Triviale poursuite, éloge de la fuite
Non ce n'est pas ce que vous croyez, l'actualité, même brûlante et folle, ne saurait dissiper notre modeste passage sur la « machine ronde » notre petite histoire personnelle se poursuit entre rêve et réalité, dans le monde et hors du monde.
« Amour, avec ce mot composite, on explique tout, on pardonne tout, on valide tout parce que l’on ne cherche jamais à savoir ce qu’il contient. C’est le mot de passe qui permet d’ouvrir les cœurs, les sexes, les lieux de culte et les communautés humaines. Il couvre d’un voile prétendument désintéressé, voire transcendant, la recherche de la dominance et le prétendu instinct de propriété. C’est un mot qui ment à longueur de journée et ce mensonge est accepté, la larme à l’œil, sans discussion, par tous les hommes. Il fournit une tunique honorable à l’assassin, à la mère de famille, à l'officiant, aux militaires, aux bourreaux, aux inquisiteurs, aux hommes politiques...et même aux artistes les plus talentueux. » Henri Laborit
Notre modeste histoire n'est pas sans embûche dans ses pièges interactifs, le triangle dramatique en est un redoutable. C'est une dynamique relationnelle qui entre dans les théories des jeux de pouvoir et de manipulation. Au lecteur, le libre choix de l'interprétation, c'est la loi de la communication complexe parce qu'évoluant entre induction et déduction, c'est à dire entre la démarche empirique, sensible et subjective et celle plus aboutie, rationnelle, hypothétique et déductive qui tend vers l'objectivité...sans vraiment l'atteindre, notre humanité implacable aidant.
Les interactions humaines ne se cantonnent pas à la sphère intime, mais prennent forme dans tous les milieux, professionnels, familiaux, sociaux. Les paramètres qui s'articulent sont assez similaires. Ils prennent vie diversement, se composent et se décomposent à l'infini, à la mesure de la créativité de l'intelligence humaine. Pour les besoins de la démonstration, nous ferons référence aux travaux du psychologue américain Stephen Karpman (1970) époque ou la déconstruction généralisée s'insinuait dans le monde encore naïf. C'était autrefois.
La dynamique relationnelle de la victime, du sauveur et du bourreau fut mise en lumière. Elle prit le nom de triangle dramatique. Les rôles tenus dans ce triangle infernal sont au fond interchangeables...chacun de nous choisissant le rôle qui lui convient le mieux. Ainsi on conçoit bien que toute situation interactive voit tour à tour la victime se métamorphoser en sauveur et vise-versa, pour choisir d'endosser l'uniforme du bourreau ou persécuteur. La place de la victime se joue, en finalité, comme le siège du jeu de la chaise musicale. Au delà de ces rôles d'emprunt, le but ultime est d'exister.
Tout cela relève essentiellement d'un jeu de pouvoir et de manipulation depuis l'apparition de la vie sur la planète.
Mais comment cela prend forme ?
Cette dynamique de mise en place de manipulation et de pouvoir relève de l'initiative d'une victime. Par ses revendications appuyées, elle espère l'émergence d'un samaritain. (sauveur) et surtout de pénétrer dans sa dynamique relationnelle. Il faudra définir la nature de son expression. Victime réelle ou pathologique ?
Comment les identifier ? Par manque de franchise dans leur demande ?
Les formulations ou besoins personnels peuvent être plus ou moins clairement énoncés. Une interaction peut être révélatrice d'une grande dépendance relationnelle et affective rend l'autre responsable de son bonheur. Cela peut traduire que la prise en charge de ses besoins personnels sont éludés. Le but plus ou moins conscient est de sauvegarder son statut de victime.
La victime tentera d'attirer un sauveteur potentiel. Ses conseils se révéleront insuffisants ou inefficaces. Devant le rejet de ses efforts et de son manque avéré de capacité, le sauveur entrera peut être dans une agitation agressive, faite d'impuissance et de frustration et endossera le rôle du bourreau. Proférant des critiques, la victime réagira à son tour d'une manière agressive et glissera dans l'habit du persécuteur. Chacun finit par accuser l'autre, ainsi les deux protagonistes enfilent le rôle de persécuteur. Dans ce triangle clos, on échange les rôles allègrement.
Imaginons que dans ce triangle dramatique, l'initiative première relève d'une dynamique pathologique du sauveur. Celui ci se croyant investi d'un rôle croit détenir la vérité et impose ses règles et points de vue. Le sauveur a la faiblesse de croire qu'il est responsable du bonheur des autres. Pour cette raison fondamentale, victime et sauveur s'accordent au point de s'inspirer l'un de l'autre. Au nom de l'amour, comme défini par Henri Laborit dans l'introduction.
Pour la même raison définie par le neurologue, derrière cette générosité se cache le « désir » d'être indispensable à l'autre. C'est une position de puissance qui se dessine dans ce cas. Un manquement à ces règles est perçu comme un manque d'amour par le sauveur. Le jeu de la persécution s'instaure. La stratégie se poursuit chez la victime quand elle s'éloigne. Un cercle infernal bien humain. La mise en place de la dynamique de la victime et du sauveur annoncent que le rôle du persécuteur ou bourreau est proche. Entre la victime devenue bourreau, ou le sauveur devenu persécuteur chacun est en mesure de justifier son positionnement. La victime parce que son statut parle de lui même, pour le sauveur, il est inconcevable que l'autre refuse ses élans de générosité. Chez ce dernier, l'altruisme trahit son besoin de pouvoir. Il s'agit d'un jeu stérile ou le principal enjeu et essentiellement celui du pouvoir de l'un sur l'autre. La prise de conscience chez l'un et l'autre est la seule solution pour sortir de ce jeu infernal.
Éviter d'entrer dans un mode de communication défensive. Face à l'attaque, ne pas contre attaquer mais rechercher une réponse apaisante. Exprimer ses émotions sans culpabiliser l'autre. Devenir responsable de ses comportements sans se sentir coupable du ressenti de l'autre, si possible dans le respect de l'intégrité de chacun. Grâce à cette technique, les arguments de l'autre s'épuisent. L'important n'est pas de savoir de qui a raison (encore le pouvoir) mais tenter d'entendre l'autre dans sa différence. La notion de faute s'efface au profit de l'écoute et du respect de soi et de l'autre.
Au fond chacun agit selon ses croyances et aspirations, écartons le travers sadique ou la volonté de sabotage. Si la nuisance maladive n'est pas la cause première, inviter la victime à mieux formuler ses demandes. Responsable et adulte en concept premier. Certes cela ne relève pas de la solution magique, mais évite la mise en place de la dynamique du triangle infernal. Il en résulte un positionnement plus serein, où les discordances ne dégénèrent pas en affrontement. Chacun peut ressentir et exprimer sans subir les violences de l'autre.
Éviter ainsi ce conflit stérile pour s'épargner les affres de la dynamique de pouvoir. Ces transactions de pouvoir, sont d'immenses consommateurs d'énergie. De toutes façons, elles n'aboutirons jamais à un échange constructif.
Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l’arrière avec un minimum de toile. La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l’horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu’ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime. (L'éloge de la fuite, Henri Laborit)
103 réactions à cet article
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howahkan Hotah 10 janvier 2015 13:16bien vu jack, merci...avez vu ce qu’en disait Guylaine lanctot...celle qui a écrit la mafia médicale...développe aussi ce que vous dites ici sur le triangle ??
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Bonjour howahkan Hotah,
Guylaine Lanctôt, médecin militant québecquoise qui affronte les Titans de l’ordre mondial, le rapport Flexner et ses preuves scientifiques déjà au service du monde de la finance (Rockefeller 1910)...ce n’est donc pas d’aujourd’hui !
David contre Golliath. Courageuse. Pour ce qui nous concerne, chercheuse sensible aux philosophies empiriques amérindiennes, d’où son goût pour l’imagerie, la symbolique, le respect de la nature sous toutes ses formes.
Votre icône et votre patronyme s’harmonise avec le combat de cette guerrière moderne.
Merci de m’avoir donné l’idée de m’aventurer dans les montagnes sacrées des Black-hills.
Au plaisir.
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howahkan Hotah 11 janvier 2015 09:41De meme..
salutations...
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Bien dit tout ca.Le but plus ou moins conscient est de sauvegarder son statut de victime.
C’est le genre de phrase qui a tendance à faire passer de victime à bourreau (au moins ma copine :) )La prise de conscience chez l’un et l’autre est la seule solution pour sortir de ce jeu infernal.
Pourquoi dites-vous qu’il faut que les deux sortent du jeu ? A priori on joue le jeu tout seul aussi non ? Si on attend que l’autre prenne conscience, on n’est pas encore une victime ou un sauveur ?Merci pour l’article en tous cas
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prolog,
Le but plus ou moins conscient est de sauvegarder son statut de victime.
C’est le genre de phrase qui a tendance à faire passer de victime à bourreau (au moins ma copine )Vision certes expérimentale, d’un empirisme propre à la psychologie, entre comportementalisme et analyse. La victime séduit toujours le sauveur, cette espèce de fragilisation feinte ou réelle est contenue en chaque être humain. Le problème est de s’y cantonner par fragilité, manque d’attention, d’affection, insatiabilité.
La prise de conscience chez l’un et l’autre est la seule solution pour sortir de ce jeu infernal.
Pourquoi dites-vous qu’il faut que les deux sortent du jeu ?Parce que nous sommes dans une transaction ou chacun prend réellement vie sous le regard de l’autre. La dynamique est efficace dans les deux sens, débordement ou apaisement.
A priori on joue le jeu tout seul aussi non ?
Oui comme un poète rédige dans sa tête sans coucher son œuvre sur le papier, et bien sur en demeurant tout à fait inconnu.
si on attend que l’autre prenne conscience, on n’est pas encore une victime ou un sauveur ?
C’est vrai, dans le vécu tout est assez confus, mais comme le dit Henri Laborit,
« un cerveau ce n’est pas fait pour penser mais pour agir. »
Au plaisir et merci
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Le triangle de Karpman est un instrument redoutable pour la lecture des relations humaines. Si on y ajoute les positions de vie de l’Analyse Transactionnelle : http://www.icres.pro/article-4480784.html que reste t-il de « l’innocence » et de la spontanéité des dites relations ? Pas grand chose...
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Rincevent,
Dans l’antiquité grecque, le cosmos était perfection, la nature humaine à son image.Dans l’ancien testament hébraïque, l’harmonie est sauve mais pour un Dieu unique, d’une certaine manière, de Socrate à Moïse le fondement philosophique est identique.Depuis Kant, (XVIIIe) révolution copernicienne, découvertes de Newton, nous allons concilier empirisme et rationalisme et tout à coup, l’homme prendra toute sa dimension. L’harmonie naturelle est rompue. La nature devient redoutable.Puis la déconstruction est fortement engagée. Finalement la science est sensée réparer la nature.Un autre paradoxe, les évangiles de Jésus, du point de vue de la théologie m’ennuyaient, me sont devenues lumineuses, profondes, amorales et vérités à travers la psychanalyse et Françoise Dolto.Digression pour vous remercier de votre intervention judicieuse.A la mesure de la rupture d’harmonie naturelle, les rapports humains sont faussés et souvent malades, comme la santé humaine qui se défait dés la naissance. De ce point de vue, je crois que toutes ces méthodes expérimentées et développées aux états unis, mais venues dans leur genèse de l’Europe, peuvent constituer des médecines douces au service de la communication.Paradoxalement, leur foisonnement est proportionnel à une demande gigantesque inassouvie.A la mesure de ces nouvelles maladies sans remède. Le temps de vie augmentant...Quant à la fraîcheur et la créativité qui peuvent naître d’une heureuse communication, elles ne souffriront jamais d’un élargissement et approfondissement de conscience. Faire la lumière va dans le sens de la connaissance et de la vie.Merci pour vos suggestions.-
Problème : même dans l’imaginaire, l’homme n’est pas vraiment responsable de ce qu’il fait, puisqu’il reste guidé par le système nerveux. En revanche – et c’est tout le sens du combat du scientifique – le fait d’en être conscient représente le premier pas vers un début de « libération ».
