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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Génocide rwandais et pouvoir victimaire


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 16 janvier 2015 17:28

Ah désolé, j’ai des diffiultés à vous suivre.
Relatif et relationnel ne peuvent pour moi se superposer à choses et êtres, ni à figure et fond
D’abord parce que les choses sont des êtres... inanimés.
Ensuite parce que le relatif figure (forme) et le relationnel fond, ça n’évoque rien pour moi.
Je n’arrive pas à vous suivre dans votre exemple, en particulier parce que vous l’interprétez à contre-courant de l’évidence.
Les Empires ont souvent changé allègrement les frontières mais ils ont généralement laissé les cultures intactes car rien n’est plus difficile que de casser le « gâteau de la coutume » (cake of custom) comme disait Walter Bagehot en pointant là ce que nous connaissons tous comme la difficulté du changement d’habitudes que la dimension sociale ne fait que décupler.
Mais est-ce essentiel pour notre discussion ? Je ne le crois pas
 
Il est très clair que le sacrifice des Tutsi par ceux qui sont ses actuels dirigeants n’a pas été accompli pour le bien de l’humanité. Mais ce n’est pas la question.
La question c’est Kagamé pouvait-il compter bénéficier des avantages du statut victimaire après le génocide d’une bonne part de son peuple. La réponse est oui, absolument.
Ainsi vont les choses en ce bas monde et pour les changer, il importe de comprendre ce mécanisme diabolique.
J’espère réussir à être clair dans la seconde partie. En tout cas, merci encore de m’avoir poussé à éclaircir les choses sur ce point délicat.


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