Bonjour l’auteur,
je pense comme beaucoup que la Grèce est effectivement devant une période qui sera très difficile. Les Allemands trouveront totalement insupportable le fait que la Grèce puisse arriver à leur faire rendre gorge.
Et pourtant, quelque chose me dit qu’il ne faut pas désespérer. Un argument de poids en faveur des Grecs pour faire pression sur l’Europe n’est rien d’autre que : la Russie. La Grèce pourrait effectuer un pivot vers la Russie, sortir de l’Europe pour rentrer dans l’Union Eurasienne.
Et d’entrée, une information importante est totalement tue par l’ensemble de la presse européenne : Suite à la condamnation Européenne de la Russie concernant le bombardement de Marioupol, la Grèce a publié le texte suivant :
« Le communiqué (sur Marioupol) a été établi en dehors des procédures visant à obtenir le consentement des états membres, et en particulier, sans s’assurer du consentement de la Grèce.
Dans ce contexte, nous soulignons que la Grèce est en désaccord avec ce communiqué »
Il s’agit de la première abjuration rétroactive d’un communiqué Européen.
Déjà, le gouvernement Grec a rendu des arbitrages parfaitement clairs sur sa politique : Les privatisations sont gelés dans leur ensemble. Le port de Thessalonique, celui du Pyorrhée, la compagnie ferroviaire Trainose qui étaient promises au privé resteront au public, au désespoir de la bundesbank et des investisseurs qui s’apprêtaient à mettre la main à bas coût sur des pans entiers de l’économie Grecque.
La réaction Allemande pourrait être de couper aux banques Grecques l’accès à l’Euro, ce qui techniquement poussera la Grèce à revenir à la Drachme. Dans un pareil cas, il est fort probable que la Grèce en profite pour quitter instantanément et l’Europe et l’Otan, pour pivoter vers l’est et intégrer l’union Eurasiatique, avec pour conséquence immédiate une levée des sanctions Russes sur l’importation des produits Grecs.
Ce serait effectivement un cataclysme pour l’Europe.