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Commentaire de ETIENNE

sur Ça veut dire quoi « je suis Charlie » au fait ?


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ETIENNE 14 janvier 2015 16:53

Cessez vos fables Massada, vos mythes apocryphes.
Avant la 1ère guerre mondiale il y avait une population sédentaire dans la région appelée Palestine et dominée par l’empire Ottoman. Il y avait donc des gens, une structure sociale (nécessaire dans un vaste empire), une économie, une culture, une agriculture. La population juive devait alors représenter 10% de la population et étaient ethniquement originaire de la région, comme les musulmans et les chrétiens, à l’inverse des colons qui sont arrivés par la suite.
Durant la guerre, devant la fin annoncée de cet empire ottoman, les anglais ont noué une alliance avec les arabes en leur promettant l’ensemble de la région contre leur révolte contre l’autorité ottomane. Parallèlement, les mêmes anglais promettaient aux juifs (Lord Balfour dans sa lettre adressée à Rotschild en 1917) la création d’un foyer national juif. Certains affirment que la contrepartie étaient la mobilisation des juifs d’Amérique en faveur de l’entrée en guerre de l’Amérique. Dans le même temps ils assuraient aux français une présence, notamment en syrie et à Mossoul.
Il s’agissait du démantèlement d’un empire, et les anglais, comme les français et les sionistes voulaient en profiter.
Il y a finalement eu la période de la Palestine mandataire, gérée par des mandats attribués par la SND, ancêtre de l’ONU. Il n’échappe à personne que le droit des peuples à disposer d’eux mêmes n’est pas une option envisagée, il s’agit de légitimer juridiquement des présences coloniales sur la dépouille d’une empire déchu. Les francais et les anglais y ont trouvé leur compte.
Durant le mandat attribué aux anglais sur la Palestine, ils ont largement favorisé l’implantation des colons juifs au détriment des populations autochtones, fermant les yeux sur les exactions commises par les sionistes et réprimant ces maudits arabes qui avaient l’outrecuidance de vouloir rester chez eux et vivre comme ils l’avaient toujours fait.
Puis vint 1948, la catastrophe, l’annonce d’un désastre humanitaire et d’une immense déstabilisation de la région,


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