Ce n’est pas « les invariants de l’extrême droite ». que je tien à exposé là, mis à défendre, c’est l’étrange similitude , qu’il y a pour régler un problème économique . Car au lieux de partir de l’idée que l’on est arrivé à une finitude d’un modèle économique , on maintien en vie un comateux économique depuis un siècle en vie et l’on n’a pas trouver mieux que de le faire vivre à crédit, par le sois disant état providence , arme à double tranchant, d’un coté assujettissement et contrôle de la population par la compensation des prestations sociales de l’autre contrôle et manipulation pour éviter toute autonomie qui ne pourrait arrivé à maturité qui immanquablement stopperait ce paternalisme économique qui ne veut à aucun prix remettre en causse l’autoritarisme économique !
Peut être en lissant cela :
(La tripartition sociale décrit la structure d’une société dans
laquelle la coordination des évolutions de la vie sociale ne s’effectue
pas de façon centrale par l’État ou par une élite dirigeante, mais où
trois sous-systèmes autogérés et autonomes l’un par rapport à l’autre se
tiennent mutuellement en équilibre. Ces trois sous-systèmes (ou
partitions) de la société sont les suivants :
Ces domaines sont décrits comme autonomes et de même niveau d’importance, mais ils sont différents dans leur essence.
À chaque domaine est associé un principe directeur qui correspond à un idéal de la Révolution française :
Chacun de ces trois domaines de la vie sociale doit « … être centralisé sur lui-même ; c’est seulement par leurs interactions et leurs activités en accord que se forme l’unité de l’organisme social en entier. »1
Cela ne signifie pas qu’il faille imposer à la réalité une pure utopie. Au contraire il est nécessaire d’avoir une connaissance fondamentale des effets de la loi de polarité et de croissance qui a été reconnue par Goethe comme déterminante pour la morphologie2 : « … nous attirons… l’attention sur une loi suprême de l’organisme, que nous pouvons décrire de la façon suivante. Tout vivant n’est pas unitaire, mais une pluralité… Plus imparfaite est la créature, plus ses parties sont identiques ou semblables et plus elles ressemblent au tout. Plus parfaite est la créature, plus ses parties sont dissemblables entre elles… La subordination des parties met en évidence une créature parfaite.“3 Steiner fait référence à cette représentation directement pour l’organisme social lorsqu’il dit : « la division est en fait toujours là ; il ne s’agit que de déterminer comment les trois domaines de la société peuvent être réunis, afin qu’ils agissent au sein de l’organisme social avec une raison intérieure identique à celle qui dirige les activités du système nerveux, du système cœur-poumon et du système de digestion dans le corps humain. »4
La partition fonctionnelle de la société doit donc être réalisée non sur la base d’une utopie, mais sur l’expérience empirique des conditions nécessaires propres à chacun de ces trois domaines. Dans un État national unitaire ces trois domaines sont5 étroitement liés et s’entravent les uns les autres. C’est seulement du fait de leur séparation fonctionnelle, sans qu’un domaine empiète sur l’autre de façon injustifiée et provoque des conflits sociaux, que ces domaines pourront développer complètement leurs propres forces. L’État national qui s’appuie encore sur l’idée aujourd’hui dépassée de « peuple » serait ainsi surmonté. À sa place sera mise en place une communauté de droit. Sur la base de ce concept de tripartition Steiner esquisse donc un nouvel ordre social et il suppose que « les principes de Liberté et de Solidarité peuvent y être réalisés de façon identique et que le principe continu d’émancipation non seulement n’est pas entravé, mais au contraire favorisé. »6 Steiner n’entend pas comparer les principes de l’organisme social à des organismes naturels. Il emploie le concept d’organisme, usité dans les sciences sociales de son époque, parce qu’il lui semble le mieux adapté pour décrire les processus de la sphère sociale en évolution dynamique permanente. Pour capter ces processus complexes dans leur réalité il est nécessaire selon Steiner de passer d’une vision abstraite et statique à une vision vivante et dynamique, c’est-à-dire « organique. »7 )
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tripartition_sociale
Lien de téléchargement : Steiner_Rudolf_-_Liberte_des_idees_et_forces_sociales.zip
( La structure triple de la question sociale Ulm, 26 mai 1919 Comme en
d’autres lieux du Würtemberg et de la Suisse, je me permettrai ici aussi
de parler sur la question la plus décisive et la plus importante, sur
la question sociale, et certes en me rattachant à ce qui a paru dans
l’appel qui a été diffusé en Allemagne il y a quelque temps, « Au peuple
allemand et au monde civilisé ». L’appel, qui se présenta pour la
Dreigliederung de l’organisme social, a dû parvenir sous les yeux de la
plupart d’entre vous. Des exposés plus détaillés de ce qui ne pourra
naturellement qu’être brièvement indiqué ici, sont donnés dans mon
ouvrage « Le point essentiel de la question sociale dans les nécessités
de la vie présente et future ». Permettez-moi aujourd’hui de vous
esquisser quelques points de ce qui doit être dit au sujet de cet appel.
