C’est complétement absurde de réduire les personnes mortes et d’imposer notre soutien par le biais d’un #JeSuisCharlie.
Qu’est-ce
que ça veut dire #JeSuisCharlie ? Que je soutiens le faits que Charlie
Hebdo a voulu démystifier une religion au nom de la liberté d’expression
quitte à faire des amalgames et à diaboliser tout un ensemble de
personnes qui ont la même croyance mais pas la même pratique de la
religion ? C’est quoi le message qu’a voulu faire passer Charlie Hebdo
avec ces caricatures ? Qu’ils peuvent critiquer, provoquer sur tout type
de sujet sans à avoir à être inquiété par quiconque au nom de la liberté
d’expression et qu’ils n’ont de compte à rendre à personne tant qu’ils
vivent dans un pays « civilisé », « laïque » et « démocratique » ? Ce massacre a
confirmé une chose, on peut rire de tout mais pas avec tout le monde et
ils sont morts pour des dessins ainsi qu’un engagement humoristique et
politique. Alors à ceux qui disent que être un Charlie, c’est une preuve
de courage et de
grandeur au-delà de clivages qui ne signifient plus rien, moi je répond
qu’être têtu pour des choses aussi triviales n’a rien de courageux ni
d’héroïque en soi. On ne combat pas le fanatisme avec de l’humour et des
dessins car cela est considérer comme de la moquerie et du dédain
envers ceux qui se sentent visés directement ou indirectement. C’est
aussi un manque de respect pour ceux qui chaque jour vivent et meurent
sous le joug du fanatisme religieux mais qui prient et combattent pour
pouvoir voir un changement. C’est stupide mais ces caricatures, cette
humour, cet engagement dans la manière de soutenir la liberté
d’expression voir la liberté en général n’a aidé personne. Ils n’ont
rien prouvés à part que la bêtise humaine n’a pas de limite et qu’elle
devient contagieuse.
Hier, j’ai reçus un SMS d’un ami qui
voulait que je fasse passer un message en soutien pour les proches des
victimes, au nom de la liberté de la presse, de la liberté d’expression,
de la fraternité et la démocratie. Je me suis marré et je l’ai envoyé
chier parce que je n’ai pas envie de faire parti d’une ribambelle
d’hypocrite (surtout les rigolos d’anonymousse) choqué de voir qu’on vit dans un monde de fou et qu’on peut
mourir pour un oui ou pour un non sans que personne ne prennent de
responsabilité. C’est trop facile de donner une symbolique à ce genre
d’évènement afin d’émouvoir le premier venu mais j’ai appris une chose
de mon père mort récemment et que je considère comme un héro, il
m’apprit que le courage c’est de reconnaître nos faiblesses, nos erreurs
et que mourir sans admettre nos erreurs n’est pas une preuve de
courage mais de la stupidité. Attention, je ne dis pas que les 12 personnes mortes étaient stupides mais qu’ils sont morts stupidement et qu’on aurait pu éviter cette tragédie. C’est con mais Charlie Hebdo c’est de la
merde, ça n’arrête pas les balles.
Oui, donc pour vous l’expression « L’or achète tout mais l’épée prend tout » reste la règle essentielle à tout impérialisme qui s’impose. Hors ce qu’essaye de vous expliquer MaQ, c’est que la force militaire brut n’est pas une manière légitime afin de faire plier un pays et qu’il existe beaucoup de manière afin de soumettre un pays sans capture territoriale voir invasion militairement. Si vous basez votre thèse sur une période se limitant de la fin de la seconde guerre mondiale à aujourd’hui ou à un seul exemple qu’est l’impérialisme américain ou anciennement de l’URSS, effectivement vous limitez la définition de l’impérialisme et encore.
