire qui utilise encore la méthode goodwin pour vous donner un semblant de crédibilité mais qui termine au même niveau que ceux d’une Caroline Fourest.
Bon texte écrit simplement et qui pose les bonnes bases à une réflexion. La question que je me pose dans un premier temps est : « Sommes-nous en guerre ? Si oui, contre qui, contre quel Etat souverain ? »
Par définition, nous ne sommes pas en guerre car nous ne combattons pas un Etat à proprement parlé et l’ennemi n’est clairement pas identifié mais seulement qualifié de « terroriste ». Certains traits nous permet d’identifier le « terroriste » mais concrètement nous sommes dans l’incapacité de le distinguer parmi un groupe ethnique. Or qu’est-ce que le terrorisme ? Le Larousse nous dit que c’est "Un ensemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc.) commis
par une organisation pour créer un climat d’insécurité, pour exercer un
chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l’égard d’une
communauté, d’un pays, d’un système.« Oui mais le sens premier est l’expression violente d’un groupe d’homme vis-à-vis d’une organisation dominante à moindre échelle. Tout simplement, c’est la volonté de s’opposer à l’autre en utilisant des méthode létales afin d’arriver à ses fins et sans aucun discernement. Or comment faire la guerre à quelque chose qui est le propre de l’homme ? De manière conventionnelle, il est impossible de faire la guerre contre le terrorisme. Les USA, la Russie, Israël et aujourd’hui la France en sont les preuves vivantes car ces pays, pour la plupart, ont utilisés les mêmes méthodes dites »Terroristes« afin de combattre pour leurs propres intérêts. Maintenant elles se retrouvent à combattre se qu’elles ont inventés. Donc si nous sommes en guerre contre le terrorisme, nous sommes entrain de faire une guerre éternelle perdue d’avance. Nous ne pouvons combattre que pour notre survie et cela implique une guerre non conventionnelle dont les USA et Israël sont les précurseurs et qui implique des méthodes comme l’assassinat, la torture, voir dans les cas extrêmes le nettoyage ethnique comprenant hommes, femmes et enfants. Nous combattons une idéologie ici qualifié »d’islamisme radical« mais qui changera de noms à chaque fois que l’autre montrera une certaine réticence vis-à-vis d’un modèle de valeurs dite dominante.
C’est donc un cycle de violence sans fin dont la réalité nous a été balancé violemment à la gueule et dont le politique veut nous le vendre sous forme de »guerre contre (ce que vous voulez)" et dont nous, citoyens français, sommes aussi les victimes directement ou indirectement.
"Depuis plus de dix ans, dans le registre de la haine ordinaire, tout a
changé. La prolifération des sites racistes s’est envolée. La propagande
négationniste et néonazie, les imprécations antisémites, les appels aux
meurtre sont devenus monnaie courante. Les apologies de la domination,
de l’homophobie, de la xénophobie, de la misogynie se donnent libre
cours dans une concurrence et une émulation consternantes et ignobles.
Islamistes et islamophobes d’en donnent à coeur joie !«
Bizarrement, ce qui me consterne le plus sur le net, ce sont tous les sites pédophiles, zoophiles, ou faisant l’apologie de la violence envers les êtres vivants, décapitations, exécutions sommaires alors que les moralisateurs bisounours à tendance socialo-bobo sont plus obnubilés par les questions égalitaires (de sexes, de races, de religions excepté les questions d’inégalités économiques). Comme disait un certain Mussolini : »Nous avons été les premiers à affirmer que plus les formes de civilisation sont compliquées, plus la liberté individuelle doit être restreinte".
Le seul problème lorsqu’on défile derrière 4 millions de « Charlie », c’est que même si chacun à des convictions et un (semblant de) message différent par rapport à son voisin, force et de constater que personne, j’ai bien dit personne n’a semblé revendiquer quoique ce soit afin de se dissocier du thème général de se rassemblement qui était « Je suis Charlie » et qui d’une certaine façon signifiait déjà quelque chose pour le publique et le politique.