Pourquoi suivent-ils Charlie ?
Tandis que les « je suis Charlie » prolifèrent sur Facebook, je me souviens que le verbe "être" et le verbe "suivre" se conjuguent de manière identique à la première personne du singulier.
Dans la première compréhension que j'avais du message "je suis Charlie", je pensais qu'il s'agissait du verbe être et, à travers lui, d'un moyen de partager la peine de Charlie et de revendiquer la liberté d’expression dont usait ce journal.
A présent, je me demande s'il ne s'agit pas de « suivre » Charlie dans ses pires provocations à l’égard des religieux ou de « suivre » les pouvoirs publics afin qu'ils nous protègent de ce qu'a subi Charlie…
Dans l’esprit de ceux qui ont relayé les « je suis Charlie », il s’agissait certainement du verbe être. Le langage a une sagesse qui lui est propre. La nature polysémique de cette phrase élémentaire fait naître en moi un fort sentiment mêlant crainte et déception :
J'ai terriblement sous-estimé l'instinct grégaire, l'aisance avec laquelle on manipule et conditionne les masses pour les conduire là ou elles n'iraient normalement pas.
Ce sentiment me conduisit à échanger avec des « Je suis Charlie » :
« J’aurais eu de la crainte et de la déception si personne ne réagissait, si personne n'était choqué, si personne n'avait ressenti le besoin de se rassembler. » me dit un « Je suis Charlie ».
Si cela peut te rassurer, j’ai été choqué et effrayé par cet attentat.
Cependant, si on ne décide jamais de ses propres sentiments, on peut éventuellement les comprendre. L’empathie permet de modérer ou d’amplifier les sentiments d’autrui en fonction des nôtres et réciproquement.
- Comprendre ma crainte,
« Voir de la manipulation partout, c'est ça qui est décevant et flippant » me dit le « Je suis Charlie ».
Et pourtant, ma plus grosse crainte découle de l’ingénierie sociale, c’est-à-dire de la manipulation politique/médiatique qui découle et qui découlera de cet attentat.
1/ Une manipulation morale
« […] ces cérémonies de commémoration ne sont pas triviales. Derrière leur paravent de neutralité positive, elles sont des actes symboliques performatifs. Ces cérémonies nous enseignent quelles vies il convient de pleurer mais aussi et surtout quelles vies demeureront exclues de cette économie moderne et humaniste de la compassion. »[1]
Pour le dire plus concrètement, ces cérémonies (fortement médiatisées) indiquent quelles vies il convient de pleurer, quelles vies perdues il convient d’ériger en martyr, quels fronts de la liberté d’expression sont bons à défendre (et lesquels doivent être condamnés).
>> Probablement, un mouvement « je suis gazaoui » au lendemain du bombardement d’une école de l’ONU à gaza, n’aurait pas connu la même « émotion médiatique et politique »
>> Probablement, si Dieudonné et sa famille avaient été sacrifiées sur l’autel de l’extrémisme, le mouvement « je suis Dieudonné » n’aurait pas non plus connu une « émotion médiatique et politique » comparable (avec un François Hollande en tête du cortège…)
C’est dans cette dynamique que les journalistes n’hésitent pas à désigner et condamner explicitement les mal-pensants en déclarant : « C’est justement ceux qui ne sont pas Charlie qu’il faut repérer. Ceux qui, dans certains établissements, ont refusé la minute de silence. Ceux qui balancent sur les réseaux sociaux. Ceux qui ne voient pas en quoi ce combat est le leur. Et bien ce sont ceux-là que nous devons repérer, traiter, intégrer ou réintégrer dans la communauté nationale et là, l’école et les politiques ont une lourde responsabilité »[2]
C’est également dans cette dynamique que Dieudonné sera placé en garde à vue (pour apologie contre le terrorisme) après avoir usé de sa liberté d’expression pour déclarer « Je suis Charlie Coulibaly »[3]. Il s’agit pour l’idéologie dominante de redessiner les contours de la liberté d’expression avec d’un coté la bonne (celle qui consiste à outrager le christianisme et l’islam) et la mauvaise (celle qui consiste à dénoncer certains aspects du terrorisme et du sionisme…).
