• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de philouie

sur Après « je suis Charlie », et maintenant que va-t-on faire ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

philouie 13 janvier 2015 10:35

Nous sommes libres de ne pas l’acheter, libres de le dénoncer et libres de nous y opposer, mais « avec des crayons », pas avec des kalatch.

C’est pourquoi je regrette beaucoup que la justice ne les ait pas condamné quand il était encore temps. Ce n’est pas que l’arsenal législatif ne le permettait pas mais il faut croire que la volonté politique n’y était pas.
Contrairement à ce qu’affirme beaucoup de gens ici, le délit de blasphème existe bel et bien en France mais uniquement lorsqu’il s’agit d’un blasphème à l’encontre des symboles de la République. République qui est aujourd’hui, de fait, la religion de la France.
Essayez de vous torcher dans le drapeau français et vous verrez si vous n’êtes pas puni. Ainsi la république accepte pour les autres ce qu’elle interdit pour soi.
 
On plonge un crucifix dans de la pisse et on appelle ça de l’art.
 
des activistes venus d’un pays étranger font scandale dans nos églises et on appelle ça de la liberté de manifester.
 
Mais c’est de la folie pure. de la folie parce que c’est de la négation de l’autre.
 
c’est imposer soi et refuser à l’autre d’avoir des croyances différentes, des valeurs différentes, c’est ne pas le respecter, c’est faire comme s’il n’existait pas, en fait c’est vouloir le tuer.

L’interdiction de la caricature des choses sacrées existe dès les débuts de l’église , ainsi :

"Les gouverneurs de province interdiront aux juifs d’incendier Aman lors d’une de leurs fêtes solennelles, en souvenir de son ancien châtiment, et de brûler une sorte de simulacre de la sainte Croix dans un esprit sacrilège pour se moquer de la foi chrétienne, pour qu’ils n’introduisent pas dans les lieux qui leur appartiennent le signe de notre foi."

(Code Théodosien XVI, introduction et notes de Roland Delmaire, les éditions du Cerf, 2005.p. 395)]

peut-on comprendre qu’il s’agit là d’une loi de paix entre les communautés ?
 
peut-on comprendre que la provocation est la voie de la haine et non la voie de la paix ?


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès