@ Tic Tac
L’interêt général, c’est la Concorde ; car la Concorde débouche sur l’Harmonie.
Voyez cela esthétiquement, comme une symphonie. Vous voulez qu’elle soit belle ? Il faut donc que tous les instruments (les individus) soient accordés. Et pour ce faire, il faut un diapason ; ce diapason, c’est la DDHC 1789.
Nos prédécesseurs l’ont stipulé dans le préambule : nous fixons les bornes au vivre en commun et cela de façon juste, afin que chacun ne soit avantagé et que nul ne soit lésé. Nous fixons cette esprit de façon simple afin que chacun puisse comprendre. Sache que chaque fois que tu dépasses ces bornes, tu crées le malheur public.
Le Peuple est une entité ; ce n’est pas la populace. C’est la fraction qui pense qu’il ne peut y avoir de vie commune paisible (de Concorde) hors de cet interêt général. Quiconque pense cela appartient au Peuple ; quiconque le dénigre n’est que populace.
Pour ces raisons, un et indivisible car tu ne peux modifier ce socle sous peine de modifier l’équilibre ou détruire. Cela a été conçu comme un mécanisme d’horlogerie.
’C’est oublier que chaque décision prise heurte autant qu’elle favorise, que l’intérêt de l’un n’est pas l’intérêt de l’autre.’ : les interêts particuliers/égoïstes sont différents ; mais l’interêt commun, général est un. C’est à chaque individu de le vouloir et normalement il peu le vouloir sans crainte car d’une part, l’interêt général étant le m^me pour tous, quel qu’il soit, il ne lèse ni ne désavantage ; et en second lieu, éduqué, conscient, souverain, chacun est capable de voir si l’on se trompe ou si l’on trompe.
« Une idée irréalisable ? » = cela a été fait, me semble-t’il. Il suffit de vouloir et il apparait que nos prédecesseurs ont su mettre de côté leurs désirs personnels à chacun pour s’unir et renverser l’Ordre ancien. Et la réalité, c’est qu’on nous a légué un trésor et nous l’avons dilapidé.