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Commentaire de Parrhesia

sur Les amères bougies de Nicolas Sarkozy


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Parrhesia Parrhesia 29 janvier 2015 21:04

Le « nouveau sexagénaire » fait manifestement couler un flot d’encre excessif si nous nous en tenons à l’examen de ses performances passées.

Toute la presse parle de lui, dont une bonne moitié comme s’il s’agissait d’un messie dont le retour finirait presque par être considéré comme une parousie. Nous entendons prononcer son nom des dizaines de fois par jour sur la moindre chaîne de télévision dont deux, que je ne citerai pas, nous imposent son image d’innombrables fois chaque jour. Comment seront chiffrés et comptabilisés les frais occasionnés par « la » campagne de l’intéressé, campagne dont le moins que nous puissions dire est qu’elle a commencé tôt !

Oublié, le referendum populaire sur l’Europe soigneusement classé là où un singe met ses noix !

Oubliée la question du referendum sur Mayotte, posée aux seuls Mahorais et aux seules Mahoraises en dédaignant l’avis des électeurs métropolitains !

Oubliées les lois hadopi et loppsi, la dernière permettant carrément l’introduction de Big Brother dans votre salle de bains ; sans compter le maintien sous son quinquennat de la loi Fabius-Gayssot dont les effets pervers sont de plus sensibles mais qui n’a pas semblé beaucoup déranger son parti entre 2007 et 2012.

Oubliés les 600 milliards de dette souveraine supplémentaires, soit environ 34% d’augmentation de la dette préexistante à son arrivée, et ceci sur cinq ans seulement !

Oublié le fait que cet endettement colossal a été réalisé sans qu’aucune nouvelle mesure économique internationale n’ait été proposée, à une contre-Europe entièrement « mondialistée » et qui fait désormais rigoler tous ceux qu’elle ne fait pas pleurer.

Oubliée la gestion des frais de campagne du « nouveau sexagénaire » qui finirait par nous faire croire qu’il a été le seul président d’une République quelle qu’elle soit à ne pas poser au moins une fois à son Directeur de campagne la question qui préoccupe en général tout candidat : « Où en sommes-nous point de vue finances ? »

Oublié le fait qu’après près de quarante ans de politique au plus haut niveau (quoi que…), l’ex-président persiste à argumenter, sur la croissance et sur la relance de l’emploi sans remettre en cause un système ultra-libéral donc complétement dérégulé, qui fait reposer une part de plus en plus grande de notre consommation sur l’importation ! Comme si l’on pouvait l’on relancer en France l’emploi des fabricants de petites cuillères en achetant lesdites petites cuillères à 10.000 Kms de nos agences pour l’emploi métropolitaines ; et ceci, bien entendu, sans taxer les petites cuillères importées !

Oubliée, enfin, la réforme du Parquet plaçant les Procureurs de la République sous l’autorité du Ministère de la Justice pour aligner la France sur le système états-uniens, avec les résultats que nous voyons !

Oubliés… à moins que !!!


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