La question sociale — cela ressort bien pour chaque âme humaine qui
fait face aux événements actuels — est ce qui a résulté sous une forme
toute nouvelle des événements puissants et bouleversants de la
catastrophe de la guerre mondiale. Bien sûr, ce qu’on appelle la
question sociale, ou mouvement social, comme nous l’évoquons
aujourd’hui, est ancien d’un peu plus d’un demi-siècle pour le moins.
Mais celui qui envisage ce qui s’annonce aujourd’hui comme une puissante
vague historique, et compare les choses entre elles, doit pourtant
dire : cette question sociale a pris dans notre présent une forme
complètement différente, une structure vis-à-vis de laquelle personne ne
devrait rester indifférent. Combien, à d’innombrables reprises, on a
entendu cette parole durant les quatre ou cinq dernières années : à la
base de cette catastrophe effrayante de la guerre mondiale, il y a
quelque chose dont les hommes n’ont jamais fait l’expérience, depuis
qu’existe principalement ce qu’on appelle l’histoire. Mais combien peu,
vraiment très peu, évoquent aujourd’hui, là où cette catastrophe de la
guerre mondiale fait apparaître une crise, la nécessité d’un nouvel
ordre de la vie et d’une impulsion toute nouvelle ; celle d’un
retournement complet du penser et d’un ré-apprentissage complet —
quoiqu’à vrai dire extérieurement déjà, l’on reconnaisse la nécessité de
ce retournement du penser et de ce ré-apprentissage. Car les vieilles
idées nous ont directement menés dans cette épouvantable catastrophe
humaine. De nouvelles idées, de nouvelles impulsions doivent donc nous
en faire sortir. Et là où ces impulsions sont à rechercher, ce que
révèle une observation vraiment pénétrante, c’est ce qui retentit comme
revendications sociales émanant de toujours plus de poitrines humaines
et devant lesquelles seul celui qui dort vis-à-vis de son époque peut à
vrai dire passer en restant indifférent, en restant dans l’expectative
face aux événements jusqu’à ce que, pour ainsi dire, le vieil édifice
s’effondre dans le néant. Des questions sociales, on se les représente
aujourd’hui de façon réitérée comme des choses extrêmement faciles à
concevoir, par moments même d’une simplicité extrême. Celui qui ne part
pas de théories surannées, ni non plus d’exigences personnelles isolées,
mais d’une expérience réellement élargie au sujet des nécessités de la
vie du présent et de l’avenir, celui-là doit voir dans cette question
sociale quelque chose où confluent de nombreuses forces, qui se sont
soulevées dans l’évolution de l’humanité et, on peut déjà dire, d’une
certaine façon, que ces forces sont allées elles-mêmes au devant de leur
anéantissement. Pour celui qui domine du regard les conditions de la
vie, la question sociale lui apparaît sous une structure triple. Elle
lui apparaît premièrement comme un problème de la vie de l’esprit,
deuxièmement comme un problème de la vie juridique, et troisièmement
comme un problème de la vie économique. Cela étant, les derniers
siècles, et en particulier le dix-neuvième siècle, ont amené avec eux le
fait que l’on pense devoir rechercher presque tout ce qui appartient à
la question sociale dans le seul domaine économique. Les raisons pour
lesquelles on voit si peu clairement ce qu’il en est, reposent
précisément sur l’opinion qu’en trouvant la voie dans le domaine
économique, tout le reste devrait alors suivre tout naturellement. Il
s’avère déjà nécessaire que la première partie de ma considération soit
aujourd’hui consacrée à un domaine de la vie, dont les gens, pas plus
ceux de gauche que ceux de droite, ne veulent entendre raison pour
reconnaître qu’il s’agit d’un domaine social important, à savoir le
domaine de la vie spirituelle. Les exigences que l’on nomme sociales,
partent effectivement de la grande masse du prolétariat, qui a passé par
un triple chemin de souffrances jusqu’aux situations présentes, dont
nous voulons parler ensuite. Et ce prolétariat a été presque totalement
tourneboulé, rien que dans la vie économique, par l’arrivée des
techniques nouvelles et du capitalisme dévastant les âmes, ainsi que par
les conditions culturelles régnantes. C’est de la vie économique que
sont nées aussi les revendications du prolétariat. C’est pourquoi la
question sociale du présent, parce qu’elle surgit d’abord du
prolétariat, a adopté cette forme économique. Mais elle n’est pas une
simple question économique. La simple constatation déjà, que les idées
traditionnelles sont insuffisantes vis-à-vis des faits qui parlent
aujourd’hui d’eux-mêmes, peut nous enseigner qu’au sein du mouvement
social nous n’avons pas seulement affaire à une question économique et à
une question juridique, mais que nous avons bien affaire avant toute
chose à une question spirituelle. Nous nous trouvons, pour ce qui est
d’une grande partie du monde civilisé, loin du fait social qui parle
sans mélange. Les opinions sociales des partis, des programmes sociaux
des partis, nous les avons eues, elles ont été proférées, proclamées.
