Grèce : c’est maintenant que tout commence (ou pas)
Les menaces n’y ont rien fait. Le QE (la planche à billets) promis par la BCE non plus. Les Grecs ont voté pour Syriza, et personne n’a réussi à empêcher cela ; c’est déjà quelque chose ! Un grand jour donc pour les Grecs, et aussi sans doute une grande responsabilité pour ce pays, dont le chef du parti désormais majoritaire en Grèce se doit d’être conscient. Car c’est désormais de sa volonté que dépend l’espoir des Grecs bien sûr, mais aussi (et surtout, ai-je envie de dire) celui de ce que j’appelle « l’Europe des peuples ». Cela me fait mal de constater qu’il a fallu que les Grecs soient acculés à ne plus rien avoir à perdre pour défier ainsi l’Europe des financiers, et j’espère que les autres peuples de l’Europe n’attendront pas d’en arriver là pour agir. Mais à partir de maintenant il faudra être à la hauteur. Prouver à tous qu’il existe bel et bien deux « Europe » distinctes l’une de l’autre : celle autoritaire de la Troïka, et celle démocratique des peuples désirant non pas détruire l’Europe mais en reconstruire un autre.
Quand on y réfléchit, les arguments dont dispose la Grèce pour négocier sont très solides : ils se résument à cette maxime, empruntée à je-ne-sais-pas-qui : « quand vous devez 1000 euros à votre banque vous avez un problème avec celle-ci ; mais quand vous lui devez un milliard, c’est elle qui a un problème avec vous ». De plus, nous savons tous ce qu’il en coûterait à l’Europe de faire sortir la Grèce, quand bien même elle le déciderait de son propre chef : la fin de l’Europe à plus ou moins court terme. Alors que ce que désire l’Europe de la finance est une sorte de grand Etat fédéral, économiquement ultralibéral. La seule chose qui compte pour la Troïka est donc que la Grèce reste en Europe, ne serait-ce que pour ne pas effrayer les autres. Et qu’elle fasse au moins semblant de payer ; on négociera en façade non pas pour plaire aux Grecs mais bien pour gagner du temps… Celui pour le QE de se mettre en place et de dissoudre les dettes des Etats en faisant baisser la valeur de la monnaie ? Ou celui de faire nationaliser les dettes de chaque Etat par lui-même (voir cet article d’Olivier Berruyer) afin de pouvoir à terme exclure les « mauvais élèves » sans trop de dégâts pour les financiers ?
Dans les jours et les semaines qui suivent on va tenter de vous faire croire que Syriza est un parti d’extrême-gauche dangereux ou irresponsable (ou un « pisse-froid » capable de s’allier à la droite indépendantiste), et que son gouvernement met en péril l’équilibre de toute l’Europe. Car ce n’est pas aux Grecs qu’on voudra faire peur, mais à nous. On vous prouvera par de savants calculs combien tout cela vous coûtera, et on essaiera de vous convaincre qu’après tout la Grèce n’est qu’une égoïste qui ne pense qu’à elle, après tout ce que nous avons fait pour l’aider… Et puis on tentera de l’étouffer économiquement, après avoir bien pris le soin d’empêcher les créanciers privés d’y perdre quoi que ce soit : avec son « nouveau plan », la BCE fera racheter les dettes grecques par la banque centrale grecque (privée elle-aussi), et quand chacun en aura fait de même chacun chez soi (en nationalisant les dettes privées -c’est-à-dire en faisant payer la facture aux citoyens), alors on expliquera que puisque la Grèce ne veut pas payer, elle n’a qu’à sortir de l’Europe (on ne va tout de même pas l’envahir !). Mais s’agit-il du sort de la Grèce ou de l’Europe toute entière ? les enjeux ne dépassent-ils pas de beaucoup le simple « cas grec » ?
Alors voilà : maintenant nous devons être sourds aux menaces de madame Lagarde et de la Bundesbank dont les idées représentent le passé, mais pas à cette idée que se font des millions d’Européens de la solidarité, ou même de l’Europe. Nous pouvons avoir tout. Il ne s’agit pas de choisir entre « fromage ou dessert », l’Europe et l’austérité ou la faillite sans l’Europe. Nous voyons bien quels espoirs suscitent cette élection, partout ailleurs en Europe, et combien les financiers tremblent devant un effet « boule de neige » démocratique dans lequel la dette pourrait ne pas être payée…
Il ne s’agit pas de soutenir sans réserve le nouveau gouvernement grec du simple fait qu’il a fait des promesses (on sait trop bien ce que valent les promesses des politiques), mais bien de soutenir le peuple grec dans sa métamorphose, en restant bien sûr très vigilants quant aux réalisations effectives du gouvernement Syriza. Aider à montrer comment les mesures imposées par la Troïka sont responsables de l’augmentation de la dette grecque, dans quelle mesure la dette qu’on lui inflige est illégitime, de combien les banques et les riches se sont enrichis de cette manière, et surtout de quelle manière le nombre de pauvres et de suicides a augmenté grâce à l’aide de la Troïka … Et puis aussi de faire comprendre qu’il suffirait, comme ce fut le cas en Equateur, de menacer de ne pas payer la dette pour que celle-ci fonde comme neige au soleil. A un moment ou à un autre il faudra bien que ceux qui ont pris des risques payent, ou s’assoient sur leurs créances . Le QE décidé par la BCE est d’une certaine façon un moyen de la dissoudre, car en réalité le principe est toujours le même : les riches ont besoin des pauvres car c’est sur eux qu’ils tirent leur richesse. Ils savent que le jour où la Grèce sortira de l’Europe ils seront contraints d’abandonner leurs créances, et surtout que les autres risqueraient alors de faire la même chose. En réalité, si tous les Etats endettés pouvaient renier leur dette en même temps et décider de refaire une « autre » Europe demain (en fait tous les pays européens sauf l’Allemagne), le problème serait réglé en un instant ; sauf pour l’Allemagne bien sûr !
C’est qu’il n’y a pas que la Grèce qu’il faut sauver, car nous sommes tous confrontés à ce qui va suivre, et c’est à nous tous -l’Europe des peuples- de trouver une solution qui puisse satisfaire au plus grand nombre sans tomber dans un chaos qui nous ramènera loin en arrière, comme certains semblent « presque » le désirer. Et la partie est loin d’être gagnée.
Pour être totalement honnête j’ai bien peur que les analyses de Frédéric Lordon s’avèrent exactes, même si je veux croire que nous avons, nous les peuples européens désireux de continuer l’aventure européenne mais d’une autre manière, le pouvoir de contribuer à soutenir et motiver le nouveau pouvoir grec à faire ce qu’il a dit, et même l’engager à aller plus loin : car selon qu’il échoue ou qu’il réussisse, il deviendra soit un exemple à suivre, soit un repoussoir vers l’extrême-droite qui attend son heure. Bien sûr le rôle de la Troïka n’est pas à minimiser, mais en l’état actuel des choses c’est bien la Grèce qui a la main. Elle pourrait d’ailleurs pousser son avantage et déclarer la fin de la dette, et enjoindre les autres pays de le faire : les banquiers en seraient alors pour leur compte, et si cela était fait rapidement personne n’y pourrait rien. C’est toute l’illusion financière qui s’effondrerait d’un coup. Remplacé par un chaos auquel ni les peuples ni leurs ennemis ne sont préparés (même si les seconds ont quelques coups d’avance sur ce front). Car pour l’heure les nouvelles lois « anti-terroristes » destinées à supprimer la liberté d’expression ne sont pas encore votées, pas plus que la loi Macron dont l’objectif est de casser le droit du travail, et encore moins ce fameux QE créé pour permettre de nationaliser les dettes. En face, l’idée d’une Assemblée Constituante n’en finit pas de ne pas se diffuser, de même que le concept de « salaire à vie » dont on ne parle jamais… et cela pour ne parler que de la France… Il faudra sûrement attendre que les choses empirent pour que tout prenne forme, mais je dois avouer que je ne sais plus trop quoi espérer…
Caleb Irri
http://calebirri.unblog.fr
108 réactions à cet article
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C’est un jeu de dupes. Quand vous dites « gagner du temps » tout est là.
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Les banquiers sont désormais sauvés, la dette grecque appartient aujourd’hui aux états (et donc aux contribuables) européens.
Si la Grèce fait défaut, les états seront obligés d’intégrer une perte sèche dans leurs comptes avec un inévitable effet dominos.
Or la Grèce ne peut pas payer.
Il y aura donc une négociation un peu sur le taux, peut-être symboliquement sur les montants et beaucoup sur les maturités (les dates d’échéance).
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Ainsi la Grèce aura la bouffée d’oxygène demandée par les nouveaux dirigeants, elle aura toujours une dette qu’elle ne pourra jamais remboursée (sauf si des dents de tyrannosaure poussent aux poules de la croissance mondiale) mais les états européens pourront continuer à conserver dans leurs comptes la dette grecque comme actif.
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Gagner du temps ... tout est là.
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Jusqu’à la prochaine crise.-
Bonjour, Credohumanisme.
