PODEMOS appelle tous les espagnols à une marche sur Madrid
La formation PODEMOS issue des plateformes citoyennes des indignés organise une marche sur MADRID ce samedi 31 Janvier, une marche pour le changement, une marche qui se veut une éclatante démonstration d'une Espagne qui n'accepte plus les politiques austéricides de Mariano Rajoy.
L'Espagne doit voter au mois de Mai ( municipales et régionales), avec des législatives à suivre en Novembre, sans compter les autonomiques anticipées en Andalousie au mois de Mars et en Catalogne au mois de Septembre.
Tous les instituts de sondage donnent le vent en poupe à la formation de Pablo Iglesias qui passerait devant les socialistes et qui jouerait des coudes à coudes avec le PP, le parti au pouvoir de Mariano Rajoy. PODEMOS qui n'a que quelques mois d'existence ne présentera pas de candidats dans les municipalités mais appuiera, au coup par coup, toutes les alliances qui lui paraîtront opportunes avec d'autres forces d'opposition.
L' objectif déclaré de PODEMOS c'est de gagner les législatives, et là, la récente victoire de SYRIZA en Grèce vient à point nommé pour leur donner des ailes....Le leader Pablo Iglesias avait d'ailleurs été invité à monter à la tribune d'un meeting électoral en Grèce aux côtés d'Alexis Tsipras.
De l'autre côté, Mariano Rajoy se livre à une curieuse campagne où il désigne PODEMOS comme son seul vrai rival et tire à boulets rouges sur cette nouvelle formation, diabolisée, et censée apporter le chaos et la misère. Rajoy fait campagne comme si le parti socialiste espagnol n'existait pas ( ou si peu) et n'était amené qu'à jouer un rôle mineur. Le PP a choisi son adversaire car c'est celui qui lui convient le mieux après 2 ans à se débattre, de manière pathétique, pris dans les filets de différentes trames de corruption ( Gurtel, Barcenas, Punica, scandale Bankia,etc..) dont les démêlées judiciaires occupent l'essentiel des espaces des journaux télévisés et écoeurent le pays tout entier.
Rajoy utilise donc la stratégie de la diversion et de la peur...un discours qui voudrait faire croire que, de toutes façons personne n'a le nez propre mais qu'au moins avec la droite au pouvoir l'Espagne retrouve une vraie stabilité, un bon indice de croissance et la confiance des investisseurs...en oubliant les 23% de chomeurs ( plus de 40% chez les jeunes), la précarité des emplois, la baisse des salaires, un SMIC à 600 euros, l'apparition de la grande pauvreté, les milliers de familles qui ont perdu leur logement, la malnutrition qui fait son apparition, la destruction de la classe moyenne, etc...
Revenons donc à cette marche dont les organisateurs nous ont dit qu'elle allait rassembler énormément de monde et créer un nouvel élan populaire à la puerta del Sol de Madrid ce Samedi 31 Janvier.
Tout le monde en Espagne sera attentif à l'ampleur de cette marche car elle présagera des possibilités réelles de bouleversements politiques majeurs dans un avenir très proche.
Pour les dirigeants de PODEMOS l' espoir est de mise, et le compte-à-rebours a déjà commencé...tic-tac....tic-tac...
33 réactions à cet article
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Tout ça c’est juste de la politique.
La politique ne nourrit pas les gens ... sauf ceux qui en vivent.
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@tf1groupie
PODEMOS a présenté une ébauche de programme économique qui ,si il donne davantage de garanties de transparence et de démocratie, n’ est pas très convaincant...par ailleurs il est encore très flou sur bien des points...ce qui importe pour eux c’ est de se baser sur un vrai élan populaire qui puisse appuyer les bonnes initiatives de justice sociale et de meilleure répartition des richesses( prendre l’ argent là où il est...)...Mais c’ est vrai que demander un audit de la dette par exemple ne va pas créer des emplois ni vous rendre compétitif...c’ est nécessaire mais pas suffisant...Malgré tout, et avec ce qui se passe en Grèce il peut se produire une vraie remise en cause du système libéral, incapable de se réguler, et qui asphixie des nations entières...L’ Etat peut reprendre à son compte les secteurs bénéficiaires au lieu de faire de magnifiques cadeaux au secteur privé.L’ Europe en ce moment , c’ est les bénéfices qui vont systématiquement au privé et les pertes assumées par la collectivité...Avec PODEMOS on pourrait déjà reprendre ce qui rapporte de l’ argent, comme l’ énergie, les autoroutes, etc..., et redistribuer de manière plus équitable... -
« Agiter le peuple avant de s’en servir »... disait Thalleyrand.
Les deux Partis mainstream, les mêmes que partout en Europe, la Droite et la Droite-PS sont dans les choux, faut vite ouvrir une nasse pour neutraliser la colère !
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Chère Fifi, avec ou sans UE, avec ou sans euro, L’ Europe du grand capital nous aurait amené dans le même entonnoir...C’ est d’ abord et avant tout la crise du libéralisme qui n’ arrive pas à se réguler et qui broie des nations entières.Laissons les jeunes ( et les bien moins jeunes..ils étaient 300 000 aujourd’ hui à Madrid) se lever et exiger la fin des politiques austéricides.
Avec un peu de chance, si vous leur laissez un peu de temps ils arriveront à des conclusions proches des vôtres...La priorité du moment c’ est de battre en brèche la spirale libérale qui veut tout privatiser y compris les plus grands services publics.Commençons par provoquer un coup d’ arrêt comme en Grèce qui vient par exemple de se réaproprier le secteur de l’ énergie -
Avec ou sans UE... ? Pas du tout ma belle !
