J’ai eu du mal à suivre.

L’histoire de Charlie montre une gauche qui comprenait vaguement que dans la lutte contre le terrorisme, on ne peut pas gagner à tous les coups, mais que « quelque part » la responsabilité de la société victime est patente.

Mais qui dés lors qu’elle se sent visée à titre personnel perd tout repère, toute logique, toute retenue.

A Toulouse, ce n’était « que » des enfants, des flics et des soldats. La disproportion des réactions a quelque chose de vraiment gênant. Ils « sont Charlie », oui, et sans arrière pensée. Depuis qu’ils ont découvert que la police les protège, ils font un effort marginal pour être aussi flic.

Mais enfin, la pire atteinte aux « valeurs républicaine » ce n’est pas que des gens se fassent tuer pour ce qu’ils disent ou font. C’est bien qu’ils soient tués pour ce qu’ils sont supposés « être ».

Ce qui vient de se passer en matière de terrorisme n’est pas nouveau. C’est la tactiques définie par les arrivistes de pays musulmans qui veulent prendre le pouvoir chez eux. Terroriser leurs propres populations réticentes par la violence ( comme le firent les bolcheviques ou les vietmin en leur temps), dissuader les puissances extérieures d’intervenir. Utiliser pour cela les éternels exécuteurs de basses œuvres de tous les totalitarisme, les paumés, les bas fond, les exaltés qui existent dans n’importe quelle société.

On sait très bien ce qu’il est possible de faire concrètement.

S’abstenir, façon espagnols en dressant une vaste ligne Maginot chez nous ( par exemple 10 000 soldats dans la rue).

Taper dans le tas façon Bush. Et Hollande envoie le Charles de Gaulle ( quasi à vide il est vrai..)

Assassiner les organisateurs d’en face. Et c’est aussi la méthode américaine. On a rigolé des méthodes « chasseurs de prime » plus drone, mais cela fonctionne pas mal.

Sur le plan intérieur, nous venons de subir une terrible défaite morale et intellectuelle. En ce mobilisant à ce point par ce que l’adversaire s’est attaqué à elle, la gauche française leur désigne les cibles à venir.

Pourquoi tuer des enfants juifs, quand abattre un intellectuel de gauche donne tellement plus de résultats médiatiques ?

Sur tous les points de réaction, la gauche porte atteinte à nos « valeurs républicaines ».

Unité nationale à géométrie variable et idéologique

Abandon de la la laïcité : tous nos ministre se prononcent sur ce qu’est l’Islam, et sur ce que sont le bon et le mauvais islam. la laïcité, c’est que l’État ne se mêle pas de religion.

Sacralisation de toute leurs vaches sacrées : si un gosse ne veut pas faire une minute de silence, on convoque ses parents à la olice. Mais ce sont les même qui n’ont toujours pas sanctionné le proviseur du Lycée français de jerusalem qui a donné des instruction pour que seul dans tous le pays, son établissement ne respecte pas la minute pour la Shoa. « Risque de trouble » Surement vrai ; Alors pourquoi pas la même démarche en France. depuis quand existe-t-il une obligation de faire silence ?

Spectacle de panique : parce que les kalchnikovs ont tiré sur eux, on consent à découvrir que les flics des rues sont sous équipés en calibre. Quelques semaines après avoir interdit des grenades qui ont fait deux morts en 50 ans on envisage de donner des quasie armes de guerre à la police des rues. Or, c’est chaque semaine qu’on nous parle de gens tués par des kalachs en France. « Ah, ce n’était »que« des cas de criminalité »....

On va Bombarder Daesh en Syrie pour punir Al qaida au Yemen, on va interdire Dieudonné pour éviter que les minutes de silence ne soient troublées, On va protéger des mosquée ssalafistes avec l’Armée, tout en bourrant le crane des petits français de vulgate socialiste, On va surveiller l’internet « américain » en refusant d’écouter les téléphones ( français et souvent bien pensant...toute la prese de gauche est financée par eux)...pour « ne pas tomber dans le patriot act », alors qu’il semble que ce soient grâce aux écoutes que les belges viennent de pincer préventivement des foufous....

Et la liste serait longue.

L’urgence absolue dans notre lutte contre les tentatives d’étrangers de manipuler nos priorités politiques en déstabilisant nos sociétés, ce serait d’abord que les forces au pouvoir chez nous se réimprègnent de principes républicains, et arrêtent de regarder leurs nombril avec angoisse.

Comme souvent, et je le regrette un peu, le seul qui ait dit une parole forte dans cette histoire, c’est Le Pen Père : « garder son calme et voter ».

Il y a des décisions politiques à prendre enfin dans le contexte de ce conflit. Il n’est pas souhaitable qu’elles soient dictées par des émotions dans la rue, aussi compréhensible soit elles.

Des programmes, des idées, des propositions et des votes. C’est comme cela qu’on défend la démocratie et la liberté d’expression.