Productivisme et qualité ne font pas bon ménage. Un enseignement de masse comme celui que nous pratiquons ne peut mener qu’à la promiscuité, et que dire de ce qui est enseigné !
« Cette fosse commune de la vie qu’est la promiscuité ».
Jean Giraudoux. Pour Lucrèce ,1,2 Lucile.
Les enseignants devraient s’interroger sur le savoir : savoir pourquoi faire ? Pour plus d’intelligence, plus de bonne intelligence, pour un meilleur entendement entre les humains et les affaires humaines ; pour cela ou pour mieux manipuler, et pour plus de malignité ?
Sommes-nous plus intelligent avec notre pléthore de savoirs rationalo-positivo-technoscientistes ? Non, il semblerait que non car nous sommes toujours au fond de la caverne avec les ombres qui s’agitent et toujours aussi ignorant de l’Humain !
Dans tout ce cirque rationalo positivo économico technoscientiste : quand est-il du principe d’Humanité ? Quand est-il de la Déclaration Universelle des droits de l’homme et du citoyen ? Quand est-il du Pacte international des Droits économiques, sociaux et culturels, ratifié par la majorité des pays membres des Nations Unies ? Quand est-il des valeurs de la République ? Quand est-il de la Démocratie comme des États Nation qui la fondent ? Quand est-il de l’Organisation des « Nations-Unies » ? Quand est-il de l’Ontologie, de la Déontologie, de l’Éthique, de l’Altruisme : de tout ce qui fonde les progrès de l’Humanité ? Tout ceci se trouve renvoyé aux calendes grecques et aux oubliettes de l’histoire.
Visiblement, il y a un véritable précipice entre les belles paroles et les actes : entre les belles promesses et la réalité !
Dans cette civilisation, exclusivement rationalo technoscientiste, matérialiste et individualiste, ce n’est pas l’intelligence humaine qui prévaut mais sa malignité !