2/ Une manipulation politique
Je sais qu’être suspicieux vis-à-vis de certaines versions officielles est « décevant et flippant » pour ceux qui adhèrent à ces mêmes versions. D’une certaine manière, nous sommes tous conditionnés à redouter ces « théories du complot » et les « complotistes » qui les profèrent[4].
A ce jour, je n’ai aucune conviction sur les commanditaires réels de cet attentat à Charlie Hebdo (et leurs éventuelles complicités) et je reconnais que certains éléments (tels que la carte d’identité oubliée dans la voiture) sont relativement troublants et mériteraient une analyse plus approfondie[5].
Néanmoins, je suis certain que les attaques sous faux drapeaux sont des constantes factuelles à travers l’histoire[6]. L’existence de ces opérations scabreuses afin de déclencher des guerres et de manipuler l’opinion me suffit pour admettre qu’une complicité minimale de l’État est une éventualité significative dans le cas des attentats de Charlie Hebdo.
Cette suspicion d’un « false-flag » est particulièrement renforcée vu l’orchestration médiatique massive, les comparaisons systématiques avec le 11 septembre et les États-Unis ainsi que la disproportion des réactions émotionnelles[7].
- Comprendre ma (plus grosse) déception
Cet été, lors des bombardements à gaza, j’ai changé ma photo de profil avec celle d’un petit juif tenant un drapeau palestinien. Cette expression de mon indignation face aux massacres de l’armée Israélienne était relativement autonome et ne procédait pas d’un mouvement unifié.
« Il n'y a pas à accorder plus de valeurs à une vie humaine qu'à une autre » me dit un « Je suis Charlie » pour s’indigner de mon indignation trop « modérée » pour les attentats de Charlie Hebdo.
Ce point de vue est strictement objectif et égalitaire. Malheureusement, notre réalité d’être humain est beaucoup plus subjective. Par exemple, si l’on te demandait si tu préférerais voir mourir tes proches (enfants/conjoint/parents) ou un inconnu, je pense que tu répondrais « un inconnu » au lieu de répondre « il n’y a pas à accorder plus de valeurs à une vie humaine qu'à une autre ».
« si tu considères que l'être humain est subjectif, qu'il aura plus d'émotions pour la perte d'un être proche que pour celle d'un inconnu, cela revient à dire qu'il est logique que les Français, subjectivement, soient plus touchés par la perte de compatriotes qu'ils "connaissent", morts en France donc "chez eux" plutôt que la mort d'enfants qu'ils ne connaissent pas dans un pays qui leur est étranger.... ? » me répliqua le « je suis Charlie ».
Le fait d'avoir « plus d'émotions pour la perte d'un être proche que pour celle d'un inconnu » est une illustration de ce qu'est la subjectivité. Personnellement, je ne me sens pas beaucoup plus proche d'une victime française que d'une victime non-française (disons seulement légèrement plus proche). En revanche, je me sens beaucoup plus proche d'une victime « innocente » dont le seul tort est d'être née au mauvais endroit au mauvais moment (par exemple, des enfants palestiniens dans une école de l'ONU) que d'une victime dont l'activité quotidienne consiste (selon moi) à attiser les haines communautaires de manière stérile (par exemple, les dessinateurs de Charlie Hebdo)[8].
C’est ici que niche ma déception : dans le fait qu’une si grande partie de la population soit si facilement manipulable, que son instinct grégaire soit si puissant et que sa raison soit si faible. Cela tient probablement à ma personnalité : j’exècre l’indignation standardisée comme je vomis la pensée unique.
C’est l’aspect fulgurant et moutonnier du phénomène qui me désespère. Selon moi, ce phénomène est essentiellement dû à l’influence colossale des médias dominants sur l’opinion publique. —> Une influence colossale que j’avais grandement sous-estimée : c’est l’origine de cette « plus grosse déception ».
- Comprendre Charlie et la liberté d’expression
Avant de critiquer Charlie Hebdo, il est de bon ton de signaler que je m’associe à la douleur de leurs familles et que je condamne toute forme d’assassinat (pour des raisons militaires, morales, politiques, passionnelles…). Bref, j’aime la vie et les gentils.
