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Le rapport, c’est que Matthieu Pigasse va pour la 2e fois renégocier la dette de la Grèce. Et pourquoi pas, ensuite celle de l’ Espagne ou de l’Italie, par notre magicien bancaire made in France ? Les bidouillages de 2012 ont -ils soulagé les Grecs ? Aucunement. La Grèce agonise.
La dette est passée en 2012, des banques à la BCE(un peu) et surtout aux Etats.
Pourquoi la même manoeuvre donnerait davantage de résultats pour les Grecs deux ans après ? Ou pour l’ Espagne ? Ou pour l’ Italie ? Les banques avaient abandonné des créances, cette fois ce seront les contribuables.
C’est ce que propose Matthieu Pigasse.
Supposons que tu prêtes ta maison à Pigasse : « Abracadabra, puisque tu l’as payée, dit-il, c’est juste un problème comptable ». En clair, tu lui en fais cadeau. Elle est pas belle la vie ?
Il existe un moyen beaucoup plus simple,
explique cet article des Echos : la sortie de l’euro. Mais ni le Gouvernement grec, ni Podémos, ni Mathieu Pigasse ne le demandent.
« Souveraineté monétaire, Grèce, Etat social » par Jacques Sapir. Evidemment, si en plus la Grèce sortait de l’ UE, elle pourrait prendre des décisions souveraines :
remettre des taxes aux frontières, des emprunts à taux 0% à sa banque centrale, le contrôle des mouvements de capitaux qui achètent la Grèce à la découpe, le maintien des services publics, des retraites etc.
Et sortir de l’ OTAN.
La Grèce, en % du PIB, a la plus grosse dépense militaire derrière les USA. Mais faut pas rêver, ni Podémos, ni Syriza, ni Matthieu Pigasse n’envisagent la sortie ni de l’ UE, ni de l’euro, encore moins de l’ OTAN.