« Il y aura donc une négociation un peu sur le taux, peut-être symboliquement sur les montants et beaucoup sur les maturités (les dates d’échéance). »
C’est à l’évidence ce qui va se passer, à mon avis. L’UE n’a en effet pas d’autre choix, sauf à radicaliser les positions et à courir le risque d’une implosion de la zone euro qui serait préjudiciable à tous. C’est pourquoi cet arrangement sera accepté par le gouvernement d’Athènes, le remboursement de la dette étant de facto renvoyé aux... calendes grecques !
Ce faisant, les autres pays du sud de l’Europe pourraient tirer parti de ce précédent, pour peu que l’exemple politique grec fasse tache d’huile. Et ça, ce serait une sacrée bonne nouvelle car cela ouvrirait très vite la nécessité de revoir le Traité constitutionnel, malgré l’opposition d’une Merkel sans doute déterminée, mais fragilisée.
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Jeu de dupes. Bien sûr.
Ce principe à la con « Qui paye ses dettes, s’enrichit » ne tient pas la route.Remonter aux sources, comprendre le pourquoi on a créé des dettes et la première chose à identifier.La corruption des élus, la mauvaise gestion des impôts (quand il y en a), la détermination de ce qui les apporte, les fuites, sont des éléments à prendre en compte par Sipras.Où se trouvent les plus riches grecs ?A Londres dans les quartiers huppés.La crise suivante ?L’Espagne, en septembre, je crois. Podemos attend de prendre la relève.Même chose.Les pays du sud ont trop pensé que le tourisme allait tout régler.La Grèce, je l’ai connu une première fois, en 1972, en voyage de noce.J’ai aimé sa lumière.Mais, comme tous les touristes n’aiment pas retourner et de visiter toujours autre chose.Pays de soleil, pas beaucoup de pluie, donc il reste les larmes. -
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Merci de votre article, assez d’accord aussi avec credohumanisme. Je suis contente de cette petite baffe, maintenant reste ce qu’il vont pouvoir obtenir face aux armées d’avocats/banquiers/financiers qui vont camper à Athénes, je suis très inquiète dans le cas ou rien de déterminant ne sorte ou un petit biscuit juste pour dire « nous respectons la voix du peuple » et ensuite ? ensuite il n’y aura plus qu’une alternative.....
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A noter que suite à la première réunion du gouvernement, les choses semblent être sur la bonne voie.... pourvu qu’ils osent jusqu’au bout.
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howahkan Hotah 28 janvier 2015 11:53Voila ,disons, 5000 ans, mais comment être sur quand l’histoire dit plus de mensonges que de faits ?? ?? commença une épopée humaine dont l’issue d’ aujourd’hui aurait pu être prédit dans les grandes lignes sans problèmes....vol, guerres, massacres , tortures,destruction, mensonge,violence, conflit , ....en regardant aujourd’hui, les 5000 ans à venir peuvent être prédit de la même facon....nous gardons le cap......on pense qu’il y a une continuité dans tout cela, moi j’y vois le même événement qui se reproduit à l’identique ..il n’y a aucune continuité mais la reproduction de la reproduction de la reproduction.......etc
Oh my god !!!and so what ??
les motifs et causes ultimes de tout ceci ne sont pas perçues du tout..encore mieux il n’y a aucune tentative dans cette direction ....sauf exceptions X, inconnues donc, peut on supposer avec justesse comme toujours..
sur une échelle de 0 à 100...0 étant l’origine et 100 le plus superficiel des effets à partir de la cause ultime, on essaye ,et encore si cela est même le cas, de réfléchir superficiellement à partir du niveau genre 95 à 100 ....la politique est superficielle, l’économie aussi, la science aussi, les fausses religions aussi, les psycho bla bla aussi etc etc
ceci a un avantage pour tous : « je » n’ai rien à voir dans cette misère humaine......
car ce qu’il faut faire c’est changer la politique, l’économie, le système, détruire les religions par la science,détruire la science par les religions et croire les sycho bla bla,nouveau prêtres intégristes de la modernité....pour remettre les deviants dans le droit chemin de la compétition et du business, ou comment vivre en essayant de niquer les autres !!!
pour être dans ces sociétés humaines, convenant en avant toute chose ,être dément est un minimum requis...
mais ceci aussi est totalement superficiel aussi et a peu d’intérêt....sauf de blablater....L’humain s’ auto pardonne d’être le responsable du désastre...
ceci est aussi tres superficiel...
quand à revenir au point zéro de mon exemple, notre pensée ne peut le faire...ceci n’est pas dans ses compétences ?
Mais alors sommes nous coincés dans les couloirs du temps ?? à jamais , à jamais... ??
En général quand je me pose cette question, il est déjà trop tard !!
L’ Ankou est sur le point de passer .....
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Ne pensez surtout pas de ce qui se passe en Grèce est comme certain le pense une libération, c’est un feux de paille qui ne va pas apporté de véritable réponse si ce n’est un nouveaux motif à certains d’intervenir d’une façon musclé contre la Grèce !
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Façon musclée oui c’est LE risque majeur en effet, j’ai entendu hier soir une petite rubrique d’analyse d « analystes » ils ont du mal à cacher leur colère, c’est dingue ce truc, c’est pourquoi ensuite il n’y aura plus qu’une seule solution.
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Bonjour l’auteur,
je pense comme beaucoup que la Grèce est effectivement devant une période qui sera très difficile. Les Allemands trouveront totalement insupportable le fait que la Grèce puisse arriver à leur faire rendre gorge.Et pourtant, quelque chose me dit qu’il ne faut pas désespérer. Un argument de poids en faveur des Grecs pour faire pression sur l’Europe n’est rien d’autre que : la Russie. La Grèce pourrait effectuer un pivot vers la Russie, sortir de l’Europe pour rentrer dans l’Union Eurasienne.Et d’entrée, une information importante est totalement tue par l’ensemble de la presse européenne : Suite à la condamnation Européenne de la Russie concernant le bombardement de Marioupol, la Grèce a publié le texte suivant :« Le communiqué (sur Marioupol) a été établi en dehors des procédures visant à obtenir le consentement des états membres, et en particulier, sans s’assurer du consentement de la Grèce.Dans ce contexte, nous soulignons que la Grèce est en désaccord avec ce communiqué »Il s’agit de la première abjuration rétroactive d’un communiqué Européen.Déjà, le gouvernement Grec a rendu des arbitrages parfaitement clairs sur sa politique : Les privatisations sont gelés dans leur ensemble. Le port de Thessalonique, celui du Pyorrhée, la compagnie ferroviaire Trainose qui étaient promises au privé resteront au public, au désespoir de la bundesbank et des investisseurs qui s’apprêtaient à mettre la main à bas coût sur des pans entiers de l’économie Grecque.La réaction Allemande pourrait être de couper aux banques Grecques l’accès à l’Euro, ce qui techniquement poussera la Grèce à revenir à la Drachme. Dans un pareil cas, il est fort probable que la Grèce en profite pour quitter instantanément et l’Europe et l’Otan, pour pivoter vers l’est et intégrer l’union Eurasiatique, avec pour conséquence immédiate une levée des sanctions Russes sur l’importation des produits Grecs.Ce serait effectivement un cataclysme pour l’Europe.-
@Wesson
Si Tsipras continue sur cette ligne, je serais pas surpris que l’on voie bientôt resurgir des colonels à la télé grecque....(avec la bénédiction de l’UE/OTAN) -
D’ailleurs, et pour continuer sur le sujet des tensions Russie-UE dans lesquelles la Grèce est appelé à jouer un rôle, Reuters nous apprends que Gazprom vient de jeter l’éponge pour le doublement de la capacité de North Stream, le pipeline de gaz naturel qui alimente le nord de l’Europe.
Et là, c’est à la fois l’Allemagne et l’Angleterre qui sont visées, tant ces dernières comptaient sur le doublement de capacité de ce pipeline pour sécuriser leur approvisionnement énergétique, tant le gisement de Norvège est en train de se tarir plus vite qu’escompté.Et Gazprom de répéter une fois de plus à l’Europe que si elle veut du gaz Russe, il faudra l’acheter à la frontière turque, en passant par la Grèce.Ainsi, un pivot Grec vers la Russie pourrait également leur offrir un formidable moyen de pression sur l’Europe. -
Salut wesson,
Oui, il y a de l’eau dans le gaz......Le ministre de l’économie Grec :
Rembourser la dette quand la croissance revient
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150127tribfb9b653d1/grece-pourquoi-le-nouveau-ministre-des-finances-a-raison.html
..............Pour essayer d’apporter bon ordre à cette situation et des réponses adéquates, Y. Varoufakis souhaite réduire la dette de la Grèce vis-à-vis de la Troïka européenne car consacrer chaque euro supplémentaire au remboursement de la dette ne favorise pas le dynamisme économique. La Grèce doit 208 milliards à la Troïka, il s’agit, selon lui, de transformer cet ensemble de créances en une créance à échéance illimitée qui serait remboursée à partir du moment où la croissance atteindra en Grèce les 3%. Ce chiffre de 3% de croissance est plus faible que la promesse de la Troïka : lors des prêts de 110 milliards d’euros en 2010 et de 130 milliards en 2012, elle assurait à la Grèce une croissance de plus de 4,5 % rappelle Y. Varoufakis dans un entretien accordé à La Repubblica (journal italien) le 5 janvier 2015...................
