Grâce
à internet, les écarts géographiques disparaissent et le café peut enfin nous
apporter tous ses arômes, sans passer par le filtre à café de la presse aux
ordres. Ces filtres sont mis en place pour
retenir l’arôme et ne laisser passer que le marc
informatif. Les filtres, que le pouvoir
de la haute finance met en place pour garder sa suprématie ne se situe pas
uniquement au niveau de la parole. Le filtre de la production dont tu parle, cher
François, en est un autre bel exemple lorsque tu affirme que : nous continuons à « manger ce
qu’on ne produit pas et à produire ce qu’on ne mange pas ». Si tu produis
pour toi et moi pour moi, comment pourront-ils s’enrichir et devenir plus forts
pour améliorer encore leur système ? De leur point de vue, le café et le
lait ne doivent pas se côtoyer, se comprendre et se lier d’amitié. Internet est
leur plus gros problème. Depuis qu’ils
sont arrivés à racheter les médias de masse grâce à leur planche à billet ils façonnent
l’opinion à leurs grès en fonction de leurs intérêts.