L’argument massue pour cette mouvance est de sortir la phrase de Marx « À qui profite le crime ? » et d’expliquer que malgré les morts, les erreurs, les bévues, la panique, la peur, le ridicule parfois (« Charlie c’est ici ? » « Ha, non, c’est l’immeuble d’a coté
») tout était planifié depuis longtemps dans un tiroir du
Mossad/CIA/DGSI. La réalité c’est évidemment que lorsqu’une catastrophe
se produit, les dominants en profitent pour en tirer plus de bénéfices.
Ils sont souvent sans aucune retenue ni honte pour dénoncer les
conséquences de leurs actes. En l’occurrence, on a pu le voir dans le
cas de l’attaque contre Charlie hebdo. Les chefs d’états, les médias,
les forces de l’ordre, l’extrême droite : tout ce petit monde a su
exploiter la séquence. Conclusion : les coupables sont à chercher parmi
ceux-là. C’est mignon et simple et puis comme en plus il y avait des
dirigeants sionistes à Paris, le coupable était tout trouvé. Mais si un
vautour se délecte d’une carcasse, cela ne fait pas de lui un assassin
pour autant.
Il y a toujours matière à
édifier de belles histoires à partir de ces trois piliers. Reste
ensuite à faire rentrer les différents éléments dans les cases
préétablies, même s’il faut tordre le réel pour y arriver. Pour en
revenir à l ‘attentat Charlie : il faudrait nous expliquer comment le
gouvernement socialiste qui pleure pour un 0.1 point de croissance
organiserait un massacre le premier jour des soldes en pavant un
boulevard à la droite et au FN ? Y a pas de doute, Hollande et Valls
sont des stratèges hors pair...lire la suite