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C’est simple, ou on va rigoler ou on va pleurer.....
Allez, je me risque à un scénario plausible :
La Grèce finira par rétablir sa monnaie nationale tout en gardant l’euro comme monnaie d’échange, et une grosse partie de sa dette ( qui ne sont d’ailleurs que des intérêts usuriers ) va être mis aux pertes et profits de la BCE....De quoi donner des ailes à d’autres...
Y. Varoufakis ne manquera pas de rappeler à la grosse Berta, que l’Allemagne a déjà fait défaut en 1953 et que sa dette a été effacée, car certains ont la mémoire qui flanche...
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Bonjour, Pyrathome.
« La Grèce finira par rétablir sa monnaie nationale tout en gardant l’euro comme monnaie d’échange ».
Ce scénario est à mon avis impossible, ou alors il est institué pour tous les états de la zone, ce qui n’est pas d’actualité.
Mais cela ne change rien, de toute façon, car la dette grecque, les créanciers peuvent déjà s’asseoir dessus. Pas officiellement, certes, mais en pratique c’est ce qui va se passer lorsque l’Allemagne aura rendu les armes. Et elle sera contrainte d’accepter un deal avec les Grecs, sauf à risquer de précipiter la fin de l’euro, et d’engendrer du même de très grosses difficultés pour son pays, tant l’Allemagne est dépendante de ses voisins.
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Bonjour, Wesson.
« La réaction Allemande pourrait être de couper aux banques Grecques l’accès à l’Euro, ce qui techniquement poussera la Grèce à revenir à la Drachme. »
Je n’y crois pas un instant car cela pourrait entraîner des conséquences en domino qui seraient bien plus préjudiciables à l’Allemagne que le maintien de la petite Grèce dans la zone euro.
« Dans un pareil cas, il est fort probable que la Grèce en profite pour quitter instantanément et l’Europe et l’Otan, pour pivoter vers l’est et intégrer l’union Eurasiatique, avec pour conséquence immédiate une levée des sanctions Russes sur l’importation des produits Grecs. »
Même pas en rêve ! La Grèce est beaucoup trop arrimée à l’Otan, et celle-ci (Etats-Unis en tête) ne laissera pas partir dans le giron russe un pays aussi stratégique. S’il y avait la moindre velléité de la part des Grecs, je prends le pari que Merkel et ses alliés en Europe auraient pour consigne immédiate de lâcher du lest.
Pour toutes ces raisons, je pense que si Tsipras joue bien sa partition, il peut parfaitement réussir son coup et faire plier l’Allemagne.
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Ce scénario est à mon avis impossible, ou alors il est institué pour tous les états de la zone, ce qui n’est pas d’actualité.
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Salut Fergus,
La planche à biffetons était aussi impossible et pas d’actualité, pourtant, ils vont la faire à tour de bras, il n’est pas prévu qu’un état sorte de la zone euro et pourtant la grosse Berta a menacé d’éjecter la Grèce, en fait il se pourrait bien que ce soit l’Allemagne qui sorte le premier de ce sac de nœuds........
Tous les scénars deviennent possibles à partir de maintenant, y compris un éclatement de la zone euro voire même un écroulement systémique du système mondial...
L’effet papillon.... ?? -
@ Pyrathome.
Oui, mais la planche à billets est collective, elle n’induit pas un traitement particulier pour un état relativement à sa monnaie.
Quant à la sortie de l’euro, les Allemands ont cessé de la amener sur le tapis parce que cela ne peut relever que de la souveraineté des états, et pas d’une décision européenne à l’encontre de l’un d’entre eux.
Personnellement, je suis persuadé que tout va s’arranger avec un accord de nature à ne satisfaire pleinement personne, mais à n’outrager personne non plus !
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Il existe des poncifs convenus sur lesquels il est trés difficiles de discuter , c’est comme faire appel à une autre dimension . Sur la dette Grecque c’est le cas , parce que sur la dette Française les Français ont encore moins compris . Au moins les Grecs ont avancés par rapport à nous en faisant l’expérience que çà se paye , et cher . Mais z’ont toujours pas pigé l’essentiel , la dette publique doit servir , si ’elle existe , au moins à financer des investissements productifs , et productifs pour tous . Productif c’est pas de la consommation , du mieux étre , et autres conneries .
La santé par exemple doit servir à maintenir des travailleurs en forme , sinon c’est du luxe . Encore faut il que ces travailleurs soient productifs . C’est cynique ,cruel , tout ce qu’on veut , toujours est il que le monde va comme il va , pour le moment , mais jusqu’à maintenant j’ai pas vu de miracle , et que si on ne respecte pas çà on le paye avec les intérets , surtout les ’innocents’ .
Certes l’Eurasie peut étre une solution , mais ils seront encore plus durs que les Allemands , leurs peuples sont plus pauvres , pourquoi feraient ils des cadeaux aux Grecs .
C’est à dire que l’Eurasie sera possible , si les Grecs , ou au moins leurs dirigeants , comprennent
qu’ils faut surveiller les dépenses publiques et sortir de l’état d’esprit , selon lequel l’Etat est une vache à lait . Malheureusement je ne suis pas sur qu’on en soit là en Gréce , c’est pourquoi ils préférent rester dans l’Euro , les Allemands ne sont pas faciles mais eux acceptent de donner à perte , dans l’espoir que la lumiére arrive aux Grecs . Ils le peuvent parce que riches , et faisant eux des sacrifices . Je rappelle que l’Allemagne est en déficit démographique , y a des raisons .
J’aime l’Eurasie , je souhaite que leurs desideratas soient reconnus , toutefois j’appréhende pas mal de rigidités mentales chez eux , des méthodes assez autoritaires , bien qu’en Occident çà se dégrade . -
Wesson,
Avec des « si » et des supputations on met Paris en bouteille.La Russie, je viens de lire le billet d’un analyste russeIl n’est pas question de cette vision et de ce pivot qui offrira un formidable moyen de pression sur l’Europe.Que représente le PIB grec en Europe ?. -
wesson,
Tsipras est allé montrer patte blanche au FMI et au Ministère des affaires étrangères à Washington. -
Bonsoir Fergus,
vous savez, je pense que la situation se résume à cela : Est-ce que les Grecs bluffent, ou est-ce que les Allemands bluffent.Ma conviction en politique est que, à l’inverse d’une bonne partie du commentariat, je pense que la politique a un sens, et que les programmes sont appliqués par ceux qui les proposent (avec tout de même l’exception notable de Hollande, mais ce n’est pas le fil pour en parler).Bref, je pense que Syriza ne bluffe pas, et que la coalition SPD/CDU ne bluffe pas non plus.Est-ce que Syriza bluffe ? Voici ses premières mesures déjà annoncées :* La « contribution » de 5 € et 1 € par prescription à la charge des patient est annulée* la baisse des pensions est annulée, et le 13ème mois est restauré pour les pensions inférieures à 700€. Et les paysans retraités non assurés recevront un minimum de 360€* Le salaire minimal est remonté à 751€ (contre 490 € actuellement), les conventions collectives qui avaient été supprimés sont rétablies* Les licenciements dans le secteur public sont annulés, et le gouvernement va réembaucher des professeurs et du personnel scolaire* Obtention automatique de la nationalité Grecque pour tous les enfants de migrants nés sur le sol Grec (droit du sol), et probablement aussi pour tout ceux qui sont arrivés à un très jeune age.et last but not least :* retrait des barrières en fer qui furent installés devant le parlement ... en 2010 !Donc, dès les premiers jours, on peut dire que effectivement, les Grecs ne bluffaient pas sur leur programme, et ils l’appliquent à marche forcée.On en arrive à la question suivante : est-ce que les Allemands bluffent ?ça franchement je ne peux pas y répondre aujourd’hui, mais j’ai l’intuition que l’Allemagne ne bluffe pas lorsqu’elle envisage une expulsion de la Grèce de la zone Euro. Et je crois que l’Allemagne bluffe d’autant moins que je suis convaincu que c’est bel et bien elle qui a entraîné les USA dans la catastrophique crise Ukrainienne.Je crois que l’Allemagne s’est vu à l’orée de reconstruire l’empire qu’elle convoitait juste avant la 1ère guerre mondiale, et que ivre de sa puissance réelle, elle est en train de partir en vrille sévère, comme elle l’as fait 2 fois dans l’histoire contemporaine.Bref, je pense que l’Allemagne va effectivement couper l’accès à l’Euro aux banques Grecques y compris leur banque centrale, qui n’aura alors d’autre alternative que de rétablir dans l’heure la monnaie nationale, la Drachme.Car en fait c’est bel et bien de cela qu’il s’agit, si l’Allemagne grisée par sa propre puissance force la Grèce à sortir de la zone Euro, alors son pivot vers la Russie deviendra en quelque sorte inéluctable. Et comptez sur les Russes pour mettre dans la balance ce qu’il faudra pour appâter le chaland.Là où effectivement je suis d’accord avec vous, c’est que ni les Européens ni les Américains ne laisseront faire une telle chose. Reste à savoir jusqu’où ils seraient prêt à aller ? En tout cas, l’installation d’une dictature dure fait partie des scénarios qui seraient possible. -
Vous avez à moitié raison Wesson , c’est pas telement que les conservateurs Allemands bluffent c’est qu’ils sont mat . (en échec ) , et pas seulement sur la Gréce .
