lorsque l’on connait l’ampleur des projets de construction de centrales nucléaires : en Chine (28 en construction), en Inde (6), au Moyen-orient (4), en Russie (10), en Corée du sud (5), en Turquie (4), Canada (2), Taïwan (2), Slovaquie (2), Argentine (1), Brésil (1), Iran (1), soit parmi les pays les plus dynamiques au monde.
Entre 2011 et 2018, il y aura 81 réacteurs nucléaires mis en service. Dans c’est 81 réacteurs, 8 sont en construction depuis plus de 20 ans et 2 depuis 17 ans et 5 réacteurs ont une puissance entre 200 et 400 MW (militaire)
Pour être plus précis : entre 2011 et 2015 38 réacteurs seront mis en service et 26 seront retiré du service. ce qui fera une production supplémentaire de 100 TWh. Par rapport à l’augmentation de production de 450 TWh pour l’éolien et 205TWh pour le photovoltaïque c’est peu. Entre 2016 et 2018 il y aura 43 réacteurs mis en service (17 + 12 + 14) En 2019 il y en aura 9. Et ensuite c’est à dire au delà de 5 ans plus rien. On ne sait combien de réacteur seront retirés du réseau mais on pense que ce sera dans les même proportions surtout aux USA qui actuellement en possède 104 et ne mettront en services que Watts Bar 2 démarré en 1972. On peut donc estimé une augmentation de la production d’électricité aux alentours de 100TWh jusqu’à 2018 et 10 fois plus pour l’éolien
Cela fera l’objet d’un prochain article, qui tiendra compte du combustible, En 2010 on a consommé 67000 tonnes de combustible et on en a produit des mines 53600 tonnes. la différence provient de stock et d’uranium militaire reconverti. Actuellement le Kg d’uranium est à 32$ en raison des centrales japonaises qui ne redémarreront au plus tôt cette année. C’est très bas et ça n’incite pas les producteurs à rouvrir d’autre mines. On peut penser qu’il atteindra 50$ cette année et sera à 60$ en 2018. Sous ces conditions économiques des mines en Chine, Brésil Afrique du sud ouvriront. Mais les plus grosses réserves sont en Australie, Kazakhstan, Russie et Canada. 60% des réserves concentrés sur 4 pays, c’est aussi pour cela que les pays sont frileux pour ce mode d’énergie