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Commentaire de lermontov

sur Réflexions sur les attentats


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kalachnikov lermontov 16 janvier 2015 17:11

Je reprends, cela ne va pas.

L’arrivée, d’abord.

http://www.lemonde.fr/attaque-contre-charlie-hebdo/article/2015/01/07/comment-s-est-deroulee-l-attaque-contre-charlie-hebdo_4550930_4550668.html

http://www.lemonde.fr/attaque-contre-charlie-hebdo/article/2015/01/07/les-premiers-temoignages-des-journalistes-de-charlie-hebdo_4550814_4550668.html

"Vers 11 h 20, au moins deux hommes cagoulés, vêtus de noir et armés chacun d’une kalachnikov se présentent dans un premier temps au numéro 6 de la rue Nicolas-Appert, où se trouvent les archives de Charlie Hebdo. Ils hurlent « C’est ici Charlie Hebdo ? ». Constatant qu’ils sont à la mauvaise adresse, les deux hommes repartent et se dirigent alors vers le numéro 10 de la rue, où se trouve le siège de l’hebdomadaire satirique.« 

[Ils ne se sont pas vraiment trompé d’adresse. Quand on google ’charlie hebdo adresse’, on tombe sur pages jaunes qui donne bien le 10 et ne fait pas mention des archives. Donc, d’une façon ou d’une autre, ils avaient fait un repérage ou plus sûrement avaient un renseignement inexact.]
 »Une fois dans l’immeuble, ils demandent aux deux hommes d’entretien à l’accueil où se trouvent les locaux de Charlie Hebdo. Un agresseur ouvre le feu et tue l’un de ces deux hommes, Frédéric Boisseau, 42 ans, collaborateur de Sodexo en France depuis 15 ans.

Ils montent au deuxième étage, se dirigent vers la salle de rédaction où se trouvait réunie toute l’équipe de rédaction du journal. Les deux hommes ouvrent le feu en criant, selon un témoin, « allahou Akbar ». Les terroristes, toujours selon le témoin, disaient vouloir « venger le prophète.« 

Témoignage Coco ici :
http://www.metronews.fr/info/attaque-a-charlie-hebdo-le-temoignage-glacant-de-la-dessinatrice-coco-obligee-d-ouvrir-la-porte-aux-3-terroristes/moag !Xm5SrHKBB3xWM/

 »J’étais allée chercher ma fille à la garderie. En arrivant devant la porte du journal (située au 2e étage de l’immeuble, ndlr), deux hommes cagoulés et armés nous ont brutalement menacées.« 

 »La dessinatrice Coco, qui travaille pour l’hebdomadaire satirique raconte à L’Humanité. qu’elle était « allée chercher [sa] fille à la garderie, en arrivant devant la porte de l’immeuble du journal deux hommes cagoulés et armés nous ont brutalement menacées. Ils voulaient entrer, monter. J’ai tapé le code. » La dessinatrice raconte ensuite que les deux hommes « ont tiré sur Wolinski, Cabu. Ça a duré cinq minutes... Je m’étais réfugiée sous un bureau... Ils parlaient parfaitement le français... Se revendiquaient d’Al-Qaida. »"

Il y a là deux scénarios contradictoires.
Dans le premier, les terroristes sont entrés d’eux-mêmes dans l’immeuble et ont abattu un agent d’accueil et sont montés au 2nd. Là, Coco déboule et les trouve devant la porte et leur donne le code. Dans cette version, elle n’aurait rien remarqué à l’accueil.
Dans le second, c’est elle qui les a fait entrer dans l’immeuble. Elle ne parle pas du meurtre de l’agent d’accueil.
[Logiquement, si vous avez agent d’accueil (loge de concierge), vous n’avez pas de code à l’entrée de l’immeuble.* ?]

Voici un autre témoignage. Il ne précise pas la présence de Coco et de sa fille.


« Un de nos collègues descendait fumer une cigarette sur les coups de 11 h 30. Il entend une détonation et, arrivé au rez-de-chaussée, voit deux hommes cagoulés et brandissant une kalachnikov dans la loge du concierge. » L’un d’eux menace le malheureux en pointant son arme sur lui : « C’est où Charlie Hebdo ? »

Le jdd propose un autre déroulé :
http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Charlie-Hebdo-ce-qu-il-s-est-passe-710866

Coco les fait entrer dans l’immeuble et ils assassinent un agent d’accueil.

Voici le fil twitter d’une personne présente au 6 rue Appert ; elle a twitté live et a posteriori.
https://twitter.com/yvecresson

1er tweet, live : « échanges de coups de feu rue nicolas appert autour de charlie hebdo »

tweet, a posteriori : « à 11h25 profitant du passage de la factrice 2 H cagoulés et armés sont entrés dans nos locaux ils cherchaient Charlie »

encore, a posteriori : « ils ont tiré à deux reprises, les balles ont traversé la porte et la fenêtre »

encore, a posteriori : ’2 H armés sont entrés dans nos bureaux. Ils cherchaient Charlie Hebdo, ils sont repartis après avoir tiré 2x« 

Le lendemain : ’mon associé raconte : ’ils ont pointé leurs armes sur moi »

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