Cette citation d’Henri Laborit réconcilie toutes les facettes humaines, physiques, mentales et spirituelles, ce qui peut paraître curieux à priori.
Elle est intelligence dans sa simplicité. Je pense aux grands chercheurs qui vivent dans un ailleurs ou tout est possible.
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En revanche – et c’est tout le sens du combat du scientifique – le fait d’en être conscient représente le premier pas vers un début de « libération ».
Dans ce monde damné ou le crime fleurit, les actions de violence sont manifestement un déficit de conscience. Il est manifeste que le dogme au mieux et le fanatisme au pire, entretiennent l’un et l’autre des comportements humains d’une pauvreté et d’une dangerosité aujourd’hui criantes.-
Le but de cet article est de tenter de réfléchir sur les événements douloureux que le monde, mais aussi notre famille proche, l’Europe, la France, la démocratie, la république, la liberté en général, l’humour et l’amour, toute valeur qui ne s’inscrit pas dans un livre poussiéreux et archaïque, quelque soit son nom, mais qui privilégie la réflexion actualisée, même modeste, mais sincère.
Il est donné à tous de choisir son lieu de paix intérieur, artistique ou philosophique, habiter les rivages de la Grèce antique, sur les pas de Socrate, Platon, Aristote ou Diogène, ceux ci pour l’exemple, mais l’on ne peut écarter la révolution copernicienne, les travaux de Newton, le début de la déconstruction nietzschéenne...et surtout, « le propre de l’homme, c’est la liberté » Rousseau« Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent, et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. » Henri Laborit-
howahkan Hotah 11 janvier 2015 09:57Salut Jack
je reprends un des points soulevé par toi meme en citant H Laborit..
Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent, et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. » Henri Laborit
..de ce que je peux éventuellement « savoir » dans le sens de comprendre dans le mouvement, le flot, de moi meme, qui ne s’est révélé QUE indirectement sans que je e cherche en m’enfonçant et comprenant la douleur..non pas pour de bon et définitivement mais lorsque elle est là...alors que je n’ai jamais pensé que ce sujet était vital..
, je ne peux diffuser aux autres ce que je sais dudit fonctionnement, cette « connaissance » ne marche pas du tout de cette façon...........il y a deux jours j’ai regardé un film ,faut de mieux sans a priori d’intérêt majeur pour celui ci, de jan kounen a propos de chaman en Amazonie......et a mon grand étonnement j’ai entendu les mots d’un chaman que j’aurais pu dire moi meme exactement de la meme facon.à propos de la connaissance de soi....telle qu’elle se découvre elle meme pour moi meme..
ces sujets sont pour moi, ce chaman de meme que krishnamurti par exemple totalement hors de porté de toute méthodes reproductible a souhait comme dans le cas de connaissance cumulative , de toute science.....
je ne veux pas que ce soit comme ceci ou cela...
de meme que personne ne peut manger pour moi, de meme personne ne peut marcher ce chemin pour moi...........toutes proportions gardées de la comparaison...
il ne peut y avoir domination que par acceptation de celle ci........
merci des tes propos intéressant.
salutations..
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hotah, si tu me le permets, c’est plus facile pour moi,
Il se trouve que les thèmes de mémoires que j’avais choisi...autrefois, étaient relatifs à la culture amérindienne. Mon premier article dans Agoravox en fait état.
C’est donc avec beaucoup de plaisir, que j’ai vu apparaître ton icône, comme la résurgence d’un temps très cher pour moi.
, je ne peux diffuser aux autres ce que je sais dudit fonctionnement, cette « connaissance » ne marche pas du tout de cette façon...
Nous sommes au coeur de l’événement amérindien. Tu fais allusion au chaman, c’est à dire que du point vue occidental jungien, il s’agit de la fonction psychologique intuition, la forme la plus pure de l’empirisme dans son expression inductive qui peut déconcerter à tort un rationaliste. Les chercheurs en témoignent, l’empirisme inductif et le rationalisme déductif sont tout à fait complémentaires dans la recherche.
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howahkan Hotah 11 janvier 2015 11:10Je saisis bien, je n’ai aucune connaissance de jung..
pour le moment ce que je perçois est ceci..il y a intuition, le mot intuition n’est pas important pour moi , j’entends par là quelque chose que un mot ne peut dire, je parle en fait de révélation spontanée , non sollicitée , instantanée etc qui a un impact très « puissant » (pas une puissance maléfique bien sur ni guerrière, ni mâle..) sur plus que la pensée analytique....une révélation renvoie la pensée là ou elle doit rester....il y a rémission momentanée totale de toute souffrance, la peur est vécue donc elle se révèle elle aussi..le problème est vu à sa racine..il disparaît instantanément.., le tout en moins d’une seconde....le mot insight utilisé par krishnamurti est le mot que j’utilise en anglais..des compréhensions se manifestent d’elle meme sur les sujets qu’elles veulent bien mettre en avant, je ne choisis pas...
là j’étais sur le pseudo psychologique...sur le pseudo physique ,pour moi meme, j’expérimente que peut être ce « processus » serait assez identique...je n’ai pas de certitudes.....le non connu est ce qui domine.
il y a la vie, la vie qui va éventuellement de + en + mal, ce qui de ce que je perçois est un événement « prévu » ,logique , chanceux ; la douleur, le mécontentement, la pseudo peur , la souffrance ,le non sens etc etc..certains trouvent une sorte d’abris X pour eux meme ou ça va a peu prés tant que l’abri subsiste, le mur mental autour de soi !! ...si l’abri n’est plus là, c’est de suite la descente aux enfers de soi meme....le suicide de gens perçus comme ayant été toujours fort et au top est une des nombreuses conséquences de cela, je dis cela affecté moi meme par ce phénomène pour moi meme et pour d’autres autour de moi..
bref il y a ce que tu appelle l’empirisme déductif,si on parle de la meme chose ce phénomène n’est pas contrôlable lorsqu’il opère,mais ,certains événements semblent y contribuer..
ensuite tu parles de rationalisme déductif, si on parle de la meme chose, ceci pour moi est la part qui reste mémorisé d’une tel moment, le centre, le cœur, le mouvement , de ces expériences ne peut être mémorisé il est d’un nature différente
dans chaque moment de ce genre, il reste quelque chose qui peut être éventuellement utilisé jusqu’à un certain niveau...ce qui veut dire en clair jusqu’à ce que la pensée binaire analytique soit concerné...
par exemple je sais que la souffrance ne peut se fuir, on ne peut y faire face non plus etc etc toute implication de la pensée sur la souffrance ne fait que la renforcer....
si une fois j’ai trouvé un moyen X de laisser la souffrance être ce qu’elle est ce qui va la résoudre totalement, mais pas pour de bon en permanence, si alors j’essaye de reproduire exactement la meme chose, rien ne va se produire...........la meme expérience ne se reproduira pas deux fois...je sais que la souffrance doit être vécu sans aucune interférence de la pensée....est ce qui reste.....
pour ce faire, de méthode reproduisible il n’y a pas.........ceci est car il n’y a pas que la pensée que nous avons comme capacité......la pensée est un outil de survie.,elle est vital, mais insuffisante pour vie...
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hotah,
Je saisis bien, je n’ai aucune connaissance de jung.
C’est une langue comme une autre et bien sur chacun la sienne. Ce qui est important, c’est le contenu des mots, l’essence de chaque chose.
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hotah,
il y a intuition, le mot intuition n’est pas important pour moi , j’entends par là quelque chose que un mot ne peut dire, je parle en fait de révélation spontanée , non sollicitée , instantanée etc qui a un impact très « puissant » (pas une puissance maléfique bien sur ni guerrière, ni mâle..) sur plus que la pensée analytique....une révélation renvoie la pensée là ou elle doit rester....il y a rémission momentanée totale de toute souffrance, la peur est vécue donc elle se révèle elle aussi..le problème est vu à sa racine..il disparaît
Ce que tu dis est beau, poétique, profond, c’est en forme de Genèse de l’humanité.
Dans ce monde, celui du chaman, le cordon ombilical avec la mère nature est intact, le divin s’inscrit dans les actes quotidiens. La création et le créateur vivent en symbiose.
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hotah,
instantanément.., le tout en moins d’une seconde....le mot insight utilisé par krishnamurti est le mot que j’utilise en anglais..des compréhensions se manifestent d’elles mêmes sur les sujets qu’elles veulent bien mettre en avant, je ne choisis pas...
Jadis, les Amérindiens aimaient se nommer « Hommes véritables ».
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hotah,
là j’étais sur le pseudo psychologique...sur le pseudo physique ,pour moi même, j’expérimente que peut être ce « processus » serait assez identique...je n’ai pas de certitude...le non connu est ce qui domine.
C’est uniquement une question de terminologie, je sens bien ce que tu veux dire, même si je n’ai pas vu le jour, sur les pentes sacrées de Black-hills
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hotah,
il y a la vie, la vie qui va éventuellement de + en + mal, ce qui de ce que je perçois est un événement « prévu » ,logique , chanceux ; la douleur, le mécontentement, la pseudo peur , la souffrance ,le non sens etc etc..certains trouvent une sorte d’abris X pour eux même ou ça va a peu prés tant que l’abri subsiste, le mur mental autour de soi ! ...si l’abri n’est plus là, c’est de suite la descente aux enfers de soi même....le suicide de gens perçus comme ayant été toujours fort et au top est une des nombreuses conséquences de cela, je dis cela affecté moi même par ce phénomène pour moi même et pour d’autres autour de moi.
« Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent, et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. » Henri Laborit.
Comme dans l’hébreux ancien, je privilégie la répétition (je suis compulsif) pour que les enseignements me rentrent bien dans la tête. Par la même occasion, par sympathie, je t’en fais part.
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hotah,
il y a ce que tu appelles l’empirisme déductif,si on parle de la même chose ce phénomène n’est pas contrôlable lorsqu’il opère,mais ,certains événements semblent y contribuer.
Tout à fait, c’est la vision pure, éruptive, sensible, naturelle, imprévisible...d’où les craintes justifiées des rationalistes qui évoluent en hypothèses, en plaçant toujours la cause en prolongement du symptôme. De vrais scientifiques tout à fait honorables.
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hotah,
ensuite tu parles de rationalisme déductif, si on parle de la même chose, ceci pour moi est la part qui reste mémorisée d’un tel moment, le centre, le cœur, le mouvement , de ces expériences ne peut être mémorisé il est d’un nature différente.
La faiblesse de la démarche empirique, c’est qu’elle n’aboutit pas d’une manière raisonnée et que par sa subjectivité elle ne s’inscrive pas en théorie rassurante et transmissible.
