Re-bonjonr njama
Un complément de réponse donc :
- Tuer est le mot qui convient quand on met un terme à une vie. Or, biologiquement parlant, c’est tout à fait ce qui se passe. On peut démagogiquement changer les mots. La réalité est celle-ci.
- Vous retombez dans les vieux travers féministes. Oui il y aune distinction de fait entre un embryon et sa mère. Le fait de les distinguer n’exclut pas qu’ils aient des liens tout aussi réels (et pour le coup important, dont on sait qu’ils sont à l’origine de nombre de traumatisme post-IVG).
- J’ai distingué d’emblée dans mon article le fait de considérer l’embryon comme une personne, qui serait un débat philosophique, du fait qu’il soit un être humain, débat scientifique (qui n’en est absolument pas un). L’embryon est un être humain. SI vous, philosophiquement, vous classez des êtres humains entres les personnes et des « choses », cela n’engage que vous..
- le déni de grossesse (qui n’a rien à voir avec jeter des enfants dans une poubelle) prouve au contraire que l’intention ne fait pas l’être, puisque le bébé est là malgré que la femme « l’ignore ».
Il prouve également les liens forts entre la mère et l’enfant puisque le jour où elle se rend compte de cette grossesse, celle-ci reprend son cours tout à fait normalement.
- la femme a le pouvoir sur l’enfant, mais elle n’est pas l’enfant. La responsabilité de la mère qui porte (et aussi du père qui accompagne) est d’assumer pleinement cette nouvelle vie. C’est clairement une question sociale et philosophique. De civilisation d’ailleurs.