1/ Un symbole de la liberté d’expression ?[9]
Extrait d’un article de libération datant 1996[10] : « Cavanna, Val et Charb (trois piliers du journal Charlie Hebdo) débarquent en estafette dans une annexe du ministère de l'Intérieur. Dans leur coffre, des cartons remplis de signatures qu'ils apportent à un conseiller de Jean-Louis Debré. En huit mois, 173 704 personnes ont répondu à l'appel « pionnier » de l'hebdomadaire pour demander l'interdiction du Front national. »
Demander l’interdiction d’un parti politique : en matière de liberté d’expression, on a vu mieux.
Philippe Val devient rédacteur en chef de Charlie Hebdo en 1992, puis directeur de la publication en 2004. Pour situer le personnage, Philippe Val est notamment la proie d’un lapsus qui lui fera dire, au sujet du conflit Israélo-palestinien : « On veut tous la paix contre les territoires occupés »[11]
Au chapitre « censure » de son article wikipédia, voici ce que l’on peut lire :
« Philippe Val a été accusé d'actes de censure, par exemple lorsque le dessinateur Lefred-Thouron démissionne de Charlie-Hebdo après un dessin refusé sur l'« affaire Patrick Font », celui-ci étant impliqué dans une affaire de pédophilie (dessin finalement publié la semaine suivante dans Charlie Hebdo). En 2000, un article d’Olivier Cyran est retouché. Celui-ci relate un dialogue entre le réalisateur Pierre Carles et le groupe Zebda et un passage dans lequel une critique contre le journal est supprimée. Plus récemment, le journaliste d’investigation Denis Robert a accusé Philippe Val d’interdire la parution dans Charlie Hebdo de tout article mettant en cause la multinationale Clearstream, dont l’un des avocats, Richard Malka, est également celui de l’hebdomadaire. »[12]
Le 2 juillet 2008, Siné, un dessinateur historique de Charlie Hebdo publie le texte suivant dans l’une de ses brèves humoristiques : « Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l'UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! »[13]
Selon Philippe Val, il s’agit ici de propos antisémites qui relèvent d’un excès de liberté d’expression. Dans une lettre d'excuses, finalement non publiée, Siné explique que c'est la conversion à une religion, quelle qu'elle soit, qu'il condamne, ainsi que « la fascination de la famille Sarkozy pour le fric ». Ces arguments n’empêcheront pas Philippe Val de lui annoncer son licenciement, le 15 juillet 2008. La justice donnera raison au dessinateur Siné puisqu’elle condamnera le journal « à verser 40 000 euros de dommages et intérêts à Siné pour rupture abusive de contrat. Le communiqué judiciaire doit être publié sur un bandeau de 15 centimètres en une de l'hebdo. Charlie Hebdo fait appel, et en décembre 2012, la cour d’appel de Paris confirme la condamnation et augmente le montant des dommages et intérêts à 90 000 euros. » [14].
Lorsque l’on aborde la question, Siné évoque les relations entre certains dessinateurs de Charlie Hebdo et le pouvoir politique.[15]
2/ La liberté d’expression comme notion juridique.
La liberté d’expression est un droit que nous avons acquis.
Les pouvoirs publics sont notamment en charge du respect de nos libertés publiques (parmi lesquelles la liberté d’expression) et de l’intégrité des personnes.
Luz, un dessinateur de Charlie Hebdo (survivant puisque absent au moment des faits) indique que : « Les médias ont fait une montagne de nos dessins alors qu’au regard du monde, on est un putain de fanzine, un petit fanzine de lycéen. Ce fanzine est devenu un symbole national et international, mais ce sont des gens qui ont été assassinés, pas la liberté d’expression ! Des gens qui faisaient des petits dessins dans leur coin. »[16]
Tout comme Luz, je pense qu’il est fondamental de distinguer :
- Les entraves à la liberté à la liberté d’expression : c’était le cas il y a un an avec l’interdiction du spectacle de Dieudonné à Nantes.
- Les atteintes à l’intégrité des personnes : c’était le cas lors des attentats de Charlie Hebdo.
Il me semble gravissime de confondre la liberté d’expression (qui nous touche tous, qui est une liberté publique) et un assassinat moral/politique (qui ne touche que les victimes).
Par nature, la liberté d’expression (une liberté publique) ne peut qu’être menacée par les pouvoirs publics et/ou la force publique.
Par nature, le terrorisme et les attentats menacent notre sécurité et notre intégrité physique.
