« le
rationnel est le champs du connu et encore pas du tout le champs de
tout le connu qui est, mais le champs du connu de la propre
mémoire, et encore dans le champs du connu de sa propre mémoire qui
inclus expérience personnelle et collective mais aussi la
mémoire du futur imaginaire »
allusion
à « La conscience et le temps » de Nayla
Farouki
Pour
faire plus simple, la manière empirique d’aborder le monde met en
mouvement notre sens de l’observation, la sensation, l’intuition, le
sentiment. Nous accumulons des expériences, mais pour finaliser et
surtout pour transmettre ce savoir acquis, il faut passer au plan
rationnel. Développer une réflexion entre les symptômes et les
causes afin de passer du songe à la pensée. Stade de structuration,
d’organisation, de communication.
« Un
pauvre bûcheron tout couvert de ramée,
Sous
le poids du fagot, aussi bien que des ans,
Gémissant
et courbé, marchait à pas pesant,
Et
tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin
n’en pouvant plus d’effort et de douleur,
Il
met bas son fagot et songe à son malheur... »
Genre
de fable que je déclame à haute voix dans la nature pendant mes
exercices quotidiens, marche, vélo, gymnastique, montagne...etc.
Pourquoi
« La mort et le bûcheron » de J. de La Fontaine ?
Parce
que ce mode de fonctionnement qui vaut pour la poésie, ne sied pas
pour la vie.
Le
songe, (empirisme) c’est l’antichambre de la pensée, (rationalisme)
Vivre
dans le premier plan en négligeant le second conduit à la
victimisation
engendre
un certain déséquilibre, puis à la révolte voire au conflit
meurtrier.
Je
m’intéresse aux causes et délaisse la politique de surface
(pléonasme)
qui
se complaît à mentir à la foule qui pratique la politique de
l’autruche.
Je
noircis volontairement le tableau car l’actualité en fait état sans
le dénoncer.
Hotah,
c’est ma manière d’aborder l’actualité, par le fondement.