Toutes ces idées, toutes ces opinions des partis, se révèlent
maintenant, que l’on se trouve bien en face des faits, comme tout à fait
insuffisantes. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de poursuivre d’anciennes
opinions de partis, mais aujourd’hui il s’agit de se positionner
directement, avec un total sérieux et un parfait sens de la réalité,
bien en face des faits. Voyons d’abord encore une fois la manière dont a
évolué la vie des hommes à l’époque moderne, cette vie qui s’est
précipitée ensuite dans cette catastrophe. Nous avons alors avant toute
chose à jeter une regard sur l’abîme qui apparaît profond, presque
infranchissable, entre le prolétariat et le non-prolétariat. Quand nous
regardons la vie culturelle de ce non-prolétariat, qu’est-ce qui
s’oppose à nous ? Bien certainement, cette vie culturelle a été
copieusement glorifiée comme un énorme progrès au cours des temps
modernes. On a toujours pu entendre sans cesse combien dans cette époque
moderne les moyens de circulation ont emporté les hommes dans de vastes
régions de la Terre, lesquelles si on les avait décrites d’une manière
prophétique dans des époques antérieures, eussent été décriées comme des
utopies. L’idée — ainsi a-t-on toujours et sans cesse prôné et loué
avec exagération — vole à la vitesse de l’éclair vers de lointaines
régions et océans et ainsi de suite. On ne s’est jamais lassé de priser
sans cesse le progrès. Mais aujourd’hui, c’est le moment d’ajouter à
tout cela une autre considération. Aujourd’hui, c’est le moment de se
demander : sous quelles conditions ce progrès est-il né ? Il ne pouvait
que naître en s’édifiant sur une infrastructure reposant sur les plus
grandes masses de l’humanité, qui elles ne pouvaient pas participer à
tout ce que l’on a tant loué ainsi de cette culture, et qui était édifié
sur de grandes masses humaines qui devaient effectuer leur travail pour
qu’existe cette culture réservée à quelques-uns, laquelle sous la forme
où elle avait été créée, ne pouvait exister que parce que ces masses
n’y avaient d’abord aucune part. Eh bien !, ces vastes masses ont
grandi, elles ont repris leur esprit, et elles exigent maintenant à
juste titre leur part. Leurs exigences sont en même temps les grandes
exigences historiques du présent pour quiconque comprend réellement son
époque. Et quand retentit aujourd’hui l’appel vers une socialisation de
la vie économique, alors celui qui comprend son temps n’y reconnaît pas
simplement les revendications d’une classe d’hommes, mais en même temps
une exigence historique de la vie humaine du temps présent. Un trait
distinctif des classes humaines dirigeantes, qui participèrent à cette
culture tant de fois louée et prisée, c’est qu’elles ont négligé presque
toutes les occasions, au cours de l’époque moderne, qu’elles ne se sont
pas montrées à la hauteur de toutes les occasions de franchir d’une
manière quelconque l’abîme qui les séparait des masses du prolétariat
qui surgissaient avec des revendications toujours plus justifiées.
25/01 22:38 - elpepe
@Fifi Bonjour oui je connaissais cet aspect de la décision des Suisses, la décrue de (...)
25/01 17:00 - zygzornifle
L’euro devient enfin le levier tant attendu de la croissance économique......Plutôt de la (...)
25/01 11:16 - soi même
C’est justement dans les idées qu’on a échoué, dans ces idées qui auraient dû (...)
25/01 11:15 - soi même
Ce n’est pas « les invariants de l’extrême droite ». que je tien à exposé là, mis à (...)
25/01 09:27 - Laulau
Des cours d’économie ? Donné par qui ? L’économie n’est pas une science que (...)
25/01 08:06 - Gérard Dahan
@ Soi même : Une très longue citation... Je constate que vous vous appuyez dans vos analyses (...)
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