« On peut donc estimé une augmentation de la production d’électricité aux alentours de 100TWh jusqu’à 2018 et 10 fois plus pour l’éolien »
Quelques chiffres.
Facteur de charge mondial de l’éolien en 2012 : 21,6%.
C’est à dire que pour 282GW de puissance installée dans le monde, l’éolien à produit cette année là 534TWh.
Ce facteur de charge a très peu de probabilité de varier sensiblement dans les années qui viennent car le problème n’est pas conjoncturel ni même technologique, mais lié à l’intermittence de la production : pas de vent, pas d’énergie.
Comparons à présent avec le nucléaire.
Facteur de charge mondial du nucléaire en 2011 : 77,9%.
C’est à dire que pour 369GW de puissance installée dans le monde, le nucléaire à produit cette année là 2518TWh.
On peut facilement mesurer la différence de performance - et de rentabilité - qui saute aux yeux.
Pour espérer que l’éolien rattrape le nucléaire en terme de production - car c’est bien la production qui compte pour le consommateur final - il faudrait, en conservant le même facteur de charge propre à l’éolien, envisager l’installation de 1048GW supplémentaires.
En prenant pour référence le coût moyen en France de 1,5 milliards d’€ le GW de puissance installée pour l’éolien terrestre (le double en offshore), et en divisant pour moitié en terrestre et en offshore la capacité future à installer, on arrive à la somme mirobolante de 2358 milliards d’€ de coût d’investissement.
Cela juste pour rattraper le nucléaire.
TOUS ces chiffres sont calculables et vérifiables. J’invite chacun à le faire.