Pardon, mais selon moi, « Quand les Chrétiens lancent les Croisades au nom de Dieu et massacrent la population de Jerusalem », c’est effectivement bien une partie de la chrétienté qui est en cause, et non le christianisme.
Il y a une large différence entre l’idéologie de base et la manière dont certains hommes s’en servent.
Dans l’Histoire du Christianisme, il me semble qu’il a été très souvent brandi comme faire-valoir dès qu’il s’agissait d’asseoir l’autorité des Grands. En France, la monarchie se justifiait en tant qu’elle plaçait au pouvoir les élus de Dieu, alors évidemment, beaucoup de scientifiques ont été tués au nom de Dieu, pour que le roi puisse conserver sa prétendue légitimité souveraine.
La St Barthélémy n’est pas autre chose : il s’agissait pour les dirigeants de maintenir leur suprématie.
Je vous invite à réfléchir à la distinction entre religion en tant que guide spirituel et religion employée pour satisfaire des intérêts personnels qui lui sont étrangers (pouvoir, conquête, ...)
Je crois que dans le premier cas, elle est pacifique et apaisante. C’est d’ailleurs sa fonction première : c’est la peur de la mort et du néant qui a poussé les hommes à s’inventer un au-delà réconfortant. C’est le besoin de trouver des réponses à ce qu’ils ne parvenaient pas à comprendre qui est à l’origine de la genèse des mythes et des légendes.
Dans le deuxième cas, évidemment, elle n’avait fonction que de justification pour perpétrer des crimes, rien de bon ne peut advenir alors. Bien entendu, nombre d’innocents ont été massacrés au nom de Dieu - quelle que soit la religion dont les criminels se réclament - mais ce qui est en cause là n’est pas la religion, mais bien la manière dont certains hommes l’utilisent.