Le
« nouveau sexagénaire » fait manifestement couler un flot d’encre
excessif si nous nous en tenons à l’examen de ses performances passées.
Toute
la presse parle de lui, dont une bonne moitié comme s’il s’agissait d’un messie
dont le retour finirait presque par être considéré comme une parousie. Nous
entendons prononcer son nom des dizaines de fois par jour sur la moindre chaîne
de télévision dont deux, que je ne citerai pas, nous imposent son image d’innombrables
fois chaque jour. Comment seront chiffrés et comptabilisés les frais occasionnés
par « la » campagne de l’intéressé, campagne dont le moins que nous
puissions dire est qu’elle a commencé tôt !
Oublié,
le referendum populaire sur l’Europe soigneusement classé là où un singe met
ses noix !
Oubliée
la question du referendum sur Mayotte, posée aux seuls Mahorais et aux seules
Mahoraises en dédaignant l’avis des électeurs métropolitains !
Oubliées
les lois hadopi et loppsi, la dernière permettant carrément l’introduction de
Big Brother dans votre salle de bains ; sans compter le maintien sous son
quinquennat de la loi Fabius-Gayssot dont les effets pervers sont de plus
sensibles mais qui n’a pas semblé beaucoup déranger son parti entre 2007 et
2012.
Oubliés
les 600 milliards de dette souveraine supplémentaires, soit environ 34% d’augmentation
de la dette préexistante à son arrivée, et ceci sur cinq ans seulement !
Oublié
le fait que cet endettement colossal a été réalisé sans qu’aucune nouvelle mesure
économique internationale n’ait été proposée, à une contre-Europe entièrement « mondialistée »
et qui fait désormais rigoler tous ceux qu’elle ne fait pas pleurer.
Oubliée
la gestion des frais de campagne du « nouveau sexagénaire » qui
finirait par nous faire croire qu’il a été le seul président d’une République quelle
qu’elle soit à ne pas poser au moins une fois à son Directeur de campagne la
question qui préoccupe en général tout candidat : « Où en sommes-nous
point de vue finances ? »
Oublié
le fait qu’après près de quarante ans de politique au plus haut niveau (quoi
que…), l’ex-président persiste à argumenter, sur la croissance et sur la
relance de l’emploi sans remettre en cause un système ultra-libéral donc
complétement dérégulé, qui fait reposer une part de plus en plus grande de
notre consommation sur l’importation ! Comme si l’on pouvait l’on relancer
en France l’emploi des fabricants de petites cuillères en achetant lesdites
petites cuillères à 10.000 Kms de nos agences pour l’emploi métropolitaines ;
et ceci, bien entendu, sans taxer les petites cuillères importées !
Oubliée,
enfin, la réforme du Parquet plaçant les Procureurs de la République sous l’autorité
du Ministère de la Justice pour aligner la France sur le système états-uniens,
avec les résultats que nous voyons !
Oubliés…
à moins que !!!