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hotah,
dans chaque moment de ce genre, il reste quelque chose qui peut être éventuellement utilisé jusqu’à un certain niveau...ce qui veut dire en clair jusqu’à ce que la pensée binaire analytique soit concerné...
Non, la démarche binaire est archaïque, limitante et impropre à une humanité mature.
Le massacre récent en est un témoignage dramatique et monstrueux.
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hotah,
par exemple je sais que la souffrance ne peut se fuir, on ne peut y faire face non plus etc etc toute implication de la pensée sur la souffrance ne fait que la renforcer....
si une fois j’ai trouvé un moyen X de laisser la souffrance être ce qu’elle est ce qui va la résoudre totalement, mais pas pour de bon en permanence, si alors j’essaye de reproduire exactement la même chose, rien ne va se produire...C’est probablement un aspect de toute limite humaine, que celle de la souffrance.
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hotah,
la même expérience ne se reproduira pas deux fois...je sais que la souffrance doit être vécu sans aucune interférence de la pensée...est ce qui reste...
pour ce faire, de méthode reproductible il n’y a pas...ceci est, car il n’y a pas que la pensée que nous avons comme capacité...la pensée est un outil de survie,elle est vitale, mais insuffisante pour vivre...
Je vois ce que tu me dis.
Pour avoir vécu et expérimenté certains niveaux de conscience, sophroniques ou hypnotiques, je sais que l’on peut passer sous le seuil de la souffrance.
Il est possible, par exemple, de pratiquer une opération chirurgicale sans anesthésie. Il suffit de placer le patient en état hypnotique. Tous les patients ne peuvent y parvenir.
Le dilemme majeur est que les personnes les plus affectées psychologiquement, celles qui pourraient bénéficier des expériences apaisantes et soignantes de la sophrologie ont de grandes difficultés pour entrer en état second. État absolument naturel.
Ce qui veut dire que la plupart du temps, les personnes les plus équilibrées sont des virtuoses de tous les états de conscience les plus spectaculaires. J’ajoute que ce n’est pas systématique. Nous sommes dans une démarche empirique.
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hotah,
Maintenant tu vas comprendre pourquoi, le précédent article est parvenu à 3925 commentaires.Je me sens tellement seul qu’il m’est agréable de commenter. Ça m’amuse au fond. -
howahkan Hotah 11 janvier 2015 12:39dans chaque moment de ce genre, il reste quelque chose qui peut être éventuellement utilisé jusqu’à un certain niveau...ce qui veut dire en clair jusqu’à ce que la pensée binaire analytique soit concerné...
Non, la démarche binaire est archaïque, limitante et impropre à une humanité mature.
Le massacre récent en est un témoignage dramatique et monstrueux.
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pour moi Jack ce que j’appelle la démarche binaire c’ est notre pensée de tous les jours, on n’utilise que cela tout le temps sans le savoir.,sauf moments d’exceptions ultra rares...entre les deux mon cœur balance...oui je t’aime ,non je te tue
le massacre récent en est certes un témoignage dramatique et monstrueux...mais ni plus ni moins que tout le reste de nos « saloperies » à tous...........là on est en plus maintenant dans la manipulation mentales des moutons,manipulation hyper simpliste , et ce quelque soit les auteurs réels qui sont peut être ou pas ceux jetés en pâtures aux masses, et quelques soient aussi le ou les commanditaires ; manipulation d’événement tragiques exceptionnels « chez » nous par et pour la continuité du pouvoir..
Pour revenir jusqu’à un certain point de ton propos , ce que j’appelle donc cette pensée binaire analytique( analytical thinking process leading to binary conclusions) et que tout le monde en majorité appelle la pensée ,à , au tout début, un rôle vital a jouer dans l’ensemble du processus dont on parle...pour faire très court , c’est elle meme qui l’espace d’un instant de « lucidité globale sur elle meme, + que rare chez la pensée , va laisser les événements être ce qu’ils sont, elle est vaincu par les événements et la souffrance que cela a produit et qui est inévitable et pour moi est non seulement inévitable mais n’est pas du tout de l’ordre du hasard... !! .......elle va arrêter d’interférer..meme une seconde au début peut suffire a produire un événement imprévu, toujours imprévu...on a quitté les rivages du connu sans le chercher....pour ce qui n’est pas connu.
la pensée ne peut le faire par programmation,(set up) ça n’est pas son champs d’action,voila pourquoi elle essaye de transformer l’inconnu en connu pour essayer de tout ramener à sa compétence !! ..faute majeur énorme voir mortelle pour l’espèce !! à titre personnel et collectif,
la pensée n’est pas en elle meme l’ennemi de l’intuition mais elle n’a rien à y faire quand ce processus est là ; sauf si le processus veut l’utiliser..la pensée ne peut utiliser le processus intuitif, qui lui par contre sait et peu utiliser la pensée.........long sujet...la pensée en tant que dictateur du cerveau empêche toute »intuition« .. je préfère de loin le mot anglais insight...par habitude d’écriture, j’écris plus en anglais sur ces sujets que en français...A prendre avec des pincettes.....le langage écrit par l’intermédiaire d’un clavier rajoute encore plus de limitations aux limitations propres aux mot et à l’écrit.......qui déjà eux meme essaye de décrire à d’autres des moments presque non traduisibles en mots.....il est alors question de lire entre les lignes et il me semble que c’est ce que l’on fait ici....on se comprends...au dela de l’apparence de ce qui est dit.....
seule une vraie rencontre est souhaitable.......pour aller »dieu" sait ou ??
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hotah,
"pour moi Jack ce que j’appelle la démarche binaire c’ est notre pensée de tous les jours, on n’utilise que cela tout le temps sans le savoir.,sauf moments d’exceptions ultra rares...entre les deux mon cœur balance...oui je t’aime ,non je te tue"
La pensée binaire est simpliste et dangereuse, exemple récent déplorable. « Vous n’êtes pas musulmans selon nos convictions, alors vous êtes des porcs. »
« Vous avez représenté notre prophète avec une bombe dans le turban, alors vous l’offensez et avec lui toute la communauté musulmane. »
Remarque simpliste, sans nuance et sans humour (dans la spontanéité) Ce qui me désespère le plus, c’est que la majorité des fidèles musulmans les plus modérés, sont convaincus d’avoir été offensé.
Ce qui ne signifie pas qu’ils ont raison et nous tort, pas d’avantage que nous sommes plus intelligents et qu’ils sont un peu simples, mais en terme rationnel, déductif, raisonnant, adulte, cela signifie que nous n’avons pas le même humour qu’eux et que c’est beaucoup plus sérieux qu’il n’y paraît dans la qualité de nos rapports. L’humour est une partie importante de l’expression de l’âme d’un peuple car il peut faire naître entre autre l’amitié, un des sentiment le plus noble.
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hotah,
...la pensée n’est pas l’ennemi de l’intuition mais elle n’a rien à faire dans ce processus...
...la pensée en tant que dictateur du cerveau empêche toute intuition...
Je serais, comme d’habitude un peu théorique, mais j’ai appris a travailler avec la pensée, fonction psychologique rationnelle et l’intuition, fonction irrationnelle. Elles sont tout à fait compatibles l’une par rapport à l’autre, voire même en belle complémentarité.
Mais chacun de nous peut avoir sa conception de l’une et l’autre.
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hotah,
La difficulté essentielle est que la transmission du fait inductif, de la démarche empiriste est subjective et ne se conçoit pas en hypothèse, en formulation universelle. Elle s’avère donc difficile à transmettre.Ce qui explique la disparition partielle de la culture amérindienne. Elle dut affronter, d’une part la violence judéo-chrétienne et ses soldats sans idéaux, cela dans un premier temps.A plus long terme, son système rationnel sous sa forme souvent la plus triviale, brutale et matérialiste.Dans tous les cas de figures, pour le pire et pour le meilleur, le rationalisme s’impose car il se situe dans la conclusion même de chaque chose. Philosophique, scientifique, artistique, politique, humaine. Il est l’équation qui demeure, se transmet et s’applique à l’infini.Mais voilà, le fait inductif dont tu te réclames nous parle du sensible, du créatif, de la poésie de chaque chose, de la belle humanité...c’est la source à laquelle le monde moderne peut se régénérer s’il veut survivre, sinon s’en sera fini de son histoire.Les violences actuelles en témoignent. Réflexion absente, loi chimérique, archaïque. Fanatisme aveugle. Dans ce cas précis l’empirisme est dévoyé, le rationalisme profondément exclu. C’est la déshumanisation la plus barbare, c’est même un accès de folie sadique.-
howahkan Hotah 11 janvier 2015 11:11je viens juste de voir ce message ,j’ai donc écrit le mien avant....
je suis occupé pour un temps X, je viendrais relire ton propos et éventuellement en parler..
salutations..
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hotah,Le langage écrit par l’intermédiaire d’un clavier rajoute encore plus de limitations aux mots et à l’écrit,Bien sur, nous sommes dans le virtuel. Bien des gens qui s’injurient sur ce site, se sentiraient en sympathie avec la personne qu’ils imaginent.Pour cette raison, je fuis les débats politiques dont la violence m’épuise et préfère une approche plus théorique ou abstraite. -
hotah,
il y a deux jours j’ai regardé un film ,faute de mieux sans a priori d’intérêt majeur pour celui ci, de jan kounen a propos de chaman en Amazonie...et a mon grand étonnement j’ai entendu les mots d’un chaman que j’aurais pu dire moi même exactement de la même façon.à propos de la connaissance de soi...telle qu’elle se découvre elle même pour moi même.
Ces sujets sont pour moi, ce chaman de même que krishnamurti par exemple totalement hors de portée de toute méthode reproductible à souhait comme dans le cas de connaissance cumulative , de toute science.
le Visionnaire. (le chaman) incarne la transcendance, la vérité, l’intelligence de l’intuition. Cette fonction est le cordon ombilical qui nous relie au divin. C’est la fonction du devenir, la perception de l’avenir et la mémoire essentielle.
Dans notre monde moderne, c’est le sage éclairé, l’inspiré, il existe, mais par vocation échappe au réalisme politique, économique et surtout financier. Ils n’est pas suffisamment écouté. Le philosophe, plus rationnel, en est l’incarnation moderne.
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howahkan Hotah 11 janvier 2015 12:54tu dis : C’est probablement un aspect de toute limite humaine, que celle de la souffrance.
Si je saisis bien ton propos , oui tout à fait..si je me parle à moi meme,..je vois que pour le moment, la souffrance est une étape à ne jamais éviter....j’ai appris cela par et pour moi meme avec l’aide bien sur de disons XXX..très jeune..j’ai compris longtemps après que cette démarche avait amene cette expérience involontaire non maîtrisable de ce que j’en connais , dite de kundalini...dedans il y avait cependant une partie maîtrisable relativement qui était la capacité apparemment volontaire d’utiliser la colonne vertébrale afin d’être capable de parler dans une langue inconnue à un autre cerveau ? avec qui on était connecté, je n’ai rien provoqué,c’est « l’autre » qui en était responsable et qui m’ adit de ne pas essayer car je n’y arriverais pas...bien sur après j’ai essayé et je n’y suis pas arrivé...
ceci pose la question d’un langage universelle et tant d’autres questions que j’ai appris à laisser là en tant que questions...A la sortie de cet événement qui a aucun moment ne m’est apparu ni comme extraordinaire , ni exceptionnel , ni fantastique, mais juste totalement différent (çà c’est important de le dire,très important) ..je me suis dit : si cela est possible, alors TOUT est possible..bien sur pas le tout façon humaine..telle que nous sommes globalement pour le moment
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howahkan Hotah 11 janvier 2015 13:02hotah,
Maintenant tu vas comprendre pourquoi, le précédent article est parvenu à 3925 commentaires.Je me sens tellement seul qu’il m’est agréable de commenter. Ça m’amuse au fond.