L’impérialisme doit être vu de plusieurs manières afin de bien comprendre de quel impérialisme on parle. Par exemple si je parle d’impérialisme financier et que je mets en avant une idée comme celui qui dit par exemple que le capitalisme est l’ennemi de l’impérialisme, c’est déjà à mon avis à moitié faux si on regard au travers de la Chine dans les exemples de MaQ mais reste à moitié vrai si on regard la manière dont les Etats-Unis ou l’Allemagne arrive à s’immiscer et à gérer l’économie des pays vassalisés comme la France via l’UE ou prochainement le Traité Transatlantique tout ça dans un but de contraindre et d’affaiblir économiquement un pays en utilisant tous les moyens politiques, économiques et juridiques. En fait, le capitalisme est l’ennemi de l’impérialisme à partir du moment où elle ne sert pas ses intérêts. Hors là on parle d’abord de justifier l’hégémonie d’un pays sur la moitié du globe voir l’existence même de cette idée hégémonique dans la tête d’un citoyen lambda. Ainsi l’impérialisme c’est bien beau mais encore faut-il le légitimé sans à avoir à le légitimé par la force militaire car quiconque emploi cette force verra toujours une force équivalente lui être opposée, lui résister et si on emploie cette force militaire dans le but de détruire toute résistance, il n’y a plus vraiment d’impérialisme mais du totalitarisme purement et simplement mais là aussi plusieurs outils son mise en place pour permettre un contrôle « indirect » sans forcément mettre en péril la pseudo-souveraineté d’un pays. Ce qu’il y a de différent, pour moi, entre l’impérialisme et le totalitarisme c’est que le premier domine le monde sous la contrainte consentie.
Mais dans bien des cas on peut aller jusqu’à considérer l’impérialisme comme un régime totalitaire et donc incompatible avec la démocratie sous un certain angle car on sait que
la démocratie sert de vecteur à certaines idéologies impérialistes,
les uns jugeant que l’idéal démocratique, dont ils se sentent être les dignes représentant, doit être exporté dans des pays jugés totalitaires et ce au moyen d’opération militaires voir de pseudo soulèvement populaire orchestrés. Mais l’histoire nous dit qu’il est rare que cela ait donné lieu à des démocraties dites stables car non légitime.
Donc de là à dire que l’impérialisme se justifie par une puissance militaire, je dirais non car il faudrait une sacrée puissance pour mettre à genoux la moitié de la planète mais l’impérialisme justifie le fait d’avoir une puissance militaire.
Sinon ce que j’ai oublié de dire dans mon premier post et que je remercie MaQ pour son article et ses commentaires pertinents.
"Si la Russie ne jouait que sur sa puissance économique elle n’aurait pas
pu s’opposer à l’occident en Ukraine ou ailleurs en Syrie, elle se
serait contenté de faire des protestations véhémentes basés sur la
morale et c’est tout."
-> ça dépend avec qui on traite et de comment on le traite. Le cas de l’Ukraine montre que la pression militaire russe se fait surtout vis-à-vis des USA via son instrument de soumission Européen qu’est l’OTAN avec beaucoup de manoeuvres autours des pays membres mais au cas par cas, il faut aussi considérer qu’une pression économique existe aujourd’hui vis-à-vis de l’Allemagne et de la France qui eux sont sur le point d’imploser. Sans puissance économique, sur quoi reposerait l’alliance des BRICS ?La Russie a déjà perdu la guerre froide en partie à cause de sa fragilité économique et elle sait que tout ce joue làaujourd’hui.
Au sujet du Qatar, lui sort quand même son épingle du jeu par rapport aux autres pays du Golfe Persique car ce pays sait pertinemment que son existence reste éphémère et ne dépend pour ainsi dire, que de son stock de gaz. Il essaye, via sa diplomatie et ses gros chèques, de maintenir une présence au delà de ses frontières même s’il joue un double jeu (et ce par simple nécessité) et même si cela est suicidaire. Et elle sait comment contraindre les grosses puissances en devenant un intermédiaire incontournable dans la région en cas de crise.