- La ligne éditoriale de Charlie Hebdo
Voici un extrait du billet lapidaire d’Olivier Cyran qui a travaillé pour Charlie Hebdo entre 1992 et 2001 :
« Raciste, Charlie Hebdo ne l’était assurément pas du temps où j’y ai travaillé. En tout cas, l’idée qu’un jour le canard s’exposerait à pareil soupçon ne m’a jamais effleuré. Il y a avait bien quelques franchouillardises et les éditos de Philippe Val, sujets à une fixette inquiétante et s’aggravant au fil des ans sur le « monde arabo-musulman », considéré comme un océan de barbarie menaçant de submerger à tout instant cet îlot de haute culture et de raffinement démocratique qu’était pour lui Israël. Mais les délires du taulier restaient confinés à sa page 3 et ne débordaient que rarement sur le cœur du journal qui, dans ces années-là, me semblait-il, battait d’un sang plutôt bien oxygéné.
À peine avais-je pris mes cliques et mes claques, lassé par la conduite despotique et l’affairisme ascensionnel du patron, que les tours jumelles s’effondrèrent et que Caroline Fourest débarqua dans votre rédaction. Cette double catastrophe mit en branle un processus de reformatage idéologique qui allait faire fuir vos anciens lecteurs et vous en attirer d’autres, plus propres sur eux, et plus sensibles à la « war on terror » version Rires & Chansons qu’à l’anarchie douce d’un Gébé. Petit à petit, la dénonciation en vrac des « barbus », des femmes voilées et de leurs complices imaginaires s’imposa comme un axe central de votre production journalistique et satirique. Des « enquêtes » se mirent à fleurir qui accréditaient les rumeurs les plus extravagantes, comme la prétendue infiltration de la Ligue des droits de l’homme (LDH) ou du Forum social européen (FSE) par une horde de salafistes assoiffés de sang. Le nouveau tropisme en vigueur imposa d’abjurer le tempérament indocile qui structurait le journal jusqu’alors et de nouer des alliances avec les figures les plus corrompues de la jet-set intellectuelle, telles que Bernard-Henri Lévy ou Antoine Sfeir, cosignataires dans Charlie Hebdo d’un guignolesque « Manifeste des douze contre le nouveau totalitarisme islamique ». Quiconque ne se reconnaissait pas dans une lecture du monde opposant les civilisés (européens) aux obscurantistes (musulmans) se voyait illico presto renvoyé dans les cordes des « idiots utiles » ou des « islamo-gauchistes ». […] Le pilonnage obsessionnel des musulmans auquel votre hebdomadaire se livre depuis une grosse dizaine d’années a des effets tout à fait concrets. Il a puissamment contribué à répandre dans l’opinion « de gauche » l’idée que l’islam est un « problème » majeur de la société française. Que rabaisser les musulmans n’est plus un privilège de l’extrême droite, mais un droit à l’impertinence sanctifié par la laïcité, la république, le « vivre ensemble ». »[17]
Sur son blog, Olivier Berruyer déclare que :
« Je ne suis pas Charlie, car je ne suis pas tout ça, moi je préfère que les gens soient – quand c’est possible – respectés, et qu’on travaille à rapprocher plutôt qu’à diviser.
Car je suis désolé, alors que plein de dessins de Charlie sont d’une intelligence extrême, la plupart de ceux-ci, ceux qui ont causé tant de problèmes et de dégâts, ne sont pas drôles, ne véhiculent aucune message, ne poussent pas à la réflexion : ce sont de simples provocations gratuites, sans talent, destinées à choquer, humilier, blesser (je ne dis pas non plus qu’il faudrait les interdire, bien entendu). »
Je rejoins largement les propos d’Olivier Berruyer que je relèverais avec un zeste de radicalité :
J’ai le droit de penser que Charlie Hebdo était un torchon dont l’essentiel de l’activité (présente) se résume à stimuler le choc des civilisations en stigmatisant les musulmans.
C’est ma liberté d’expression et d’opinion que de préférer m’émouvoir d’une école de l’ONU rasée par les bombes (non conventionnelles) de l’armée israélienne plutôt que de déplorer l’assassinat politique de quelques scribouillards médiocres, soumis à l’idéologie dominante dont l’essentiel fonds de commerce était la provocation religieuse et les moqueries stériles.