Les Grecs par contre bluffent . Si Siryza les representent . Je repete , toujours pas de reflexion sur ce que doit étre une dépense publique pour qu’un peuple puisse étre à l’offensive . -
Bonsoir Pyra,
« Allez, je me risque à un scénario plausible : [...] »effectivement, je pense que si les Allemands sont un peu raisonnables, ce que vous décrivez est le plus probable, avec peut-être un effet d’entrainement pour l’Espagne, et pourquoi pas d’autres dont la France.Par contre, si « la grosse bertha » est effectivement aussi bornée que je ne le redoute, on est parti par l’instauration d’un certain nombre de régimes ouvertement fascistes, pour au final se terminer dans le fossé comme la foi précédente.de toute manière, je pense que on ne sortira de cette Europe là que par 2 voies radicales : Celle de la gauche de la gauche, ou celle de l’extrême droite. A nous de choisir. -
« Le port de Thessalonique, celui du Pyorrhée »
C’est le port des sans-dents chers à notre prési-dent ?
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@wesson
Il y aurait un troisième scénario, il vient juste d’être testé en Suède... -
J’insiste lourdement . Les dépenses publiques c’est quoi ? Si le con de base croit pouvoir s’épargner cette question , il peut se préparer à payer . Le con de base n’est pas un homme libre , un citoyen . C’est alors un assujeti . Il fait con-fiance . Le ministre des Finances se présente comme radical , soit , il veut se débarrasser du pouvoir oligarchique en Gréce , et de la kleptocratie . Soit . Comment il fait ? Là pas de réponse . Recours à la BCI , oui , indexation à 3% de croissance du remboursement , oui , Mais le probléme il est pas extérieur à la Gréce , il est intérieur , entre Grecs . Et là , blanc , silence .
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Les deux mon capitaine ! l’ennemi est à l’intérieur et à l’extérieur... c’est sur deux fronts que devra se battre le nouveau leader ! -
Cette « réaction allemande » serait plutôt une réaction de la ploutocratie européenne il me semble, Non ?
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Vous êtes optimiste !! Ça fait du bien ; et il n’y a rien que je souhaite plus que le scénario que vous développez.
Cependant, la Russie se tient dans une extrême prudence pour ne pas « offenser » les cinglés qui lui font face et je la vois mal, du moins dans un avenir immédiat, soutenir la Grèce comme vous le dîtes ! Car ce serait un affront réel vis à vis de l’occident qui n’est pas à une guerre près, au contraire pour certains !
On peut espérer que cela se fasse, mais, à mon humble avis, pas avant que l’UE ne soit démantelée ; on peut aussi se projeter sur l’Espagne ; ici en France, il ne faut pas y compter, Mélenchon étant si grossier aux yeux des bien élevés. Or la France, dans ce panier de crabes, ne compte pas tout à fait pour du beurre.
J’ai bien peur que la lutte soit âpre, très. -
Enfin quelqu’un qui a vu l’importance de la Russie dans l’histoire. je commençais à désespérer !! Fergus où es-tu ???
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Alinea, tu t’entêtes... Tout va vers une alliance Grèce-Russie ! Et la Russie a en tirer un énorme avantage , une fenêtre sur la méditerranée ! Tu penses s’ils vont s’en priver !!
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Ariane,
Calmos, la Russie est prête à aider la Grèce, SI et seulement SI, celle-ci sort de l’euro, et donc de l’ UE, et de l’ OTAN. Ce qui tout à fait contraire aux promesses de Tsipras au FMI. -
Bonjour, Ariane.
Je suis là, pour très peu de temps ce matin. Pour confirmer que je ne crois pas au scénario de Wesson. Mais je ne suis pas devin. Alors, attendons et observons...
Pour en revenir à la politique franco-française, je souhaiterais que la gauche « véritable » prenne exemple sur Syriza et Podemos, en termes de communication, de prosélytisme et de stratégie électorale.
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wesson,
Bof, la dictature est déjà là. Et le précédent de la renégociation de la dette irlandaise a soulagé les Irlandais, mais n’a rien changé de fondamental dans le fonctionnement de cette usine à gaz....
Pour un changement fondamental, il faut que chaque pays sorte de l’ UE, reprenne ses billes et s’occupe de ses affaires. -
Wesson,
Vous faites comme alinea, vous prenez vos désirs pour des réalités.
« La Russie peut aider la Grèce SI elle sortait de l’ Euro » -
Salut Fifi,
Il y a Tsupras au sommet bien sûr, mais il y a un acteur dans son équipe Yanis Varoufakis qui devra prouver que son dicton préféré « L’optimisme est un état d’esprit », tient toujours dans ce cas-ci.. -
Bonjour Ariane,
« Tout va vers une alliance Grèce-Russie ! Et la Russie a en tirer un énorme avantage, une fenêtre sur la méditerranée ! Tu penses s’ils vont s’en priver !! »Désolé mais ce n’est pas la Russie qui a investi dans la Grèce, mais la Chine.Elle est très préoccupée par l’arrêt annoncé de la privatisation. -
Je ne m’entête pas ! C’est mon réalisme qui m’empêche d’y croire, disons tant que les données sont ce qu’elles sont.
Parce que la Grèce est pour l’UE ce qu’elle serait pour la Russie, en plus d’être symboliquement son berceau ! Je ne dirais pas la même chose s’il s’agissait de la Serbie par exemple.
Donc si cela se produisait demain, après la rupture d’avec l’UE, cela ne se passerait pas comme sur des roulettes !
Enfin c’est mon avis, et je ne sais rien de l’avenir !! Mais à voir ce qui se passe en Ukraine, je n’imagine guère l’occident laisser faire ça sans broncher !!
Donc ce scénario signifierait la fin de l’UE et aussi sans doute la fin de l’impérialisme US.
Celles-ci viendront bien un jour, c’est sûr et c’est peut-être la Grèce qui en sera le déclencheur, je ne dis pas, mais il faudra que les choses se soient durcies davantage partout ailleurs ; ceci dit ce durcissement ( enfin si on peut dire, l’aggravation serait plus juste) peut se faire un un jour ! Sur une décision de l’un ou de l’autre bord.
Imaginons une guerre contre la Russie, ( et c’est quasi une guerre que nous vivons) penses-tu que la Grèce « trahirait » ? -
A Fergus,
pour l’instant, il semble bien que j’ai vu juste, et qu’un pivot Russe est bel et bien en train de s’opérer avec la Grèce.tout d’abord, le premier diplomate étranger que Tsipras est allé rencontrer n’est rien d’autre que l’ambassadeur Russe.Ensuite, le nouveau ministre des affaires étrangères Grec, Nikos Kotzias, un chaud partisan du rapprochement Russe vient d’être invité à Moscou par Lavrov, et devrait s’y rendre rapidement.Et pour finir, suite à la dénégation de hier concernant le communiqué Européen sur la Russie, la Grèce vient de faire savoir qu’elle pourrait activer son véto contre toute nouvelle sanctions Européennes à l’encontre des Russes.Inutile de dire que les Allemands sont déjà absolument furieux, notamment par Steinmeier qui vient de concéder que « les sanctions contre la Russie sont compliqués par la nouvelle situation politique en Grèce »A minima, la Grèce semble bien décidé à utiliser son accord sur les nouvelles sanctions contre la Russie comme une monnaie d’échange pour un plan de réduction de sa dette - ce serait la solution la plus politicienne et de court terme, et honnêtement un tel marchandage me décevrait un peu tant je le trouverai de faible envergure. -
Bon, bon début de com ; grès bien.. ;
Mais le coup de
"A minima, la Grèce semble bien décidé à utiliser son accord sur les nouvelles sanctions contre la Russie comme une monnaie d’échange pour un plan de réduction de sa dette - ce serait la solution la plus politicienne et de court terme, et honnêtement un tel marchandage me décevrait un peu tant je le trouverai de faible envergure".
Faible envergure ? Le chantage et ce jeu làme dégoutent oui ! J’espère qu’ils seront droits dans leurs choix !!! -
Bonsoir Alinéa,
« Faible envergure ? Le chantage et ce jeu làme dégoutent oui ! »Ce serait oublier que les états n’ont pas d’amis mais des intérêts à défendre.De toute les façons, il semble bien que le pivot Grec soit de plus en plus une possibilité.Vous avez par exemple la déclaration sur CNBC d’anton siluvanov, ministre des finances Russes qui vient de dire « Si la Grèce effectue une demande d’aide financière à la fédération de Russie, nous y répondrons positivement » -
Cela m’intéresse car cela m’étonne ! Pas dans le fond, mais, comment dire, j’y sens un piège ; quelque chose qui ne dépend ni de l’un ni de l’autre, mais des effets au niveau politique internationale.
