Les marmes de crocodiles....JUILLET 1992. La société Stars, Spectacles et Créations revendique la propriété du titre « Charlie Hebdo », qu’elle a déposé en douce à l’INPI.
Le 30 janvier 1993, la 3e chambre du tribunal de grande instance de Paris annule le dépôt et reconnaît à François Cavanna la paternité du titre. Jugement confirmé en appel. Gagné !
MARS 2002. L’apothéose : François Cavanna récupère le titre « Hara-Kiri, journal bête et méchant », après presque vingt ans de déshérence... L’aventure continue.
peu conforme au respect dû aux têtes couronnées.
La princesse est déboutée de toutes ses demandes. Gagné !
JUILLET 1993. L’ASAF, une association d’anciens combattants, demande l’interdiction de Charlie pour une couverture montrant l’adjudant Chanal en train de violer le Soldat inconnu (voir couverture p. 36).
L’ASAF est déboutée. Pour la première fois de sa vie, Cabu gagne un procès contre l’armée. Gagné !
JANVIER 1996. Charles Millon, ministre de la Défense, attaque Charlie pour un dessin de Charb sur les pilotes français capturés par les Serbes de Bosnie disant : « Rendez-nous les avions, gardez les assassins ! »
Charlie est condamné à 20 000 F d’amende. Perdu...
MARS 1994.
Charles Scaglia, maire de La Seyne-sur-Mer, se plaint que Charlie ait écrit qu’il règne sur une « République bananière ». Son bras droit, Yvan Paul Valenti, et la commune de La Seyne-sur-Mer attaquent pour le même article. Les procédures intentées par Valenti et la Ville tournent court. Gagné !
NOVEMBRE 1997. Jean-Marie Le Chevallier, futur ex-maire de Toulon, attaque Charlie pour avoir dénoncé ses relations avec « le milieu ». Il est débouté de toutes ses demandes. Gagné !
JANVIER 1998. Jo Sercia, ex-président du conseil général du Var et ex-bras droit de Maurice Arreckx, reproche à Charlie d’avoir dénoncé ses liens avec des milieux peu recommandables. Il ne sait pas mieux choisir ses amis que ses avocats, puisque le sien oublie de se constituer. Gagné !
FÉVRIER 1994. Pour une fois, c’est Charlie qui attaque Le Figaro, pour des dessins reproduits sans autorisation et sans mention de leurs auteurs. Gébé, Luz et Riss récoltent 50.000 F de dommages et intérêts. Gagné !