>> Voilà pour ma liberté d’expression et mon vomi de la pensée unique !
Conclusion
Sur son blog philolog, Tristane Banon m’avait appris à dissocier la tolérance et le respect. La tolérance était, d’après ses mots « une petite vertu »[18]. Dans une société plus apaisée, nous devrions emprunter à la tolérance que nous exigeons des musulmans pour donner au respect que nous leur devons.
J’achève généralement mes vidéos par le précepte Spinoziste « Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre ». Son corollaire négatif serait probablement : Respecter, espérer, aimer et ne pas méconnaître. La moquerie ne conduit que très rarement à la sagesse. Je suis certain que vous non plus n’avez pas besoin de dessiner le prophète en levrette pour bien vivre.
C’est pourquoi, j’en appelle au respect des croyances.
C’est pourquoi, je ne suis pas Charlie.
- La page Facebook dédiée à mes articles et mes vidéos : https://www.facebook.com/articlesalbandousset
- Ma page Rutube : http://rutube.ru/video/person/655112/
- Mon compte Twitter : https://twitter.com/AllBandit
- Mon compte Agoravox TV : http://img.agoravox.tv/auteur/human-iste
- La playlist de « Cause Toujours » qui relaie mes vidéos sur YouTube : http://www.youtube.com/playlist?list=PL9IQXC7V-4xNAcMTn9e934lgc_yYLSXTK
[1] Extrait du blog de Mathias Delori sur Médiapart : http://blogs.mediapart.fr/blog/mathiasdelori/080115/ces-morts-que-nous-n-allons-pas-pleurer?destination=node%2F487855
[2] Extrait du journal de France 2 : https://www.youtube.com/watch?v=qc03SlaK_KA#t=61
[3] Article sur la mise en garde à vue de Dieudonné pour ses déclarations : http://www.agenceinfolibre.fr/info/dieudonne-place-en-garde-vue-pour-apologie-du-terrorisme/
[4] Cet aspect est particulièrement développé dans l’une de mes vidéos (30min - l’épisode 3 de ma chronique d’un éveil citoyen) : http://rutube.ru/video/c4d31cb31987ccb21a9fe56cd02c6896/
[5] Interview de Jean-Michel Vernochet : https://www.youtube.com/watch?v=Rlf8KHhJDxw
[6] Jules César Murengezi décrit de nombreux exemple dans sa vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=wtUZZq2_D_M&feature=share
[7] Vidéo de Jean Bricmont : https://www.youtube.com/watch?v=HEDk2PcS9wk
[8] A mon sens, c’est ainsi qu’il faut comprendre les violents propos de Guy Bedos à l’encontre Charlie Hebdo : https://www.youtube.com/watch?v=cxwwP62smgo#t=70
[9] Comme le signale à très juste titre Jonathan Sturel dans une vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Jllgl5xDJZM
[10] Article de libération, « Les 173704 signatures de Charlie Hebdo » : http://ecrans.liberation.fr/ecrans/1996/09/12/les-173-704-signatures-de-charlie-hebdo_183854
[11] Vidéo de lapsus de Philippe Val à la 18 :40 de l’épisode 1 de ma chronique d’un éveil citoyen : http://rutube.ru/video/72829306a1e69c7a67835f64794e71ff/
[12] Cf page wikipédia de Philippe Val : http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Val
[13] Cf page wikipédia de l’affaire Siné http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Sin%C3%A9
[14] Cf page wikipédia de l’affaire Siné http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Sin%C3%A9
[15]Interview de Siné au sujet de ses anciens collègues : http://www.dailymotion.com/video/xb6hk0_interview-sine-charb-cabu-et-wolins_news
[16]Extrait du blog « les-crises », Luz, 13/01/15 : http://www.les-crises.fr/luz-tout-le-monde-nous-regarde-on-est-devenu-des-symboles/
[17] Extrait du blog les crises qui reprenait un billet d’Olivier Cyran publié sur Article11.info : http://www.les-crises.fr/charlie-hebdo-pas-raciste-si-vous-le-dites-par-olivier-cyran/
[18] Philolog – La tolérance est-elle un vice ou une vertu ? http://www.philolog.fr/la-tolerance-est-elle-un-vice-ou-une-vertu/
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