J’ai lu avec plaisir votre article. Il parlait de quelque chose de connu et d’inconnu.
Cette forme de politesse, de civisme et de ce qu’on nommerait hypocrisie, ou huile dans les rouages, m’a fait pensé à ce que j’ai lu sur le japon. Société elle aussi où les rapports sont pétrifiés par la peur de faire des impairs.
De la suède je ne connais pas grand chose, si ce n’est des clichés, Larson et sa trilogie, Strindberg, et l’inspecteur Willander, qu’on pourrait presque pendre pour un français, tant il est râleur et alcoolo...
.L’alcool semble au moins un point commun avec les suédois.
Leur conception en tout cas de l’affaire est sans doute assez intelligente, et on pourrait bien s’inspirer des vikings.
Mais il est difficile dans notre pays de ne pas être extrémiste, dans ses revendications de liberté, sans passer pour un lâche.
Je pense que ça tient à notre histoire. on oublie seulement un peu trop que cette notion d’histoire n’est pas une légitimité, ou qu’en tout cas, elle doit être observé pour les autres, et que le fait colonial, même s’il est ancien, conditionne bien des clivages.
C’est pour ça, que je pense qu’il faut s’interroger sérieusement sur l’utilité de continuer à garder une ligne éditoriale qui ne fournit qu’un prétexte à un mouvement religieux prosélytique à galvaniser ses troupes les plus imbéciles.