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je suis allé faire un tour...le nombre de vues et de commentaires est imposant..je n’ai pas lu,mais ai juste vu que tu parles de Daudet dont je viens de revoir il y a peu les vielles versions noir et blanc des lettres de mon moulin mais aussi un tableau de Van Gogh ..
je suis passé a Auvers sur Oise voir la tombe des frères van Gogh.......ça m’a fait très « bizarre »...de voir cette tombe à l’abandon.......avec cela puis en voyant un jours un tableau de Monet , je me suis alors mis a peindre ma propre deco de la maison,genre impressionniste a mon niveau........bien que objectivement sans talent de peintre aucun....j’arrive meme à les regarder
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hotah,
tu parles de Daudet dont je viens de revoir il y a peu les vielles versions noir et blanc des lettres de mon moulin.Oui, je connais aussi ces versions d’un temps ou le midi, pourtant en noir et blanc dans ces petits films, était plus lumineux qu’aujourd’hui. -
hotah,
je suis passé a Auvers sur Oise, sur la tombe des frères van Gogh, ça m’a fait très « bizarre »...de voir cette tombe à l’abandon.J’ai vu la première fois la tombe en 1963, j’étais aussi très ému. J’ai beaucoup travaillé sur ce peintre volcanique et généreux, je lui ai consacré un article au début de mon inscription au journal Agoravox.Nous sommes en pleine nostalgie ! -
hotah,
...en voyant un jour un tableau de Monet , je me suis mis a peindre ma propre deco de la maison,genre impressionniste a mon niveau, bien qu’objectivement sans talent de peintre aucun, j’arrive même à les regarderSympa ta confidence, peut être as tu du talent ?Ta sensibilité joue en faveur de ton sens artistique. -
« Cette dynamique de mise en place de manipulation et de pouvoir relève de l’initiative d’une victime. Par ses revendications appuyées, elle espère l’émergence d’un samaritain. »
point de vue assez bizarre.-
Bonjour foufouille,
Non, c’est l’introduction de la triangulation dramatique, ça demanderait un commentaire, mais c’est ce que j’ai tenté de développer dans l’article.Bonne soirée -
il faut un début pour qu’une victime devienne une victime ?
au départ la victime est une cible pour son agresseur. -
foufouille,
Les plaintes, les revendications ne viennent pas des bourreaux.Avant qu’une relation difficile se mette en place, il faut une victime, ou plus exactement une personne qui se sent injustement traitée, c’est donc elle qui s’exprime.Mais bien entendu la fin d’un jour, n’est pas uniquement le début de la nuit, mais l’émergence d’un recommencement.Dans la triangulation diabolique, il est évident que c’est tout d’abord le sauveur présumé, plus tard le bourreau, qui engendre la réaction de la victime.Dans tous les cas de figure on est en pleine subjectivité.Tout ça pour dire que la prise de conscience se fait par les manifestations de la victime.Bien entendu, une période souterraine a précédé. -
« Bien entendu, une période souterraine a précédé. »
donc, c’est bien le bourreau qui a commencé, il peut être visible, vu de l’extérieur. -
foufouille,
Ton acharnement n’a d’égal que le mien propre.Est-ce la poule qui fait l’oeuf, ou le contraire ?C’est à dire que l’un contient l’autre et visé-versa. -
mauvaise réponse.
lequel a besoin de l’autre pour exister ?
le bourreau ou la victime ? -
Toujours là ?
La pulsion de vie et la pulsion de mort sont inhérentes à la psyché.C’est sous cet angle que se trouve vécu en soi, ou hors de soi cette dualité.Dans la triangulation tragique, portée sur la scène de la vie, elle s’articule en mode sado-masochiste. -
ce n’est pas du tout mon opinion.
tu as vraiment des idées bizarres car la norme est en dehors du masochisme. -
foufouille,
Nos avis n’ont pas beaucoup d’importance, mais il me semble intéressant de porter à la conscience le mieux possible et le plus possible, les mécanismes qui nous conditionnent.Avant d’être victime, la personnalité féminine ou masculine peut avoir par exemple une composante féminine forte, elle se fait aussi désirable car elle a peut être un grand déficit amoureux, ou de grands besoins, bref, pour mille raisons, elle se montre très attractive.Ce n’est peut être pas un hasard, si Moïse, dans la Genèse, fait agir Eve, et qu’il en fait une séductrice. Pour ne pas déroger à cette règle, j’ai proposé cette chronologie. -
et dans la bible, la femme est masochiste ?
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foufouille,
Non, mais les religions monothéistes et la société civile jusqu’au XXe siècle ont participé à la victimisation de la femme. La suprématie de l’homme s’est largement développée jusqu’à la névrose. -
c’est juste une hypothèse machiste car ce n’est absolument pas vérifiable.
ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire comme ils en ont envie.
certains historiens avancent l’inverse. -
foufouille,
qu’est-ce qui n’est pas vérifiable ?Je ne sais pas si j’ai des idées bizarres, mais peut être pourriez vous être plus clair. -
« La pulsion de vie et la pulsion de mort sont inhérentes à la psyché. »
pulsion de mort envers soi ou les autres ? -
foufoune,
« Pulsion de vie et pulsion de mort »
Concept freudien qui nous parle d’un « combat éternel » entre Éros, les pulsions de vie qui tendent à la liaison et Thanatos, les pulsions de mort qui tendent à la destruction.
Ce théâtre d’affrontement se déroule dans la psyché, l’âme humaine.
La pulsion de mort est décrite comme silencieuse et discrète, se conçoit dans l’introversion.
Dans « Malaise dans la culture » (1929), Freud parvient à la conclusion que c’est ce « combat éternel » entre l’Éros et la pulsion de mort qui a déterminé de manière fondamentale le développement de la culture humaine et a joué un rôle primordial dans la formation du surmoi. ( vision de chercheurs empiristes )
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jackouille,
c’est un peu vieux et dépasser comme idées -
Les idées, même d’un autre temps, témoignent d’une réflexion.
Maintenant on peut aussi dire n’importe quoi... -
howahkan Hotah 11 janvier 2015 13:35tu dis : Dans tous les cas de figures, pour le pire et pour le meilleur, le rationalisme s’impose car il se situe dans la conclusion même de chaque chose. Philosophique, scientifique, artistique, politique, humaine. Il est l’équation qui demeure, se transmet et s’applique à l’infini.
en fait il s’ auto impose à lui meme avant tout, sans avoir aucune idée de cela est ce que je vois.
Sans avoir vu toujours indirectement et involontairement donc d’une manière intuitive un minimum du fonctionnement de la pensée, ceci ne peut être perçu ..le rationnel est le champs du connu et encore pas du tout le champs de tout le connu qui est, mais le champs du connu de la propre mémoire, et encore dans le champs du connu de sa propre mémoire qui inclus expérience personnelle et collective mais aussi la mémoire du futur imaginaire
de chacun etc dans ce champs la pensée n’en voit qu’une partie de la partie superficelle par effet radar.....et n’en voit qu’une partie car la pensée elle meme, pour des raisons que je ne vois pas , a aussi une partie non consciente pour elle meme...là ou entre autre sont stockés les désirs non réalisé, les vrais motifs profond, les problemes non résolus etc etc.........la rationalisme s’impose par la force de ses certitudes et plus...........mais là aussi sans avoir fait un minimum de chemin involontaire dans son propre programme, « on » ne va rien saisir du tout.............
souffrance vécue sans aucune forme d’espoir et découverte de soi meme en tant que programme..sont un minimum
enfin c’est ce que je percois pour le moment...les choses sont mouvantes...
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hotah,
« le rationnel est le champs du connu et encore pas du tout le champs de tout le connu qui est, mais le champs du connu de la propre mémoire, et encore dans le champs du connu de sa propre mémoire qui inclus expérience personnelle et collective mais aussi la mémoire du futur imaginaire »
allusion à « La conscience et le temps » de Nayla Farouki
Pour faire plus simple, la manière empirique d’aborder le monde met en mouvement notre sens de l’observation, la sensation, l’intuition, le sentiment. Nous accumulons des expériences, mais pour finaliser et surtout pour transmettre ce savoir acquis, il faut passer au plan rationnel. Développer une réflexion entre les symptômes et les causes afin de passer du songe à la pensée. Stade de structuration, d’organisation, de communication.
« Un pauvre bûcheron tout couvert de ramée,
Sous le poids du fagot, aussi bien que des ans,
Gémissant et courbé, marchait à pas pesant,
Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin n’en pouvant plus d’effort et de douleur,
Il met bas son fagot et songe à son malheur... »
Genre de fable que je déclame à haute voix dans la nature pendant mes exercices quotidiens, marche, vélo, gymnastique, montagne...etc.
Pourquoi « La mort et le bûcheron » de J. de La Fontaine ?
Parce que ce mode de fonctionnement qui vaut pour la poésie, ne sied pas pour la vie.
Le songe, (empirisme) c’est l’antichambre de la pensée, (rationalisme)
Vivre dans le premier plan en négligeant le second conduit à la victimisation
engendre un certain déséquilibre, puis à la révolte voire au conflit meurtrier.
Je m’intéresse aux causes et délaisse la politique de surface (pléonasme)
qui se complaît à mentir à la foule qui pratique la politique de l’autruche.
Je noircis volontairement le tableau car l’actualité en fait état sans le dénoncer.
Hotah, c’est ma manière d’aborder l’actualité, par le fondement.
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hotah,
J’ajoute, pour toi mon presque unique interlocuteur,
Les Amérindiens vivaient la représentation animalière et s’incorporaient dans l’animal avec lequel ils partageaient des similitudes comportementales, physiques et psychologiques. Connais tu un animal qui domine l’homme ?
Misérables et détruits les indiens devenus. (la modélisation animalière)
Quant aux chrétiens qui s’accrochent à l’angélisme, l’homonyme de l’animal de pouvoir amérindien...regarde l’histoire et l’actualité.
C’est une première déduction logique, tout à fait rationnelle, simple bon sens.
D’un point de vue ethnologique, le stade empirique est incontournable, relié harmonieusement au stade rationnel tout s’éclaire dans l’harmonie.
Mais les peuples ou caractères humains qui de-meurent au premier stade, connaissent ce que tu perçois aujourd’hui. Les religions peuvent évoluer dans ce sens. (l’actualité)
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howahkan Hotah 11 janvier 2015 14:08tu dis :
Pour avoir vécu et expérimenté certains niveaux de conscience, sophroniques ou hypnotiques, je sais que l’on peut passer sous le seuil de la souffrance.
Il est possible, par exemple, de pratiquer une opération chirurgicale sans anesthésie. Il suffit de placer le patient en état hypnotique. Tous les patients ne peuvent y parvenir.
Le dilemme majeur est que les personnes les plus affectées psychologiquement, celles qui pourraient bénéficier des expériences apaisantes et soignantes de la sophrologie ont de grandes difficultés pour entrer en état second. État absolument naturel.
