L’ennemi, c’est la bourgeoisie qui décide seule de ce qu’on produit, de comment on le produit, et de comment on le distribue.
Les « djihadistes » n’étaient pas des islamistes. L’Islam n’a plus le pouvoir depuis au moins le 12ème siècle, elle n’est plus au coeur de l’organisation de la production depuis des siècles. Aujourd’hui, il n’y a donc pas plus d’islamiste que de catholique. Il y a des prolos et des bourgeois qui se déguisent en musulmans ou en catholiques. Mais leur religion n’a RIEN À VOIR avec leurs actes, qui sont déterminés par leur position et leur rapport à l’appareil de production.
La bourgeoisie française ne pouvant pas envoyer directement son armée nationale en Syrie, elle recrute ces auto-entrepreneurs pour faire le sale boulot. Il y a 50 ans, ces « djihadistes » auraient bosser directement pour l’armée française, et auraient eu le statut de fonctionnaires (comme pendant la guerre d’Algérie, ou de nombreux algériens et français issus de l’immigration ont servi sous l’affreux torchon bleu blanc rouge). Ils auraient « patriotes », car bien protégé par le statut de fonctionnaire. Aujourd’hui, ils bossent à leurs compte. Les « réseaux islamistes » sont des boites d’intérim au service de l’armée française. Les djihadistes sont des militaires français exploités, payés avec un lance pierre, totalement aliénés (ils ne comprennent en rien le sens de leur travail).
L’Islam n’a rien à voir là-dedans. Rien. Si vous voulez comprendre ce qu’il se passe, regardez l’organisation de l’appareil de production. Aujourd’hui, l’armée française est privatisée, les attentats ne sont qu’une conséquence de ce phénomène.