Ceci dit, je ne déteste pas, au contraire, les actes posés et qui chamboulent l’histoire !!
Et je vois bien là un début de chamboulement, en espérant juste qu’il n’y ait pas trop de dégâts ! -
Ah ! la ! la !
Dernières nouvelles du rapprochement avec la Russie.Quelque chose d’énorme se passe et certains s’entêtent à discuter à côté !!Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a déclaré jeudi que la Russie envisagerait d’accorder une aide financière à la Grèce si celle-ci lui en faisait la demande.
« Nous pouvons imaginer que si une demande est soumise au gouvernement russe, nous l’étudierons de près, en prenant en compte l’ensemble des facteurs de nos relations bilatérales », a-t-il dit à la chaîne CNBC.
La rumeur a couru ces derniers jours que le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras, qui a pris ses distances avec l’Union européenne concernant les sanctions contre Moscou, pourrait se rapprocher de la Russie alors même qu’il cherche à renégocier le plan d’aide international à la Grèce.
Cette impression a été renforcée par le nouveau ministre grec de l’Energie, Panagiotis Lafazanis, qui a assuré qu’Athènes était contre les sanctions et « n’a pas de divergence avec la Russie ».
Alexis Tsipras a reçu l’ambassadeur de Russie en Grèce lundi, le jour même de son investiture à la tête d’un gouvernement dominé par la gauche radicale anti-austérité. (Thomas Grove ; Eric Faye pour le service français)
https://www.zonebourse.com/…/Moscou-pret-a-aider-la-Grece-…/
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Tout cela passera-t-il comme une lettre à la poste ? C’est là où est ma crainte ; c’est pourquoi je n’arrive pas à comprendre ton excitation !! C’est pourquoi, là, j’ai plutôt envie de siffloter en regardant le ciel, les mains croisées dans le dos, près du parapet du port... !!
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Ok Fergus, et bien vu, le rapprochement Grec vers la Russie ne semble déjà plus à l’ordre du jour.
Et les voilà même d’accord avec de nouvelles sanctions, en même pas 24H. Le ministre des finances Grecs aurait même déclaré à ses nouveaux amis Européens « je ne suis pas une marionnette des Russes ».Le reste devrait suivre. -
Que c’est beau le rasage gratos sur le compte des autres.
Abracadabra ! L’argent tombe du ciel et les autres vont payer !Syriza demande juste a des Allemands qui pour pouvoir avoir moins de chômage travaillent jusque 67 ans, de l’argent pour leur permettre a eux qui ont dépensé sans compter de coté de subventionner la retraite à 62 ans des Grecs.Ils demandent à des Polonais ou Portugais de payer leurs dettes et subventionner leur SMIC à 750€ alors que celui du polonais est à 400€ et celui du portugais à 500€…….Demander à des pauvres Français ou Italiens par le biais de la TVA qu’ils payent de payer l’électricité gratos de leurs pauvres alors que les pauvres Français ou Italiens la payent.Ils veulent que leurs retraités fonctionnaires touchent un 13eme mois de retraite, payables par les autres fonctionnaires d’europe qui eux n’ont pas de 13 eme mois de retraite….Vite, les gauchistes mettez vous en grève pour aider nos pauvres fonctionnaires Français exploités par rapport aux Grecs et en faillite qui n’ont pas de 13eme mois de retraite....-
Xenozoid 28 janvier 2015 13:52Sparta, t’en a pas marre ?
qui parlait de jalousie ?
toi ?Ils veulent que leurs retraités fonctionnaires touchent un 13eme mois de retraite, payables par les autres fonctionnaires d’europe qui eux n’ont pas de 13 eme mois de retraite….a fond tu y vas c’a te fais chier ? de voire d’autres faire comme toi ?
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Eh l’esclavagiste de service, ne commence pas à sortir tes gros mensonges et ta haine primaire...
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sacré sparagus ...
Faut-il vraiment payer toute la dette ?
Parfois, une dette se règle… en mettant le créancier en prison. Écoutez cette émission de Polémix et la voix Off autour des articles du Monde Diplomatique d’octobre 2014 …
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http://www.allochomage.com/101868-programme-syriza-en-grece-2015-smic-grec-chomage-retraites.html
Mais si pyrafhome.C’est même écrit sur les sources des bolcheviques.Les gauchistes de Syriza est bien l’augmentation du SMIC 751 euros au lieu de 586 euros....Et le 13eme mois de retraite pour celles à moins de 700€....La retraite en france minimale est de 687,32€/mois. Mais pour bénéficier de cette somme, encore faut-il remplir un max de conditions, notamment plus de 120 trimestres de cotisation.On comprend pas qu’ils ne demandent pas 10 000€/mois pour tous.Abrrraaaaaaacadabraaaaaa ! Les gauchistes applaudissent. -
Le parti de Monsieur Syriza n’est pas gauchiste ! C’est juste une véritable gauche et celle-ci est assez modérée finalement puisqu"elle veut négocier et qu’elle ne propose pas de renverser la table en quittant l’UE !
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Salut Sparta, Les grecs ont tout inventé. La démocratie mais aussi les légendes et les Dieux.
Il y a eu le roi Midas dans l’antiquité grecque. Midas demandait la faculté de transformer en or tout ce qu’il touche. Dès lors, incapable de manger et de boire, il avait supplié le dieu de reprendre son présent. Dionysos lui ordonna alors de se laver les mains dans les eaux du Pactole, dont le sable se change en or.Cette légende explique le caractère aurifère des fonts, auquel la Phrygie doit une bonne partie de son empire.Abracadabra, une bonne formule, en effet.Les grecs qui ont de l’or, ont pris les voiles, souvent à Londres.On scande en cœur depuis « So-li-da-ri-té, so-li-da-ri-té » dans les meetings et on s’en retourne en essayant d’oublier très vite avec une autre chanson « So-li-de-hi-la-ri-té ». -
La Grèce n’aurait pas du rentrer dans la Zone Euro ; il serait donc plutôt logique qu’elle en sorte.
Qu’elle sorte de l’UE pourquoi pas ?
A partir du moment où elle ne veut pas rejoindre les standards de fonctionnement des autres pays de l’UE, notamment avec une administration fiscale quasi-inexistante et une fonctionnarisation qui prend le pas sur le reste de l’économie.
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Ben dis-donc, vous avez choisi le bon pseudo, vous !
On dirait un extrait du JT de TF1.
Peut-être que si l’Allemagne avait payé à la Grèce tout l’argent qu’elle lui doit, ce qu’elle a refusé de faire en 1953, puis lors de sa réunification, les grecs aurait moins de dettes. -
Exact. La Bourse a déjà réagi avec 6% de chute, hier.
Si elle sort de la zone de l’euro, elle pourrait réintrioduire la drachme du pauvre.Les exportations pourraient grimper. Les importations diminuer.Mais quelles exportations ?La bijoux de famille... Le Pirée est vendu.Avec des drachmes dévalués, la Grèce pourrait faire revenir des touristes en masse.Tellement de choses à voir et à revoir.L’économie. Toujours l’économie mais cette fois dans le sens primaire du terme. -
"Peut-être que si l’Allemagne avait payé à la Grèce tout l’argent qu’elle lui doit, ce qu’elle a refusé de faire en 1953, puis lors de sa réunification, les grecs aurait moins de dettes«
Peut-être que si les Grecs savaient gérer leurs finances ce serait moins la merde ;
peut-être que certains sont au courant que les JO d’athènes ont été un fiasco financier (superbes autoroutes, beaux profits immobiliers, et impact sur l’économie=zero) ;
peut-être que la Grèce est subventionnée par l’UE depuis son entrée dans cette »monstrueuse dictature« ;
peut-être que la Grèce devrait payer des dommages de guerre à tous les pays qu’elle a envahis dans l’antiquité (avec les intérêts je vous dis pas !).Avec des »peut-être" on seraient tous rentiers à vie ...
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Tout à fait, tf1.
Le passé est le passé.Maintenant, c’est l’avenir qui doit être différent. -
La Bourse d’Athènes clôture à -9,24%, les banques perdent jusqu’à 29%L’hémorragie a commencé. -
La Grèce c’est le Vénezuela sans le pétrole.
Elle ne devrait pas avoir quelques années de répit avant la faillite. Le 2eme pays socialiste à faille faillite après l’Argentine ? -
Vous êtes bien TF1groupie, vous avez du vent dans le crane. On nous couine à longueur d’antenne qu’une dette doit être payée, je vous démontre le contraire et vous ne vous en apercevez même pas !
Retournez devant votre écran, vos allez rater le juste prix, c’est à peu près tout ce que vous pouvez comprendre. -
« La Grèce c’est le Vénezuela sans le pétrole.
