Alban dousset
Content que vous apprécier l’humour, la marque d’un esprit ouvert
« La moquerie ne conduit que très rarement à la sagesse »Dites vous.
Le « rarement » est intéressant.
Il fait référence à ce qui n’est pas coutumier. Et effectivement, nous traversons quelque chose d’exceptionnel.
Un épisode de notre histoire assez sombre, et qui risque de le devenir de plus en plus si nous réagissons pas.
Des forces contraires à notre raison et à nos principes situées aux marges, quoique de moins en moins, font prosélytisme, se font menaçantes, cherchant à nous imposer leur mode de pensée.
Il faut sortir charlie de l’anecdote. Tout cela n’est pas qu’une histoire de fesses, de prophète irritée. On cherche simplement à tester nos limites. Cette histoire n’est qu’un prétexte, une sorte de crash test.
L’islam radical c’est vrai repose sur des diktats, qui sont à peu les même que l’on peut trouver dans n’importe quel système totalitaire. S’il y a une chose commune à tous ces modes de prêts à porter, c’est bien le manque d’humour. Depuis Rabelais, on n’a pas jamais dans notre pays abandonné le bon gros rire, qui balaye ces attitudes convenues, que privilégient les despotes, amateurs de garde à vous.
Charlie chaplin avait bien compris, dans « le dictateur », que c’était une très bonne arme pour casser l’image du nazisme. Car on parle bien d’image, et de représentation. Le salafisme,qui a trop bien compris ce qui se passait là, réagit où il se sent en danger.
C’est pour cela que les images de charlie sont devenus maintenant au delà ce qu’elles représentent, une sorte de symbole de la liberté d’opinion.