bonsoir Laurent,
« est-ce que nos dirigeants sont complices de ce qui se passe en Ukraine, sur ordre des Etats-Unis ou est-ce qu’ils sont vraiment cons ? »
Personnellement, je pense que les Allemands nous ont re-pété un boulon, et que on est tous un peu forcé de suivre, y compris les USA.
Après c’est un peu compliqué à expliquer parce que depuis Maidan, la situation a énormément évolué.
Une bonne partie de la Russophobie actuellement à l’oeuvre à Kiev s’explique par les sommes considérables qui ont été perdues par les oligarques Ukrainiens notamment lors du basculement de la Crimée. Par exemple, Privat Bank, la banque de Kolomoisky a été en fait ratatinée car son activité principale se trouvait en Crimée, dans laquelle d’ailleurs il avait énormément investi à crédit. Il n’a pu sauver la mise qu’en mettant la main sur les raffineries de pétrole, notamment en y envoyant sa propre armée privée, et d’ailleurs engrange de confortables bénéfices en surfacturant l’essence à l’armée.
ça serait très long de détailler les cas particuliers de chacun des protagonistes, le fait est que les divers clans ont beaucoup perdu d’argent en Ukraine, alimentant d’autant leur Russophobie.
Ajoutant à cela que les Américains convoitaient également la Crimée depuis un bon moment pour la transformer en base avancée pour leurs opérations au moyen orient (afin de surseoir à leur dépendances envers la Turquie), effectivement tout ce monde là pousse pour essayer de faire le plus de mal possible à la Russie, prêt à sacrifier la vie du dernier Ukrainien pour y arriver.
quand aux Allemands, à l’origine de tout ce merdier, ils sont juste furieux que la Russie ait pu leur résister, et surtout considèrent qu’il est plus important pour eux de contrôler l’ensemble des ex-pays de l’Union soviétique que de développer un partenariat équilibré avec la Russie (ça date de Merkel en fait).
Bref, tout le monde politique s’est lancé dans cette folle aventure, et plutôt qu’il y en ait un qui dise « stop on s’est planté, on arrêtes les conneries et on essaie de réparer », ils sont tous parti dans une rhétorique d’un niveau à peine équivalent à celle des pires tabloides Anglais, afin de cacher leur monumental échec. Il ne faut pas non plus oublier la presse occidentale qui partage une large part de la responsabilité dans ce naufrage, avec une mention toute particulière pour la presse Française qui ne fait même pas l’effort de s’en tenir au faits.
Au final, ce que l’on peut craindre est que ces margoulins arrivent finalement à déclencher un conflit mondial de par leur incompétence, leur aveuglement, leur irresponsabilité, et de leur résistance à ne pas admettre leurs tort.