»Oui, mais elle a quelque chose de plus : son patrimoine historique.C’est là qu’elle doit miser. Faire revenir les touristes.Remettre ses hôtels en ordre de marche. Former convenablement ses guides.Et ne pas verser dans le travers dans lequel l’Egypte est tombée en confondant islam et pyramides. A la question d’un journaliste pour tester l’intérêt de jeunes écoliers égyptiens pour les temples, la réponse fut : « Jamais visité, c’est pour les touristes ». Quant à la connaissance au sujet de la fuite en Egypte de Pharaon, la réponse fut : « Avant de périr, car Pharaon s’est noyé en suivant Moïse, il a tué la reine qui s’était convertie à l’Islam ». Là, il y a du travail à faire ! -
A l’auteur, et à tous,
"C’est toute l’illusion financière qui s’effondrerait d’un coup. Remplacé par un chaos auquel ni les peuples ni leurs ennemis ne sont préparés (même si les seconds ont quelques coups d’avance sur ce front)."
Je vous trouve bien optimiste. C’est un peu long, mais ça en dit long sur les projets de Nouvel Ordre Mondial. Le fascisme est en marche, planifié. Point de théorie du complot. Le processus décrit à l’époque (1986) a déjà débuté. La fable racontée se déroule pourtant sous nos yeux. Pas de parano, des faits, qui se déroulent comme décrits il y a 30 ans, dont, avec le recul, nous pouvons apprécier la pertinence.
https://www.youtube.com/watch?v=fxrUUuzLNl0
https://www.youtube.com/watch?v=SJLM4vBb-cs-
Oh, là, Laurent Louis prit comme mage du nouvel Ordre mondial ?
Là, c’est trop fort. H£Je crois que vous n’avez pas tout compris sur ce qu’est le personnage.Je ne vais pas m’étendre sur son cas-à-strophe.C’est du pipi de choucroute. -
Garance 28 janvier 2015 14:30Vous me faites trop rire les Bolos
Hier vous étiez « Charlie » ; vous voilà « Grecs » aujourd’huiVous espérez que le Merluchon prenne le flambeau ?L’en est bien incapable le fragile du dos en avion : l’a pas les reins assez solidesEt surtout il a d’autres priorités le Merluchon : bouffer à la gamelle comme les autres en est uneAller : vous êtes mûrs pour revoter pour votre Gras-du-Bide au prochain coup-
Bonsoir Calmos,
au moins à vous, je vous reconnais la constance dans le propos. Dès qu’il s’agit de gauche, vous sortez les griffes.Revoter pour gras du bide, ma foi, lorsque l’alternative est aussi alléchante que celle d’un escroc sur le retour ou de la gestionnaire de la PME familiale, je pense que cela pourra se faire sans ma participation. -
Wesson,
: J’ai une question bête et méchante car vous m’égarez et j’ai fait la recherche sans trouver..« Où a-t-on calmos apparaître dans ce fil ? »L’avez-vous invité à y venir et il n’est pas venu ? -
Garance 28 janvier 2015 14:52Sans compter que vouloir être « Grec » c’est s’exposer à des problèmes d’ ordres personnels et privés
C’est que les moeurs sont bizarres chez les grecs et pas que d’hierSont de sacrés pourfendeurs de fions les grecsDepuis l’Antiquité qu’ils sont réputés pour çaJe sais ; vous allez me répondre « Pas grave Pépére nous a dépucelés »Peut-être ; mais à la grecque vos hémorroïdes vont déguster : vous y avez pensé à ça ?Non ?Ca m’étonne pas-
Question hémorroïdes, toi, tu ne crains plus rien, ton ex idole Bismuth était Grec aussi ??
Et Mareine Lapine aussi ? -
Xenozoid 28 janvier 2015 15:04Sans compter que vouloir être « Grec » c’est s’exposer à des problèmes d’ ordres personnels et privés
oh ? explique en quoi, les moeurs son bizarres ?Sans compter que vouloir être « Grec » c’est s’exposer à des problèmes d’ ordres personnels et privés
, ils ont inventer les capotes ?mais à la grecque vos hémorroïdes vont déguster
ah bon ?
oh les grecques sont des sodémite, dans votre idée ? tous les grecques. ou suelement les sans dents ?-
Oui les grecs ont la réputation d’être homo et ne dit-on pas d’un beau garçon qu’il est beau comme un grec ?
Par ailleurs les Turcs sont costauds et les noirs bossent énormément....
Idées reçues tout ça ! -
Les grecs ont voté pour syrisa et personne n’a réussi à empêcher cela.... Ecrivez vous caleb
il pourrait s’agir d’un simulacre de démocratie.... laissant croire au peuple grecque qu’il est encore souverain...Se profilerait alors le même scénario avec des acteurs différents, que celui qui a mené aux élections d’un certain parti en egypte après le printemps arabe, ce qui s’en est suivi (les militaires au pouvoir soit le retour à la case départ)..Les attentes sont énormes..je peux les comprendre mais aussi que la partie de bras de fer qui s’engage ne me semble pas en faveur de syrisa... Tout simplement parcequ’une remise de dette a déjà été octroyée, que la politique de ce parti s’oppose aux privatisations des services public, ce qui va à contre courant de la politique économique européenne ultra libérale...Déjà la réaction des marchés ne s’est pas fait attendre...Donc en étant pragmatique je me dis mais comment peut on concrétement promettre des soins gratuits aux grecs s’il n’est pas possible d’honorer les factures des industries du médicament et du matériel médical de première nécessité... ?Comment la grece compte t’ elle payer les fonctionnaires qu’elle envisage d’embaucher ou de reéembaucher ?Je sais bien que les arbres en grece produisent des olives mais pas des billets de banque !Ensuite se pose la question suivante : Combien de temps allons nous encore pouvoir jouer à la chaise musicale ? sachant également que les liquidités (la monnaie de singe plutôt) injectées par la bce AUX BANQUES (et qui selon certains économistes sont insuffisantes il faudrait 3 fois plus), ne font que retarder l’échéance, celle qui se présente tôt ou tard aux pays qui sont endettés au dela d’un certain niveau de leur pib et qui ne pourront jamais rembourser.... sauf à bénéficier d’un taux de croissance miraculeux...Cela dit j’espère me tromper...-
Le ministre de l’économie Grec :
http://www.latribune.fr/opinions/tr...
.Rembourser la dette quand la croissance revient
.............Pour essayer d’apporter bon ordre à cette situation et des réponses adéquates, Y. Varoufakis souhaite réduire la dette de la Grèce vis-à-vis de la Troïka européenne car consacrer chaque euro supplémentaire au remboursement de la dette ne favorise pas le dynamisme économique. La Grèce doit 208 milliards à la Troïka, il s’agit, selon lui, de transformer cet ensemble de créances en une créance à échéance illimitée qui serait remboursée à partir du moment où la croissance atteindra en Grèce les 3%. Ce chiffre de 3% de croissance est plus faible que la promesse de la Troïka : lors des prêts de 110 milliards d’euros en 2010 et de 130 milliards en 2012, elle assurait à la Grèce une croissance de plus de 4,5 % rappelle Y. Varoufakis dans un entretien accordé à La Repubblica (journal italien) le 5 janvier 2015...................
-
« Comment la grece compte t’ elle payer les fonctionnaires qu’elle envisage d’embaucher ou de reéembaucher ? »
En monnaie de Taubirat
-
La différence c’est que les nouveaux élus croient aussi à la souveraineté du peuple Grec !
*
(Nous verrons si ces élus s’accrochent à leurs engagements ou s’ils se couchent comme les autres.) -
Mowgli,
La Grèce doit recevoir la dernière tranche du prêt du FMI de 7 milliards d’euros. pour boucler ses fins de mois. -
Le bras de fer qui ressemble à celui de l’Islande...« les »moments de tension« sur la dette. Si une sortie de la zone euro semble définitivement exclue par Syriza, Alexis Tsipras réclame une restructuration de la dette, qui représente aujourd’hui 177% du PIB grec. Mais pour obtenir satisfaction, le nouveau gouvernement grec devra d’abord convaincre ses partenaires européens. Il faut donc s’attendre à des »moments de tension« entre Bruxelles et Athènes dans les prochaines semaines, estime un haut fonctionnaire européen. Car l’UE est prête à négocier, mais à une seule condition : que la Grèce poursuive ses réformes. Exactement ce dont ne veut plus Alexis Tsipras... » -
Après son refus de payer sa dette, l’Islande fera le triple de la croissance de l’UE en 201223 janvier, 2012Posté par Benji sous Argent et politiqueJe ne cesserai jamais de répéter que l’Islande est LE pays à prendre en exemple,même s’il est complètement ignoré des médias, s’il est loin ou quelle qu’en soit la raison pour ne pas en parler, c’est le pays à suivre ! Payer pour les banques ? Même pas en rêve, là bas ils ont été emprisonnés ! Sauver les banques ? Elles ont été nationalisées. Quand à la croissance actuelle, elle se porte au mieux.
Islande a terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et selon les prévisions de la Commission européenne, elle va faire le triple du taux de croissance attendu pour l’UE en 2012 (La croissance de l’UE est prévue à 0,5% en 2012 contre 1,5% en Islande). Pour 2013 la croissance devrait atteindre 2,7%, principalement à cause de la création d’emplois. L’Islande est le pays qui a nationalisé les banques privées et qui a emprisonné les banquiers responsables de la crise.L’Islande a été le seul pays européen qui a rejeté par un référendum citoyen le sauvetage des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers.
