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Commentaire de Emmanuel Aguéra

sur #JeSuisCharlie : merci Jacques Sapir et Olivier Berruyer


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Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 15 janvier 2015 01:21

Quelles sont les limites par exemples à poser à la liberté d’expression au lieu de vous demander qui mène le monde ?
Que les gens se regroupent pour partager un choc et un deuil est il choquant ?
Qu’ils profitent de cet instant pour clamer un attachement à des valeurs, fussent-elles soutenues ou même proposées par les gouvernants, quelle importance ?
Que des mesures soient prises pour éviter ou minimiser le risque de nouveaux exploits est-il choquant ?
Doit-on attendre de la part de telles mesures qu’elles facilitent nos allées et venues ou laissent les réseaux à eux-mêmes ?
.
Oui il y a des mesures de police à prendre, mais évidemment, ce ne sont que les pansements.
Il y a nos bombes au moyen orient, il y a l’uranium au Niger, le Bois au Gabon, mais il y a aussi sous nos yeux nos ghettos à raser, nos écoles à rebâtir, notre chômage à partager, on est d’accord, y’a du taf. Mais vite, avant que les mosquées ne soient toutes brûlées, car pendant que vous chercher à déstabiliser le NWO et le Bilderberg de mes deux, c’est ce qui se passe, et si ça ne s’arrête pas, il n’y a pas longtemps avant que chaque carrefour ne devienne une scène d’horreur potentielle. Car chacun de ces actes anti-musulmans perpétrés au nom de l’amalgame musulman = islamiste, que tous refusez de traitez de front, plante la graine de la révolte aveugle.
Alors, Charlie ou pas, je sais bien que c’est très gratifiant de se gargariser à refaire le monde, mais j’ai peur que ce ne soit pas ce combat qui vous, ni nous, aidera.

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