Je regarderai Bensaïd, avec grand bonheur.
J’étais très jeune en 68, mais je ne m’en suis jamais remise ; j’ai vécu, comme baba et non comme bobo jusqu’ici, comme ça ! Je ne me renie pas donc !!
J’ai été longue à comprendre’,- puisque nous l’avions expérimenté, et pas à la manière hippy communautaire, mais plus en liens, entraide, entreprise commune, culturelle ou pratiques- à comprendre puis à admettre que c’était fini ! Je reste dans ce registre et je rencontre de belles gens, mais l’oppression m’oppresse, la répression me réprime, et l’absence de confiance et de liberté me désespèrent !
J’ai opté pour le quotidien, ce temps qui fait la vie, j’ai opté pour la campagne, à défaut de nature, les bêtes, et la non violence, moi qui puis être remplie de violence !
C’est drôle, moi qui suis susceptible comme pas deux, je n’ai pas ressenti son côté pourfendeur de 68, à Aldous !
Mais c’est vrai que mon tempérament ne m’a jamais entraînée vers cette « liberté » là ; le moi je vaux tout qu’elle est devenue !! Plutôt le contraire, pour tout dire !
Cet air de famille, cette reconnaissance d’espèce que ne manquent pas de reconnaître ceux qui sont restés fidèles, les irrécupérables ou les irrécupérateurs !!
(Bon mon com est imbitable ! tant pis ; il ne faut pas chercher à faire de liens !!!)