Pendant ce temps dans un pays comme l’Espagne, le ministre l’économie qui fut un grand responsable chez Lehman Brothers, a maquillé les soldes bancaires et a gonflé les résultats pour faire croire à une solvabilité du système financier résultant de la déréglementation des marchés mais ce dernier a fini par s’effondrer.
Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing furent les banques nationalisées en 2008 pour éviter leur faillite et qui furent placées sous contrôle démocratique, plutôt que de profiter d’injections inconditionnelles de capitaux publics, comme en Espagne ou dans les autres pays européens. En juin dernier, l’une d’elle Landsbankinn, a annoncé son intention de rembourser les intérêts aux détenteurs d’hypothèques pour compenser les citoyens de payer leurs pertes.
La révolte pacifique a débuté en 2008, sans que celle-ci soit décrite dans les pages des grands médias européens, qui ont mentionné dans des notes en bas de page que ce pays était un dangereux exemple à suivre. À la fin de 2008, l’ensemble des dette de l’Islande égalait à 9 fois son PIB. La monnaie s’est effondrée et la Bourse a suspendu ses activités après une baisse de 76%.
Le pays a fait faillite et a ensuite reçu un prêt de 2 100 millions de dollars du FMI et 2 500 millions de dollars provenant des pays nordiques et de la Russie. Le FMI, comme d’habitude, a exigé, en échange des mesures « d’ajustement » soit des coupures dans les dépenses sociales qui ont provoqué la colère de la population, la chute du gouvernement et la convocation d’élections anticipées au début de 2009 dans lesquelles la gauche a remporté la majorité absolue et provoquant l’effondrement du Parti de l’Indépendance, un parti conservateur, qui était traditionnellement la force dominante dans le pays, qui n’a conservé que 23,7% des voix.
Le Mouvement Gauche-Vert a gagné 21,7%, Alliance sociale-démocrate 29,8%, le Parti progressiste 14,8% et Mouvement des citoyens 7,2%.
Johanna Siguroardottir a été choisi pour diriger le gouvernement réunissant des sociaux-démocrates, et les écologistes de gauche. En 2010, on a mis sur pied une assemblée constituante de 25 membres, des « citoyens ordinaires » pour réformer la Constitution. Cette même année, le gouvernement a soumis à un référendum sur le paiement ou non de la dette contractée par les banques privées en faillite au Royaume-Uni et dans les Pays-Bas, mais 90% des gens ont refusé de payer.
Ses citoyens ont voté non à cause de l’effondrement de la Banque Icesave et les gouvernements de ces pays couvrent les dépôts à capitaux publics. Le FMI a gelé les prêts en espérant que l’Islande finirait par payer ses dettes illégitimes.
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Si tu fais défaut t’en a rien à foutre du FMI. De toute façon ce fric va dans les banques...Et pas en Grèce...Alors ?
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Les Grecs ont voté Syriza pourquoi ? Parce que le Leurre démocratique a encore une fois trompé le peuple ! N’importe quel politicien peut rassembler autopur de lui et se faire élire en promettant d’augmenter les salaires, de donner à manger gratuitement, de rabaisser les loyers, de donner du travil à tous ceux qui le désirent et de lever toutes les contraintes sociales...
Mais la désillusion ne se fera pas attendre : Un pays ne peut vivre au dessus de ses moyens et si la Grèce ne le constate pas dans les premières semaines qui vont suivre cela voudra dire que c’est la Communauté Communiste Européenne qui va payer le « Bon en avant » grec ce qui montrera toute la lumière d’un chantage politique qui ne tardera pas à faire des émules !
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Non mais ! Quand la majorité des recettes d’un état va dans les interets de la dette ?
Tu fais quoi ? Tu vis au dessus de tes moyens ?
Tu fais défaut, et ducon, tu vas te faire foutre avec tes obligs grecques dans ton assurance vie !
Et ta retraite par capitalisation. Tu as choisis le camp des capitalos ?
Ben quand ça tourne mal, ne te plains pas, c’est ça le libéralisme !
T’as joué ? T’as perdu ! C’est ça la rente capitaliste !
Un état souverain a le droit du défaut. Bien sur l’OTAN peut envahir la Grèce, non ?
Mais la on tombe dans le délire fasciste et impérialiste...
Rentiers, je vous encule !
Alors je ne suis pas Charlie, je suis grec ! -
" En face, l’idée d’une Assemblée Constituante n’en finit pas de ne pas se diffuser, de même que le concept de « salaire à vie » dont on ne parle jamais… et cela pour ne parler que de la France… Il faudra sûrement attendre que les choses empirent pour que tout prenne forme, mais je dois avouer que je ne sais plus trop quoi espérer…"
Il est étonnant que vous n’ ayez pas évoqué l’ Islande qui s’ est libérée dès 2009 dans le silence complice des médias alignés.
La Grèce n’ est que le second pays à avoir repris les rênes.Après avoir réécrit sa constitution, l’ Islande a effacé une première fois, puis une seconde, une partie de la dette des ménages islandais.
-
lloren,
L’Islande, comme tous les pays du monde en dehors de l’ UE, c’est un pays indépendant et souverain, pas comme nous, piégés dans des Traités. L’Islande fait ce qu’elle veut, ce que décident les citoyens islandais. Si vous voulez faire pareil, faut sortir du Titanic. -
Gauche normale,
Et l’Islande a renoncé à la procédure d’entrée dans l’ UE début 2014. -
L’Islande a donné une leçon de démocratie à l’Europe, mais les médias censurent sa sortie !La dette n’est pas payée aux escrocs et les banquiers sont en prison. Elle s’est votée une nouvelle souvenraineté !Lorsque l’on lit que la dette grec doit être payée par les français en cas de défaut, on sait que la lumière est éteinte des esprits et que les médiats ont pris le contrôle des cerveaux.Ce que l’Islande a fait, pourquoi la Grèce ne le ferait pas, c’est juste une question de volonté et de courage politique. -
Gauche normal, tout ce qui touche de près ou de loin à la Finlande est censuré par la presse et les médias, et mêm sur le net, et ce après avoir réaffirmé, il y a quelques semaines le principe de la « liberté d’expression » !!!Une liberté d’expression des médias sous tutelle de l’EtatSait-on que la Finlande dispose d’un AAA malgré son défaut de paiement de la dette ? -
« Si vous voulez faire pareil, faut sortir du Titanic. »
Je ne suis pas sur le Titanic, Dieu merci. -
Les traités, ça faisait rigoler de Gaulle...
Il est amusant de constater la manière dont les USA et Israel usent des traités et des résolutions de l’ONU....
En clair depuis 1991 ils s’en branlent...
Ce pauvre Chirac m’a fait toujours rire quand il voulait contrer G.W.Bush avec l’ONU ! Pauvre idiot !
Y a t-il un andouille dans la salle qui croit encore en l’ONU ? Le « machin » comme disait de Gaulle.
Pourquoi, vous français votez pour des crétins, des traitres à votre patrie ? -
Je ne me fais pas de souci pour ce nouveau parti et Tsipras. Un bankster va se pointer et dire :
« Alors mon gars, qu’est-ce qui te ferait oublier tes promesses et tes bonnes intentions ? Je peux te proposer un poste de député européen, un poste de cadre CSP++P++CSP+P++ dans une de mes firmes, ou encore une grosse valise de billets pour mettre à l’abri ta famille. »
Il finira par se laisser corrompre et tout ce mouvement va s’évaporer pour revenir au point de départ à savoir de l’ultralibéral et de l’austérité. Ça a toujours fonctionné comme ça, et ça ne s’arrêtera jamais. La nature humaine est faite ainsi. Dans 6 mois on en parle plus.
La seule solution (un élément de réponse plus haut) c’est d’annuler la partie fictive de la dette, tout ce qui n’est pas du fond propre, à savoir 92% de torche-cul de billets qui n’ont aucune valeur réelle, et tout cela dans tous les pays en même temps. On remet de l’ordre très rapidement comme ça ! Point de vue utopique d’un non-économiste
-
Il finira par se laisser corrompre et tout ce mouvement va s’évaporer pour revenir au point de départ à savoir de l’ultralibéral et de l’austérité. Ça a toujours fonctionné comme ça, et ça ne s’arrêtera jamais. La nature humaine est faite ainsi. Dans 6 mois on en parle plus.
.
Déjà des procès d’intention ??
Ok, rendez-vous est pris dans 6 mois/ 1 an pour en parler....
Ils sont condamnés à réussir, sinon ce sont les nazis d’Aube doré qui hériteront du boxon et là, ce sera la guerre civile....C’est ce que vous voulez ou quoi ?? -
Ce que je veux dire c’est qu’il n’y a pas solution, tout est verrouillé jusqu’à l’explosion du système, en attendant, on fait trainer, on met une rustine par ci par là.
Ce que je veux dire, c’est que c’est un des moyens pour étouffer ce feu de paille. Ils vont déployer tous les moyens possible pour sauver le système, peu importe la faction politique, les convictions et motivations.
J’avoue je sus un peu pessimiste
-
Tonton Tux,
Ce que vous dites est faux, tous les dirigeants ne sont pas corruptibles, c’est ce que fait croire le système pour que les citoyens se désintéressent de la politique.