Ce qui veut dire que la plupart du temps, les personnes les plus équilibrées sont des virtuoses de tous les états de conscience les plus spectaculaires. J’ajoute que ce n’est pas systématique. Nous sommes dans une démarche empirique.
je ne connais pas à propos de cela,,,je me demande des fois ce qu’est l’hypnose mais sans plus..bien que ça m’intrigue ..mais je ne veux plus chercher....
ma femme connaît pas mal de choses à propos de sophrologie...qui est plus sa démarche comme aussi le reiki le shiatsu etc qu’elle expérimente sur moi ou les enfants le cas échéant...avec des effets visibles nets que j’ai constaté pour moi meme en cas de douleur physique.....intense genre calculs biliaires avec douleur intense...et autre..je n’ai pas vraiment de « connaissances » là dessus.... je veux dire ca ne semble pas , pour le moment ou toujours, être un domaine ou j’aurais un « talent » ... sauf que parait il comme j’arrive a arrêter immédiatement un hoquet en bougeant le ventre et donc l’estomac d’une certaine façon, elle me dit que c’est de la sophrologie.....alors ça doit etre naturel..
mais là j’ai peu a dire...sauf que quand tu parles de sophrologie et d’état naturel, cela me semble être bien le cas..........
ah décidément cette nature ................
mais des que moi-je , la pensée , se saisit de tous ces sujets........it is all over ..
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hotah,
je me demande des fois ce qu’est l’hypnose mais sans plus, bien que ça m’intrigue, mais je ne veux plus chercher.
Faire simple, observe les félins, le plus proche de nous, le chat. C’est le champion de tous les états de conscience, il passe son temps à se prélasser paresseusement en état hypnotique. Cet état lui permet de se régénérer, de vivre longtemps, de rester extrêmement vigilant à son environnement. C’est de plus un infatigable marcheur et un chasseur parmi les plus redoutables, un grand prédateur.A moins qu’il soit très vieux et bien malade, dans ce moment paisible onirique, si une petite souris ose montrer le bout de son nez, il se détend comme un athlète de saut en longueur et hauteur et terrasse l’imprudente.
Le chat résume à lui seul le bienfait des états sophroniques et hypnotiques. (empirisme)
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hotah,
ma femme connaît pas mal de choses à propos de sophrologie...qui est plus sa démarche comme aussi le reiki le shiatsu etc qu’elle expérimente sur moi ou les enfants le cas échéant...avec des effets visibles nets que j’ai constaté pour moi meme en cas de douleur physique...intense genre calculs biliaires avec douleur intense...et autre.
Voilà, chanceux, tu as tout sous ton toit. Les femmes savent, les hommes cherchent, c’est bien connu. Chez moi, il semble que ce soit le contraire, c’est moi qui cherche, enfin je le crois. C’est à dire que nous ne cherchons pas la même chose, mon épouse est religieuse, moi pas...et pour te plagier, (le point de suspension), de moins en moins.
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hotah,
Si enfin tu te laisses tenter par les recherches hypnotiques et félines, tu deviendras un matou amérindien, c’est à dire un cha pitre (avec plumage) -
Xenozoid 11 janvier 2015 19:24moi j’ai appris a suivre le flow, que j’ouvrais, apres je suis,la penseée n’est qu’un instrument
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howahkan Hotah 11 janvier 2015 19:30salut, tu peux en dire un peu plus ,si t’es dans l’humeur ?
merci
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Xenozoid,
Toujours laconique et un peu anglo-saxon, c’est à dire assez mystérieux. -
Xenozoid 12 janvier 2015 20:38pas ici pas maintenant,etc’est un peux well,a no truth
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howahkan Hotah 12 janvier 2015 11:26Salut Jack j’ai lu tes derniers post avec grande attention....
aujourd’hui je ne suis pas dans un jours à écrire....ni à dire.je repasserais par ici........
thanks for the sharing .-
howahkan Hotah 13 janvier 2015 10:37salut jack...........
j’aurais du être plus précis sur le mot intuition.....
ce qui n’est plus la pensée superficielle, celle que l’on utilise tout le temps à l’insu de notre plein gré, , est pour moi non consciente pour la dite pensée superficielle qui pense diriger nos vies, s vie, en être le maître,alors que !!!!!
en se prenant pour moi je...moi je qui est une sorte d’ assemblage hétéroclite de mémoires personnelles et collectives, de goûts et de désirs , de programmation par ,,, ???...etc etc..« moi je » ignore que en existant en tant que leader absolu il crée une zone non consciente pour lui meme......
la pensée non consciente ,par expérience qui se répète ,, me semble avoir un poids bien plus lourd sur nos vies que la pensée superficielle..une des rasons est que elle fonctionne sans que on le sache.........on retrouve ce schema dans la société..les vrais pouvoirs ne sont pas connus...le jours ou ils le seront , c’en sera fini d’eux....sauf que ils peuvent alors etre remplacé par d’autres si de comprehension profonde il n’y a pas..et c’est là un problème très serieux, à la fois individuel et collectif.......
exemple : je pense avoir peur de la mort ,en surface des choses....il m’ a été donné de clairement voir par deux fois que dans l’expression involontaire par la zone non consciente de la pensée que la pseudo peur de la mort est tout autre chose , il s’agit d’un désir absolu de continuité absolu.....qui est proche de la source du problème mis pas encore la source, de notre peur superficielle de la mort..ça n’est pas encore l’origine ultime ..l’origine ultime est dans le fonctionnement meme du programme de la pensée que j’appelle « analytical process », je suis plus familier en anglais sur ces sujets ,voila pourquoi l’anglais ici ....
supposons que ce que je dis soit une vérité donc valable pour tous meme si on ne le sait pas, et bien la pensée superficielle ne peut saisir cela en profondeur.,ce que je dis là elle ne peut le trouver. ....ni meme si saisir avec suffisamment de serieux et de profondeur pour aller au dela ,si un au dela il y a..
Trop limité pour vivre cette pensée est....elle est cependant vitale pour survivre.
Sa nature profonde est de tout dissocier en deux sans le savoir pour analyser,cela crée un analyseur et un analysé. ; qui sont une seule et meme entité..,conscient ,inconscient.......car la pensée se dissocie toujours en tant qu’observateur qui sait..Sans cela nous n’existerions pas,car il serait impossible de physiquement survivre.
là aussi sans avoir vu le fonctionnement du programme qui amène cela, on ne va pas saisir grand chose..bien que la pensée trouve toujours quelque chose à dire sur tout, tout le temps...
Je précise que je ne peux , pour moi par expérience ,chercher à connaître mon propre programme..l’est ce pour certains je ne sais pas...c’est le programme qui se découvre de lui meme dans certaines circonstances, là ou aucune quête n’existe ,y compris donc inconsciente...Pour aller vers là sans le vouloir, car la volonté ne peut que trouver ce qu’elle cherche et qu’elle connaît par avance donc, elle fonctionne sur des conclusions mêmes ignorées ,souvent ignorées d’ailleurs, à part vive la souffrance et le mécontentement total de vivre, je ne vois sérieusement aucune autre possibilité...ceci englobe bien sur les peurs etc etc
mon expérience de souffrance mentale extrême m’ a montré , systématiquement montré, que à chaque fois que la pensée superficielle pense trouver une cause à cela, elle est systématiquement totalement à coté de la plaque...mais à un tel point que la constante est simplement remarquable ..la pensée superficielle , n’a aucune solution aux problemes profonds humains, y compris a ceux qu’elle crée elle meme, car elle ne vit pas le problème mais comme toujours est en quête , et là elle est en quête de solutions à des problèmes qu’elle ne connaît pas..plus con tu meurs..
c’est bien ce qui pourrait arriver prématurément à l’espèce par disons un usage immodéré d’objets en forme de suppositoire et contenant un peu d’éléments radio actifs par exemple..ou autre chose de non previsible....
elle est un moyen vital de survivre par de vivre...elle est un outil, un moyen, et en tant que outil et moyen elle doit être utilisé par quelque chose d’autre..en l’absence de quelque chose d’autre cet outil humain a la propriété de travailler tout seul par défaut...sur son propre programme non relié à la source...autre spécificité de ce programme , il se divise en deux, moi qui sait et le reste de l’univers......moi est plus fort que l’univers...encore une fois cela correspond à des programmes précis qui induisent cela..
encore une fois sans découverte profonde indirecte et involontaire en utilisant un catalyseur qui est là déjà, de soi meme « je » est totalement largué tout en ayant la capacité de se construire un monde qui lui sied, il est faux mais il peut se sentir assez bien ,ce qui veut dire protégé de tout !!
c’est un monde virtuel pris comme le réel, le virtuel nécessaire encore une fois pour a survie, car il voit alors des moyens de survivre , vient de notre analyse ,et si bien utilisé il donne des moyens de survivre pas de tuer,ni de voler, ni de torturer , ne de mentir, ni de détruire etc ce programme ne fonctionne plus bien du tout fut une vision étonnante, forte, qui secoue et symbolique mais avec le sens...notre pensée devient de + en + rouillée, elle marche de + en + mal...en mode aléatoire quasi total aujourd’hui.
Ce monde virtuel de mon cerveau est isolé des autres sauf si je peux les utiliser et de la nature et de la vie aussi..........cette vie de souffrance était une étape prévue par ??? comme on n’y va jamais...................
ceci vient encore du fonctionnement de ce programme bien sur...A l’autre bout de la pelote de laine , on retrouve nos sociétés qui n’ont aucune idée de ce qui se passe à l’origine...ni meme qu’il y ait une origine d’ailleurs..on a compté sur des sois disant religions, la politique, le social, la pseudo science.......l’échec humain pour moi est patent..........depuis quelques millénaires deja...sauf ici et la on peut supposer
je suis le créateur de ma souffrance avant toute autre chose, et étant soyons honnête totalement idiot dans le sens premier du terme par rapport à moi meme et ignorant de mon « programme » et de ce qu’ il est , je n’ai aucune chance de résoudre mon problème de vie......ni le problème collectif......
tant que la pensée superficielle dirige, elle est aussi pour moi notre science bien aimée de certains , on en restera au pire qui cesse lorsque après avoir détruit et voler , pour re détruire et re voler il faut d’abord reconstruire.......on appelle cela la paix qui n’est en fait qu’un conflit qui se repose un peu pour mieux revenir...........
nous ne sommes meme pas égoïstes pour moi mais fuitistes...on a fait de la vie une fuite permanente sans a aucun moment le savoir......
l’excellent bouddha qui parlait d’ignorance en savait bien des chose il y a 2500 ans...progrès dit cependant cet humain là ...là encore cela correspond a une réaction conditionné par un sous programme...dont bien sur nous ne savons pas l’existence...
cet inconscient contient un programme autonome qui sait trouver et régler les problemes de la pensée superficielle et cachée......il ne marche plus..
quand à la connexion avec disons L’Univers , nous ni sommes pour strictement rien du tout......
ceci n’est absolument pas de notre ressort......mais nous sommes clairement équipés« pour le recevoir et être touché par »cela".....
tant que l’’analyse dirige, rien ne vient troubler l’état de dualité donc de conflit propre a ce programme,
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howahkan Hotah 13 janvier 2015 12:05Peu après cet écrit il m’est venu que nous mettons la primauté de l’individuel « moi je » là ou le collectif doit absolument primer, ce qui n’exclut pas l’individuel les deux étant lié en fait, et qui est la production collective des moyens vitaux de survie quels qu’ils soient...et que nous mettons du collectif qui prime là ou individuel doit primer, et qui est ma relation moi/moi.......
personne ,ni idée , ni théorie, ne méthode , ni psycho bal bla, ni religion, ni groupe, ni guru etc etc ne peut rien là ou l’individuel doit absolument être avant tout seul...c’est a dire en lui meme , là ou il va voir ce qu’il est..............
là aussi l’inversion est totale...