Regardez en Amérique du sud, vous trouverez de nombreux contre exemples.
Comme Raphaël Correa en Equateur. -
Il n’a pas besoin de ça Tsipras !!
Et puis, il existe quelques énergumènes encore sur terre, qui préfèrent les causes nobles aux piscines avec meuf en bikinis !! -
Je vais suivre ça avec intérêt justement et même si je laisse penser le contraire, j’aimerais bien que le cas grec soit le début de quelque chose, on verra ça très bientôt. Comme il y a pas mal de scénarios possible, c’est pas évident de se faire une idée pour le moment en tout cas.
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Je doute que le nouveau leader soit enclin à la corruption, c’est lui faire un procès d’intention ! -
Non, ce torche cul tu l’as dans ton assurance vie, ok ? Si la Grece fait défaut, ta banque aura des problèmes. Soit l’état français, comme à l’époque de Sarkosy va te payer la différence (Austérité +impots sur le pov’con), soit on laisse ta banque couler...
Bien sur c’est de l’arnaque au point de vue grec. Mais hélas cette arnaque, tu vis dessus. Ton pouvoir d’achat c’est l’arnaque financière, le hold-up sur la Grece.
Alors, parceque tu es un bon libéral capitalo, tu vas te faire mettre à la grecque...Dans le fion. -
@Izarn
Je reconnais mon expression torche-cul par contre à qui s’adresse « tu es un bon libéral capitalo » ?
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C’est fou ce que les exemples de décisions souveraines fascinent tous ceux qui ne comprennent pas la différence entre un pays souverain, comme l’Islande ou l ’Equateur, qui font ce qu’ils veulent.
« Les Etats ont le droit de prendre des décisions souveraines contre la finance »Les gouvernements européens ne décident plus de rien d’important, ni sur la monnaie, ni sur le contrôle des mouvements de capitaux, ni sur les lois, sur la Justice, sur l’armée liée à l’ OTAN etc.
Ils sont pieds et poings liés par les Traités, ils ne peuvent que faire du cinéma et appliquer ce qui se décide au niveau fédéral.
Et ils ne veulent pas du tout revenir à la souveraineté, en sortant de l’ UE.
Ils croient au Père Noël ?
Si un pays veut faire ce qu’il veut, ce qui est parfaitement son droit, il sort de l’ UE, et du coup de l’euro et de l’ OTAN. S’il reste dans le cadre des Traités, il fait ce qui se décide au niveau européen.
Il n’est pas possible en restant dans l’ UE de mener des politiques intérieures nationales.-
Les pays de l’union ne sont tout simplement pas des pays indépendants libre de choisir leurs destins.
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C’est ça le problème à faire trop dans le légalisme vous oubliez que la souveraineté se place avec la légitimité au dessus des lois dans l’ordre des forces.
On ne peut pas perdre notre souveraineté, elle émane de la volonté générale du peuple et elle ne prend forme que par notre obéissance à une autorité reconnue comme légitime. -
Allo ! J’insiste bétement , parce que le pb est le méme en France et ailleurs , qu’en Gréce .
Comment se creuse une dette . Trés simple . Mais comme la plupart des gens ignorent la réelle marche des affaires , complétement méconnu .
Des affairistes , petits ou multinationaux , montent un ’projet’ , rentable ou pas , utile ou pas , aucune importance , là c’est de l’emballage , de la communication . L’important pour eux est de toucher leur commission qui sera d’autant plus grosse que le projet est gros .
Comme la rentabilité ou l’utilité , on s’en fout , le projet doit étre public . D’autant qu’alors le projet a la garantie publique ( municipale , départementale , régionale , étatique , peu importe ) , c’est à dire qu’en cas de défaut , c’est le contribuable qui paye . Pour les banques c’est nickel-chrome , les affairistes , empochent les commissions , faramineuses et se font oublier . Les entrepreneurs et salariés ( qui trouvent de l’emploi ) c’est nickel , ce n’est que plus tard qu’on réalise que le projet était foireux . Ne pas oublier dans l’affaire les politiques qui se financent eux et leur parti à l’occasion , et tout cela concerne des sommes gigantesques . Pour le bien public !
Il s’agit de rompre avec ce systéme . Deux conditions : 1 qui releve du ministére de l’intérieur : repérer , et identifier les copinages et sectes qui se gavent par ce biais , 2 l’autre plus du ministére de l’économie : de controler les marchés publics .-
Il y a aussi la solution de l’indépendance : Le pays dispose alors d’une banque centrale. (En ce qui concerne les vieilles dettes extérieures la solution passe par la gestion du taux de change.)
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Il y a néanmoins un précédent que le gouvernement grec doit connaître, la BCE a bel et bien violé ses statuts en renégociant la dette Irlandaise. Cela a soulagé les Irlandais, et soulagera les Grecs, mais n’a en rien transformé l’ Union européenne en Europe sociale.
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Aux dernières nouvelles l’ Autriche aussi compte sortir de l’ UE.
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L’espoir renait avec la victoire de Syriza en Grèce. Ils vont pouvoir démontrer que non seulement la gauche porte l’espoir et la vraie volonté politique de justice. A nous en France d’en tirer les leçons politiques, notamment en nous battant effectivement sur le terrain idéologique pour défendre l’idée que les dettes doivent être restructurées, qu’ils faut mettre fin aux politiques d’austérité, et qu’il faut être solidaires avec les grecs.
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http://www.france24.com/fr/20150129-annulation-dette-grece-tsipras-allemagne-1953-nazi-croissance-miracle-economie-europe/
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Le nouveau gouvernement grec estime qu’Athènes mérite qu’une partie de sa dette soit annulée… à l’instar de ce dont a bénéficié l’Allemagne dans les années 1950. Une aide qui lui a permis de prospérer économiquement.Alexis Tsipras, le nouveau Premier grec, estime avoir un atout de choix dans son jeu pour négocier une réduction du montant de sa dette. Il aime rappeler qu’un autre État européen, aujourd’hui parangon de la vertu budgétaire, a été économiquement sauvé. Ce pays, c’était l’Allemagne des années 1950.
Le leader du parti de gauche radicale Syriza fait référence à une décision prise lors d’une conférence qui s’est déroulée à Londres en 1953. L’Allemagne a alors obtenu que la moitié de ses dettes soient effacées. Alexis Tsipras demande un traitement similaire pour son pays..........................
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Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France.
Junker, l’escroc bankster ::
http://www.politis.fr/Juncker-au-centre-d-un-scandale,28907.html
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Juncker au centre d’un scandale fiscal impliquant 340 multinationales..... -
Alexis Tsipras : Europe is impotent in relation to you there is nothing they can do A) if you stay in the euro you win, if you exit the euro you win. B) Russian gas & petrol is the key, reason why they label you as communist, but is just BS from the collapsing western media. They try to manipulate you. Once the Russian gas reaches Athens is you who can distribute the gas to Europe and not UKRAINE, Germany will be dependent on Greece, not on Ukraine. C) Exit NATO-OTAN, let the Germans and the French kill themselves for Washington, besides it saves money and your mortal enemy turkey is now an allied, as they will benefit from the Russian rubble & gas and petrol. Greece holds the key to Cyprus and a better understanding between Asia and Europe, “Greece is in Europe as well Russia”. D) You hold now the key to the Middle East, IRAN SYRIA AND EGYPT, because they also have products that transit via Athens, to Europe and vice versa. Therefore the key to employment is the modernization of the Middle East “properly” and Russia and china properly, as is there is where the jobs are.
Begun taken rubbles and yuan as exchange currency, if Europe complains F__ck them, you hold the cards, all they got is toilet paper money and a currency “The EURO that is collapsing, Switzerland is the new hub of currency exchange, forget London is also gone to the bin. However be careful these folks are assassins so keep yourself in safe conditions. They have economical hit-mans. You see Tsipras you can indeed save Europe from its total collapse and get the Goldman Sacks BCE, corrupt useless central bank in order.
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Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France.
« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », affirme notamment le président de la Commission européenne.
Intraitable. Dans un entretien au Figaro (29 janvier, édition abonnés), le président de la Commission européenne adresse une fin de non-recevoir au gouvernement grec conduit par Alexis Tsipras. Sur l’annulation de la dette, Jean-Claude Juncker oppose à la Grèce un « non » catégorique :
« Athènes a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. »
On a connu le président de la Commission plus conciliant quand, Premier ministre du Luxembourg, il autorisait des dizaines de multinationales à s’affranchir des législations fiscales des pays membres de l’UE.Les élections ne changent rien, affirme en substance le président de la Commission européenne. Sans prendre beaucoup de gants :
« Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. »
Vous n’êtes pas certain d’avoir compris ? « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités », ajoute encore Jean-Claude Juncker, qui lâche une phrase terrible, qui résume toutes les limites de la démocratie dans l’Union européenne :« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
http://www.politis.fr/Juncker-dit-non-a-la-Grece-et,29890.html
La construction européenne est anti-sociale.
La construction européenne est anti-populaire.
La construction européenne est anti-démocratique.
Elle doit être détruite.
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