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hotah,
j’aurais du être plus précis sur le mot intuitionJe crois qu’il faut tenter de rendre plus conscient chaque terme ou concept. Pensée, Sentiment, sensation, intuition.
L’intuition est une fonction irrationnelle, celle du « devenir », la perception de ce qui « pourrait être » (l’avenir) ou de « ce qui a du être » le passé.
On pourrait définir les autres fonctions de la même manière. Ce qui ne présente pas vraiment d’intérêt.
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hotah,
je pense avoir peur de la mort ,en surface des choses.Vaste sujet.Une belle concision d’Henri Laborit :"La mort est pour l’individu la seule expérience qu’il n’a jamais faite et pour laquelle le déficit informationnel est total. Totale et définitive aussi l’angoisse qui en résulte puisque l’angoisse survient lorsque l’on ne peut agir, c’est-à-dire, ni fuir, ni lutter." -
hotah,
A l’autre bout de la pelote de laine , on retrouve nos sociétés qui n’ont aucune idée de ce qui se passe à l’origine, ni même qu’il y ait une origine d’ailleurs. On a compté sur des sois disant religions, la politique, le social, la pseudo science, l’échec humain pour moi est patent.Une réponse directe et différée à la fois :Même en écarquillant les yeux, l’Homme ne voit rien. Il tâtonne en trébuchant sur la route obscure de la vie, dont il ne sait ni d’où elle vient, ni où elle va. Il est aussi angoissé qu’un enfant enfermé dans le noir. C’est la raison du succès à travers les âges des religions, des mythes, des horoscopes, des rebouteux, des prophètes, des voyants extralucides, de la magie et de la science aujourd’hui. Grâce à ce bric-à-brac ésotérique, l’Homme peut agir. (Henri Laborit)
Pas étonnant que cet auteur ai pu faire l’éloge de la fuite, lui qui se laissait porter, s’abandonnait au courants marins et vents imprévisibles à bord de son voilier.
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hotah,
C’est à dire que nous butons sur le sens et la terminologie. Il faut parler de la même chose pour tenter une communication fructueuse. Les fonctions psychologiques sont conceptuelles, d’autant qu’elles sont à l’origine de l’analyse d’une personnalité, par exemple, selon comme elles s’articulent entre elles. Maintenant, dans le langage commun, l’exigence du sens et de la forme à moins d’importance.C’est d’ailleurs, en partie à cause des imprécisions, des approximations, des négligences verbales, que la communication est rendue difficile. C’est vrai que l’essentiel de la vraie communication est non verbale. Mais, même dans ce cas là, il y a toujours le risque d’imaginer l’autre, plutôt que de le rencontrer vraiment. Un arsenal de moyens performants ont été mis au point dans la seconde moitié du XXe siècle, pour des résultats globalement assez décevants.Je suis plutôt visuel, c’est à dire sensible aux images, couleurs, perspectives, votre icône me parle, le nom d’emprunt également...et pourtant, vous êtes autre, la relation est donc faussée, en partie par votre choix, mais aussi, à mon excès d’imagination.-
hotah,
Personne, ni idée, théorie, méthode , psycho bla bla, religion, groupe, guru etc ne peut rien là ou l’individuel doit absolument seul, c’est à dire en lui mêmeC’est à dire que nous naissons, vivons et mourons seul au monde, enfermés dans une structure biologique dont la raison d’être est de se conserver. Cependant, étrangement, la mémoire et l’apprentissage introduisent les autres dans cette structure. -
hotah,
Curieux, dans la perception de l’icône, j’observe que je t’ai vouvoyé alors que je te tutoie. Il y a donc une interférence entre l’image affichée et le personnage réel. Simplement pour souligner les complexités de la communication, surtout par ce moyen virtuel qui est le notre. Je crois que c’est un réel défi moderne. Il peut prendre des proportions dramatiques. Pour revenir à mon papier, qui n’est pas anodin. Dans l’actualité, la victimisation, la publicité, la manipulation et le pouvoir interfèrent en permanence et constituent un cancer qui peut anéantir le monde. -
hotah,
La méditation d’un seul, qui pourtant aime à se confier, représente il me semble la première démarche d’ouverture sur le monde. Certes, elle est introspective.Henri Laborit fait l’éloge de la fuite. C’est il me semble un moyen à la portée des plus humbles aux nantis, donné à tout homme désireux de cultiver une harmonie vitale.Quand nous étions enfants, pour certains d’entre nous, nous appartenions déjà aux personnages lunaires en partance pour l’astre des rêves et des songes. Déjà la société nous envahissait. Sur nos carnets d’écolier, des annotations, des jugements, nous assimilaient aux extraterrestres.Devenus grands, tout au moins par la forme, nous avons su garder et cultiver précieusement des activités simples et motivantes. Jardins secrets, violons d’Ingres, occupations qui nous restructurent tout en nous reliant secrètement à notre environnement familial, professionnel, économique, écologique. Pas d’abandon, mais un recentrage d’objectifs divers et interactifs.Notre vie prend sens, dans une vision globale et s’en trouve dynamisée.-
hotah,
Autrefois, il existait encore des paysans d’humbles conditions qui, du fond de leur exploitation, au creux d’une campagne oubliée, ne connaissaient la grande ville régionale que pour l’avoir visité deux ou trois fois dans leur vie. Ces êtres humains, aux conditions de vie difficiles, apparentés, quant à la forme, aux victimes de la société, dans un conditionnement apparemment critique, n’étaient pas dans l’inhibition de l’action qui conduit à la maladie (somatisation) quelquefois à la mort...pourquoi ? Parce qu’ils contrôlaient leur modeste environnement.-
howahkan Hotah 14 janvier 2015 15:20Salut jack , je me suis répandu sur le sentier de la guerre sur ce site entre autre....et je reviens ici ....dans l’oasis..
-------------------=====================tu dis : C’est à dire que nous naissons, vivons et mourons seul au monde, enfermés dans une structure biologique dont la raison d’être est de se conserver. Cependant, étrangement, la mémoire et l’apprentissage introduisent les autres dans cette structure.
psychologiquement seul.......je ne peux être seul au monde physiquement il y aurait alors non existence absolue.. ..je ne suis pas sur que la raison d’être biologique soit de se conserver à tout prix...j’ai vu ca vite l’autre jours pour la deuxième fois..il s’agirait que la pensée qui pour moi est un programme donc programmé avec un programme qui n’inclut pas de fin dans ce qu’ elle cherche,ceci a au moins deux conséquences,
une est que lorsque je rencontre principalement non consciemment le fait de ma mort,celle ci vient alors en opposition à ce principe parmi d’autres de la pensée ou il n’y a pas de fin en soi..la pensée a pour but de chercher dans la continuité, que ca dure le plus possible..genre abris pyramidale toujours là + ou - 5000 ans après..selon validité de la datation..
l’autre conséquence est que je vais être superficiellement tenté de croire sans savoir que ce qui est biologique a vocation a se conserver alors qu’il n’est pas impossible que tout simplement elle ait vocation a bien fonctionner
ce qui n’est pas du tout la même chose
comme nous essayons de mentalement fuir la mort en tant que fait qui va être là , ce qui se cache derrière cette fuite ne va jamais se révéler, or ceci s’est révélé par deux fois très profondément pour moi même la peur de la mort cache derriere elle l’antagonisme entre la continuité programmée du programme de la pensée et le fait que la vie n’est pas dans la continuité , la mort possible a chaque instant venant empêcher celasi ceci est compris seulement intellectuellement cela n’importe rien de particulier sauf plus de théories pour s’amuser avec , si cela est vécu profondément donc forcement involontairement , ceci va inclure des lors ce qui est inconscient donc touche des zones plus profondes de la pensée ...et là et bien : ca secoue tout le mental.......si j’ai alors peur de la mort ,je sais que derrière se cache une idée x de continuité non perçue...
ceci est un exemple..
ps je ne relis pas sauf fautes signalées en rouge et encore
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hotah,
je me suis répandu sur le sentier de la guerre sur ce site entre autre et je reviens ici, dans l’oasis.Plus l’on se perd dans la foule, plus l’émotion nous envahit et moins l’on existe dans notre identité. L’heure est grave, pour autant qu’elle fut un jour paisible. -
howahkan Hotah 14 janvier 2015 16:24tu dis :
Autrefois, il existait encore des paysans d’humbles conditions qui, du fond de leur exploitation, au creux d’une campagne oubliée, ne connaissaient la grande ville régionale que pour l’avoir visité deux ou trois fois dans leur vie. Ces êtres humains, aux conditions de vie difficiles, apparentés, quant à la forme, aux victimes de la société, dans un conditionnement apparemment critique, n’étaient pas dans l’inhibition de l’action qui conduit à la maladie (somatisation) quelquefois à la mort...pourquoi ? Parce qu’ils contrôlaient leur modeste environnement.oui..en Bretagne d’où je suis originaire , je me rappelle de membres de ma famille vivant en retrait ayant fait à peine 10 km au delà de leur ferme et qui ne parlaient que Breton.....mais je crois que c’est une erreur que de regarder le passé avec nos yeux de maintenant..d’autant plus qu’il n’est pas possible de connaitre leur état d’esprit....certes ils contrôlaient plus que nous leur environnement et la qualité de leur nourriture qui pour eux allait de soi bien sur...entre jardin et animaux de la ferme on y mangeait bien....il y avait en ces temps mais qui existe encore en Bretagne une vie collective assez dense...que l’on retrouve lors de pardon ......et fest noz ,mais aussi entraide agricole etc etc...
cela dit pour moi la Bretagne en tant que telle n’est plus..sauf ici et là.......ca reviendra forcement..le mondialisme a marche forcé est une hérésie si malsaine que en tant que telle elle ne verra pas le jours sous la forme voulu....
cela dit derriere cela je vois la marque de quelque chose qui force.........
L’univers ne peut laisser la pensée gagner est ce que je crois percevoir..ca sonne assez dément mais j’ai l’habitude...
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hotaH,
oui, en Bretagne d’où je suis originaire, je me rappelle de membres de ma famille vivant en retrait ayant fait à peine 10 km au delà de leur ferme et qui ne parlaient que Breton.Bizarre, je t’imaginais sioux, apache ou navajo, comme on se trompe quelques fois.Il est vrai que par certains côtés, tes aïeux étaient des conquérants assez pacifiques, quand il descendaient de leurs contrées nordiques en drakkars, à la recherche de terres plus douces et plus ensoleillées, ils se trouvaient sur le sentier de la vie.Ces ethnies celtes furent parmi les plus riches en agriculteurs bretonnants.Le passé, même lointain, explique le présent par son histoire, ce n’est pas là une manière de se perdre, nostalgique, dans un temps qui n’est plus, mais de tenter une explication du présent devenu. -
howahkan Hotah 15 janvier 2015 08:38La méditation d’un seul, qui pourtant aime à se confier, représente il me semble la première démarche d’ouverture sur le monde. Certes, elle est introspective.Henri Laborit fait l’éloge de la fuite. C’est il me semble un moyen à la portée des plus humbles aux nantis, donné à tout homme désireux de cultiver une harmonie vitale.Quand nous étions enfants, pour certains d’entre nous, nous appartenions déjà aux personnages lunaires en partance pour l’astre des rêves et des songes. Déjà la société nous envahissait. Sur nos carnets d’écolier, des annotations, des jugements, nous assimilaient aux extraterrestres.Devenus grands, tout au moins par la forme, nous avons su garder et cultiver précieusement des activités simples et motivantes. Jardins secrets, violons d’Ingres, occupations qui nous restructurent tout en nous reliant secrètement à notre environnement familial, professionnel, économique, écologique. Pas d’abandon, mais un recentrage d’objectifs divers et interactifs.Notre vie prend sens, dans une vision globale et s’en trouve dynamisée.
------------------------------------------------------------------------------------Salut Jack.........
« »de ce que j’ai vu et voit par expérience profondes et renouvelées« » pour moi meme, « »la fuite mentale« »« , appelée peur en fait, »« » n’est en fait pas possible et ne peut que créer des illusions mentales« »« disons conceptuelles, des images, des romans ou je suis le héros etc etc est une catastrophe terrible...elle est tout prés de la source qui crée ce monde mauvais à cause de la douleur de l’illusion à laquelle on croit sans savoir..et de la vaine tntative de fuir encore plus...or il me semble que tous ces mouvements sont illusoires , pas réels.....pendant ce temps ce que l’on croit ou essaye de fuir reste bien dans nos cerveaux ,mais dans une zone non accessible pour notre pensée superficielle..cette superficialité est vitale à un certains niveau dans la vie de tous les jours pour simplement un accès rapide aux info nécessaires pour la survie de tous les jours..le mot superficiel bon/mauvais ici n’est pas un avis mais un constat ..
en gros sans passer par la case souffrance, pseudo peurs ,ennuie,mécontentement etc et y rester sans rien attendre,ce qui a priori semble impossible pour la pensée....je passe une vie conceptuelle dans ma pensée et mes désirs,....il n’y a rien d’autre....
des milliers de livres ont été écrit là dessus....la pensée essaye de n’être pas la pensée.....je dis juste mon vécu......qui est aussi celui de personnes rencontrées sur le net ou dans le »réel"
très directement au cas ou ça parle a quelqu’un........ce que je dis ne parle pas à des gens à priori bien dans ce monde...........s’il en est.....je ne parle pas de bien être superficiel ici bien sur...tout est assez simple en fait...mais l’intellect a créé tant de rideaux que tout parait non seulement complexe mais incompréhensible...
la pensée analytique essaye d’y mettre de l’ordre, de créer son propre paradis..
ceci est la base de nos cultures ,l’a toujours été globalement,mais là avec la profusion d’objet ce mouvement s’est accéléré....pour certains-
howahkan Hotah 15 janvier 2015 09:10A propos de fuite, essayer pour x raison de ne pas fuir est encore plus vain, c’est comme d’imaginer le bonheur alors que je suis objectivement malheureux.........là encore si seule la pensée que j’appelle « analytical process » ,mots qui pour moi désigne mieux ce que je perçois,si seule la pensée est active........je suis toujours pris dans le piège analytique de la dualité...,
mais meme une explication assez claire, à supposer que derriere il y ait effectivement des choses vraies, ne sert pas a grand chose, c’est mieux que rien certes...mais pas assez...
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hotah,
... par expérience profondes et renouvelées, pour moi même, la fuite mentale, appelée peur, n’est en fait pas possible et ne peut que créer des illusions mentales...Le papier que j’ai sorti, à travers l’entête et la conclusion, nous parle des travaux de laboratoire, réalisés en leur temps par Henri Laborit.Ce chercheur multidisciplinaire cumulait les fonctions de Chirurgien, biologiste, spécialiste du système nerveux, inventeur de drogues psychotropes, philosophe « vulgarisateur » des neurosciences.Un comportementaliste d’avant garde.Le texte en soi fait référence aux travaux du psychologue américain Stephen Karpman.Tentative de synthèse entre comportementalisme (Laborit) et psychologie (Karpman). -
howahkan Hotah 15 janvier 2015 12:01je ne parle pas de travaux de laboratoire ce qui ne m’intéresse pas du tout pour moi meme et ceci délibérément...mais de vie réelle de tous les jours de chaque instant...dans l’interaction de chaque moment...avec tous ,avec les pensées elle meme, les violences, les contradictions, les désirs ,les peurs les terreurs etc etc la souffrance, le rêve de bonheur absolu, la guerre, la torture , la mort ,la mienne ,celle de mes enfants amis femmes ,la nature, des manuaire ,les plantes, les rochers, le vent, la pluie etc etc ....etc etc
la pensée adorerait modéliser la psyché donc elle meme pour la contrôler. pour en faire un autre jouet , comme une machine.......et faire bien sur encore pire si c’est possible..il y a entre la pensée et la non pensée une valve de protection...la pensée n’a pas accès à la non pensée , elle a accès a ce qui est mémorisé donc une partie seulement quand la non pensée est là, pour éventuellement rêver,analyser,utiliser etc....la pensée sera toujours limité à certains domaines pratique par programmation, matériels,physique, la non pensée qui n’est qu’une hypothèses si on n’a pas vécu cela ,par contre va avoir une incidence sur la pensée graduellement par la simple vision profonde de comment elle marche...pour moi meme je ne cherche jamais a savoir comment la pensée fonctionne, cela vient tout seul....le déclencheur fut d’être la souffrance sans rien en attendre du tout...derriere cette phrase simple se cache quelque chose de difficile a faire pour un humain..ne rien attendre...ceci est en opposition totale avec le but de la pensée qui attend toujours..comment faire, pourquoi meme le faire ?
quelle idée à la « con » !!!...
et bien justement ça n’est pas une idée, c’est déjà une non idée........la pensée croit qu’il y a moi et la souffrance encore une binarité....et si c’était faux ?? ..
si la pensée avait accès au contrôle de la non pensée..l’univers entier serait dans l’état des humains sur cette planète..ce serait un désastre...
voila ce qui est là pour moi...pour le moment, car les « choses » sont mouvantes..
salutations...
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hotah,
... par expériences profondes et renouvelées, pour moi même, la fuite mentale, appelée peur, n’est en fait pas possible et ne peut que créer des illusions mentales...Nommer une attitude, certes, mais étudier et observer les stratégies humaines en mesurant leurs effets sur la santé physique et psychique me semble important.Nous évoquions la fuite, c’est un réflexe de survie, qui s’impose dans certaines circonstances, c’est un moment de respiration et de réflexion qui peut permettre de revenir sur la scène de la vie avec une argumentation, un potentiel d’idées et de réalisations. Le bien être qu’il véhicule est essentiel, pour ma part, scientifiquement et tout simplement humainement, c’est celui que je choisis. -
howahkan Hotah 15 janvier 2015 14:27je saisis....oui. très bien.
la fuite pour moi n’est pas nécessairement du tout un réflexe de survie, la pensée analytique le traduit en ce sens..moi derriere la fuite je vois la pensée qui rencontre l’inconnu ....ou le connu qui est malmené donc qui n’est plus conforme à mes désirs..alors j’essaye de fuit ce que je ne veux pas voir..son opposé intellectuel est le pseudo courage par la force mentale ou physique .....
Dans le fond y a t’ il meme tentative de survie ou fuite de l’inconnu ? je n’ ai aucune réponse mais je ne suis pas sur de rien a ce stade...la question reste là en suspends....je ne cherche pas de réponse...je pourrais dire pourquoi mais c’est trop long et sans doute fastidieux..
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la fuite va amener l’humain en tant que celui qui apporte des solutions humaines par la pensée ,en general d’ailleurs le fait de fuir fait que elles ne sont plus liées au problème du tout,c’est inévitable...le problème reste alors enfouis...
la non fuite qui ne peut être decrite, ne pas fuir est non descriptible ,c’est une action précédée d’une très courte pensée vitale de renoncement à utiliser la pensée sous le poids de la douleur mentale, la douleur qui prends le relais,si elle est vécu elle n’est plus et là , à chacun d’y aller ou pas pour voir ce qui se passe alors...........douleur mentale qui devient de plus en plus dilué, de moins en moins forte plus on la saisis tôt, mais que l’on repère toujours comme signal d’erreur alors..carrément des le début..
et la les solutions se montrent d’elle meme par la vison du problème non provoquée par l’analyse ..je ne peux en dire plus car je ne cherche pas à analyser...sans laisser libre le catalyseur qu’est la douleur,qui au début n’est pas douleur du tout mais juste un signal de léger désagrément remarquable ,sans cela seule la pensée dirige le cerveau et va empêcher l’autre capacité de se mettre en route...ceci doit se passer non pas à la naissance mais vers l’age ou je commence a vouloir que les choses que j’aime durent......que ce soit conscient ou non conscient
je crois que je vais laisser notre discussion et échange là pour le moment...
c’est largement assez dense ...je ne pense pas que l’on puisse pour le moment apporter plus d’eau au moulin ...le media n’est pas l’idéal bien sur....
merci pour cet échange inattendu et impromptu...
au plaisir de te rencontrer à nouveau......
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Hotah,
la fuite pour moi n’est pas nécessairement un réflexe de survie, la pensée analytique le traduit en ce sens, moi derrière la fuite je vois la pensée qui rencontre l’inconnu ...ou le connu qui est malmené et n’est plus conforme à mes désirs.La rencontre de l’inconnu, évidemment, cela suppose une certaine confiance en soi. La socio-culture nous a formaté, le conditionnement peut être rassurant...mais limitant.Je souris car je pense à la stratégie amérindienne qui était en phase avec la nature. L’homme plus mystique, s’identifiait à son animal totem et se fondait instinctivement dans son environnement. L’expérience, l’ouverture de tous les sens, l’empirisme.Tu as l’icône guerrière et noble, mais ta culture est occidentale, d’où l’angoisse de l’inconnu. Dépasser cela serait l’indice d’une harmonie nature-culture. -
hotah,
Dans le fond y a t’ il même tentative de survie ou fuite de l’inconnu ?A ce propos, voici énuméré quelques tentatives de survie.Nous avons évoqué la fuite, dans une forme qui peut être créative. Mais l’agressivité générée, peut être orientée contre l’autre, ou contre soi même. Si l’on ne contrôle plus son univers cela peut aussi conduire à la dépression, la toxicomanie, voire même, la forme plus lourde encore, la psychose.La création est l’expression la plus élaborée, heureuse mais soumise à fluctuation.Globalement, la vie est difficile. -
hotah,je ne parle pas de travaux de laboratoire, ce qui ne m’intéresse pas ...mais de vie réelle de tous les jours, de chaque instant, dans l’interaction de chaque moment...,avec les pensées, les violences, les contradictions, les désirs ,les peurs les terreurs, la souffrance, le rêve de bonheur absolu, la guerre, la torture , la mort.Positionnement empirique ou les fonctions sensation, intuition et sentiment s’activent en prise directe avec la vie. Le travail de laboratoire semble gâcher votre plaisir, et pourtant, c’est celui qui peut atténuer les violences, les contradictions, les peurs, mais aussi les grands conflits qui ensanglantent l’humanité.En l’occurrence, ils nous démontre rationnellement que le système nerveux peut être responsable de tous nos actes, Le système de domination sociale prend toute sa signification. Ainsi se profile une philosophie qui établit des liens uniques entre biologie animale et organisation sociale. C’est à dire que ce serait pour vous l’opportunité d’accrocher les wagons de votre histoire au monde de notre temps...il semble que vous soyez parti. -
Le but de cet article était surtout de confronter les pôles sado-masochistes qui s’inscrivent dans la nature humaine, qui évoluent, mutent et se métamorphosent.
Ils se vivent dans l’intimité du couple, mais sur tous les plans de la vie humaine.Synthétiquement, d’après Denis Marquet
(Éléments de philosophie angélique)
Victime : bourreau en état d’impuissance.Bourreau : victime en état de toute-puissance.
Toute-puissance et impuissance étant les opposés de puissance.Ce qui nous éloigne de la vision binaire qui hélas prévaut toujours, car l’émotionnel qui la génère nous ramène toujours aux expériences de Henri Laborit.
Le mot « amour » donne bonne conscience, sans gros efforts, ni gros risques, à tout l’inconscient biologique. Il déculpabilise, car pour que les groupes sociaux survivent, c’est-à-dire maintiennent leur structure hiérarchique, les règles de la dominance, il faut que les motivations profondes de tous les actes humains soient ignorées. Leur connaissance, leur mise à nu, conduirait à la révolte des dominés, à la contestation des structures hiérarchiques. »
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howahkan Hotah 15 janvier 2015 08:55Bizarre, je t’imaginais sioux, apache ou navajo, comme on se trompe quelques fois.Il est vrai que par certains côtés, tes aïeux étaient des conquérants assez pacifiques, quand il descendaient de leurs contrées nordiques en drakkars, à la recherche de terres plus douces et plus ensoleillées, ils se trouvaient sur le sentier de la vie.Ces ethnies celtes furent parmi les plus riches en agriculteurs bretonnants.Le passé, même lointain, explique le présent par son histoire, ce n’est pas là une manière de se perdre, nostalgique, dans un temps qui n’est plus, mais de tenter une explication du présent devenu.
-----------------------------------------------------le passé explique une partie du présent en superficialité bien sur..en profondeur il n’explique pas la violence, ni les guerres, ni le vol du collectif, etc etc il y a des explications superficielle de tout cela, là aussi il y a des milliers de livres..elles sont importantes aussi si elles disent ce qui est vrai...tout ce qui est vrai est « bon »..voila pourquoi l’histoire est l’objet de tant de mensonges et contre vérités quand ça n’est pas totalement faux...ce qui est vrai est libérateur...c’est comme cela ! c’est dans la nature de ces choses..
si déjà la vérité superficielle apparaissait partout sur tous les sujets , ce monde tel qu’il est est déjà fini...ceci n’augurerait rien de la suite.....car le mouvement de découverte de ce qu iest vrai doit continuer et il va envahir le fait de vivre...comme il l’entends...
ces mots ne sont pas a prendre trop littéralement...c’est juste une tentative de dire ce qui est difficile a dire à un autre,surtout par clavier et internet interposé....
j’ai rencontré le sioux de mon avatar par deux fois avec pas mal de personnes qui organisaient ces rencontres ....en Bretagne ,justement...
voici ce qu’il en disait superficiellement...
Quels sont vos premiers souvenirs concernant la France ?J’y ai d’abord rencontré les soi-disant groupes de soutien des Indiens d’Amérique, mais ils se battaient comme des organisations politiques, alors je suis retourné en Allemagne. En 1985, je suis revenu en France à l’invitation de sympathisants originaires de Guingamp en Bretagne. En découvrant les voies celtes, j’ai vu la similitude existant entre natifs originaires d’Amérique et natifs d’Europe.Alors que je me trouvais avec des druides, l’un d’eux m’a demandé la signification du P inscrit dans mon nom, entre Archie et Fire. J’ai répondu « Perceval », appellation que m’avait donné ma mère, après un rêve... Ces gens m’ont offert des bracelets de sept feuilles de chêne, en me disant : « Bienvenue à la maison ! » Dans certains lieux, les Bretons ont accepté les sweat lodge et les quêtes de vision qui les connectent avec leurs origines.-
hotah,
Alors que je me trouvais avec des druides, l’un d’eux m’a demandé la signification du P inscrit dans mon nom, entre Archie et Fire. J’ai répondu « Perceval », appellation que m’avait donné ma mère, après un rêve... Ces gens m’ont offert des bracelets de sept feuilles de chêne, en me disant : « Bienvenue à la maison ! » Dans certains lieux, les Bretons ont accepté les sweat lodge et les quêtes de vision qui les connectent avec leurs origines.Belle histoire qui s’inscrit en forme de conte. Deux univers spirituels se rencontrent.-
hotah,
A propos de nos lointains ancêtre et pour expliquer vos affinités avec les bretons.En fait, « l’Homme de Kennewick » est un élément nouveau et important, qui s’ajoute à un ensemble d’indications qui suggèrent que pendant la période du Haut-Paléolithique, entre — 10 000 et — 35 000 environ, les Blancs — c’est-à-dire des hommes semblables aux Européens modernes — ne vivaient pas seulement en Europe, mais aussi dans une zone s’étendant de l’Asie du nord jusqu’au Pacifique. En Sibérie et dans d’autres régions orientales Ils furent finalement refoulés et absorbés par des peuples mongoloïdes-
Xenozoid 7 février 2015 13:15a la recherche de l’absurde,le dernier record,n’etant plus vraiment interactif, jack nous fait dans la recherche de l’absurde 2, ce qui devrait être une compilation des shadocks, de jesus mariejosef, et d’autres visions,je suis tout ouies....
vous avez vécus le chemin ?écartés en vous, vivez la vie-
Bonjour,
Je ne suis pas sur d’avoir bien compris votre intervention.Vivez la vie ?C’est ce que je fais quotidiennement, loin des concepts intellectuels, dans un site en forme de sanctuaire, la pleine nature. Entre contemplation et exercice physique en déclamant des poésies de La Fontaine, clin d’oeil à l’enfance. Les contreforts montagneux règnent sans partage et m’invitent à vivre humblement en Sisyphe microscopique.J’ai la chance, par nature, de rêver ma vie et vivre mon rêve./home/jack/Images/panorama-3.jpg -
« l’ultime disciple du philosophe Dionysos, l’éternel retour... » ...être soi-même, l’éternelle joie du devenir.J’ai beaucoup de sympathie pour Michel Onfray, l’homme et le philosophe,Un Nietzsche de notre temps, plus joyeux, plus près du réel et des gens simples.Excellent travail de déconstruction, pédagogie pour un vrai devenir. C’est un peu comme si l’on se retrouvait avec sa vie en pièce devant soi et qu’il nous serait donné de la construire à notre image. Curieux comme cela contrarie les modes et les formes de tous ceux pris, bon gré, malgré dans le carcan de la vie écrite.Il me rappelle la fable du laboureur et de ses enfant de Jean de La Fontaine....d’argent, point de caché, mais le père fut sage,il leur montra avant sa mort,que le travail est un trésor.Dieu merci, il est bien vivant, pour le bonheur d’une foule de gens. Bonne vie à lui. -
A propos de Michel Onfray et son anarchisme positif, mais aussi, son immense capacité au travail intellectuel documenté...Dans tous les cas de figures, pour le pire et pour le meilleur, le rationalisme s’impose car il se situe dans la conclusion même de chaque chose. Philosophique, scientifique, artistique, politique, humaine. Il est l’équation qui demeure, se transmet et s’applique à l’infini.(Dans la ligne de l’article). Il s’en ai pris un jour, à la manière de Nietzsche, à une idole intouchable pour les psychanalystes convaincus : S.Freud.Dans un premier temps, j’ai été un peu déstabilisé (l’image du père)-
Dans un second temps, la tempête passée, j’en ai compris le sens et la nécessaire justification.
Quand on touche une pierre angulaire, enfin pour certains, les retombées sont violentes, émotionnelles et mortifères. C’est la déconstruction nietzschéenne qui se poursuit à travers Michel Onfray. Cela ne manque pas d’efficacité et de panache...pas pour tout le monde.Et pourtant, c’est tout simplement salutaire.Pour aborder Freud, il commença par lire ses oeuvres complètes, des biographies, sa correspondance, le livre noir de la psychanalyse qui confronte les faits et les légendes sur ce personnage complexe et ambiguë qu’était Freud.C’est la contre histoire, une véritable bombe.-
Dans l’esprit du vitalisme nietzschéen, il créa l’université populaire de Caen avec des amis bénévoles comme lui. Le manque de savoir et l’un des maux du monde. L’enseignement de la philosophie fut offert gratuitement à tous.
Pour en revenir à Freud, qui eut le malheur de se trouver sur son chemin, il fut taxé de menteur, d’affabulateur, de destructeur de correspondance, hélas pour lui ce fut justifié, n’en déplaise.Seulement, on ne peut jeter l’eau du bain et le bébé. Freud le viennois, juif de surcroît, fut un défricheur, un éboueur dans un monde superficiel et finissant que l’on pourrait illustrer par l’excellent film de Visconti « Mort à Venise » avec en toile de fond l’adagietto de Gustav Malher qui vous place assurément un pied dans la tombe...mais d’une belle manière, la mort romantique.Une des erreurs de Freud est d’avoir voulu donner un statut de science à la psychanalyse. c’est un art d’interprétation, une espèce de genèse. Nous sommes en effet dans un empirisme qui induit mais prétend déduire. La science commence souvent comme ça. -
Bien avant Freud, Nietzsche et Marx...jusqu’au pentateuque hébraïque, le corps est central, puisque l’âme, selon la bible est le corps animé, n’en déplaise à Platon et aux chrétiens qui voguent sur le paganisme platonicien.
L’erreur de Freud est d’avoir pensé que la vérité c’était lui, alors qu’il ne fut qu’un passeur, méritant certes, mais un passeur dans un océan de penseurs.-
Et pourtant Freud suscite encore l’admiration d’intellectuels et d’artistes.
Une des raisons, est que l’on préfère les mythologies, les légendes qui nous séduisent, aux vérités qui nous inquiètent. Le grand séducteur en sait quelque chose dirait les chrétiens.Freud a su construire sa légende, ce grand amateur de prix Nobel.D’ailleurs, il se plaisait à dire que le monde avait connu 3 grandes blessures narcissiques.La première avec Copernic, la blessure de l’astronomie, la terre n’était plus le centre du monde, l’héliocentrisme devenait la vérité.La seconde avec Darwin, la blessure biologique, l’homme n’est pas le sommet de la création.Avec Freud, qui s’auto-congratule, le moi n’est plus maître en sa demeure. Troisième blessure, plus importante, psychologique, au coeur de la vie. De l’avis de ce personnage au fond paranoïde. Comme Napoléon, il se sacre de ses propres mains.Voilà donc l’opportunité de faire d’un fantasme personnel une vérité universelle...un délire.Au fond comme le site Jean Rostand dans « l’hérédité humaine », repris d’un essai « Palamedes, » du Pr Wettstein :« La réussite sociale est, en bien des cas, non la preuve d’une valeur personnelle, mais l’indice d’un manque de solidarité et d’altruisme, d’un excès d’ambition ou d’agressivité »-
@jack mandon "Connais tu un animal qui domine l’homme ?"
Le chien, dans pas mal de foyer ?
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