La mondialisation, c’est la mise en concurrence de chacun contre tous, avec prime aux bas salaires, aux moins disant social, et la financiarisation de l’économie. On privatise les gains et on socialise les pertes. Ouverture des frontières aux capitaux, aux hommes, aux marchandises et aux services.
Junker a dit que « les choix démocratiques ne pouvaient être opposés aux Traités ».
Podemos et Syriza pavoiseront, puisqu’ils auront sauvé l’essentiel ; l’ UE, l’euro et l’ OTAN.
Et tout continuera comme avant. -
Fifi
Toujours aussi mordante et convaincante à ce que je vois.J’ aime vous voir comme ça ! Avouez quand même que si on met un coup d’ arrêt aux privatisations sauvages on aura quand même gagné quelque chose et ça aura valu la peine..Moi je travaille dans l’ enseigenement public, et en Espagne c’ est un secteur qui est en grand danger si on ne freine pas la politique de la droite qui le laisse se dégrader et qui, en même temps, offre toutes les facilités au secteur privé...la même chose pour la santé publique et sa privatisation -
Alea,
Si ça t’amuse de vider la Méditerranée avec une petite cuillère..., faut pas te priver !Lis plutôt les conclusions du séminaire international :
« Alternatives à l’ impérialisme financier et aux fonds vautours » Caracas, Venezuela Août 2014
Voilà leurs mesures pour la France.
Tu peux trouver dans ce tableau ce qui attend l’ Espagne pour 2014/2015.
Allez courage, on n’est pas arrivés ! -
Espagne : des dizaines de milliers de partisans de Podemos dans la rue à Madrid.
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La contagion est en cours....
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Effectivement Pyrathome : cette image de la concentration prise à 12 h30 est éloquente...Mariano a de quoi méditer....
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Apparemment ici la marche en direct :
http://www.huffingtonpost.es/2015/01/30/marcha-podemos_n_6581120.html
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Oui, ils vont faire chanter Luis Mariano....
http://www.liberation.fr/monde/2014/11/02/il-y-a-quelque-chose-de-pourri-au-royaume-d-espagne_1134653
Tout en sachant que ce n’est que la pointe de l’iceberg, ( heureusement que chez nous la classe politique et les milieux d’affaires sont tellement propres....).
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Le Portugal va embrayer avec Juntos Podemos
Juntos Podemos germe au Portugal L’essor des partis anti-austérité fait tache d’huile. Au Portugal, le mouvement Juntos Podemos (Ensemble, Nous pouvons), a décidé de se constituer en parti politique, au terme d’une assemblée citoyenne dimanche à Porto.Fort d’une centaine de membres, le parti insiste sur le fait de n’être pas une « franchise » du Podemos espagnol. Il n’empêche : le charismatique leader Pablo Iglesias était aux côtés des fers-de-lance de Juntos Podemos dimanche en signe d’encouragement, tout comme il s’était rendu en Grèce pour exprimer son soutien à Syriza lors des législatives...
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Sur ce lien on peut suivre la marche minute par minute
Plus de 100 000 participants à 12h30 pour cette journée historique-
A propos de cette marche, j’ai cherché, dans les médias francophones (je ne maitrise pas l’espagnol), des chiffres assez précis, des vidéos avec plans larges, bref de quoi se faire une idée du nombre de participants. Rien de tout ça. Des articles copié-collé, « des dizaines de milliers de manifestants » combien de dizaines ? et juste la Puerta del Sol remplie, cadrée assez serrée. Le minimum en terme d’information…
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Merci Rincevent pour ces liens francophones...Je me suis permis ce petit billet car je vis en Espagne depuis la fin des années 80, et donc, je vois ça de l ’intérieur, si on peut dire....
Par ailleurs il y a eu de fortes campagnes antipodemos car la droite essaie de trouver tout ce qui peut les salir dans le CV de leurs leaders qui sont tous des profs d’ université...le gouvernement passe à la loupe leurs déclarations d’ impots pour trouver des irrégularités( cas Monedero) ou va chercher des poux dans la tête d’ Errejon pour 4000 euros qu’ il aurait touché de l’ université de Malaga alors qu’ il avait fourni le boulot...misérable, pathétique, très dans le style de la droite espagnole ...l’ une des droites les plus mesquines au monde( et je pèse mes mots...rien à voir avec l’ ump) parfois ce sont des vétilles qui n’ ont aucune commune mesure avec les dizaines de millions détournés par le PP et les socialistes aussi pendant 40 ans... -
l’ une des droites les plus mesquines au monde( et je pèse mes mots...rien à voir avec l’ ump) parfois ce sont des vétilles qui n’ ont aucune commune mesure avec les dizaines de millions détournés par le PP et les socialistes aussi pendant 40 ans...
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L’UMPS fait ça aussi en France, exemple, on pointe du doigt les 700 millions de fraude sociale pour éviter de montrer les 80 milliards d’évasion fiscale....
Rapport de 1 à 100 et + !
En France, en Espagne et partout en Europe, on va avoir droit à des campagnes ordurières et pathétiques avec ce genre d’arguments vils et trompeurs...
Et les trolls stipendiés sur les forums du net, on en a déjà quelques spécimens ici même... -
Et le violet, couleur manquante, arrachée par Franco, comme toile de fond.......
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Et oui, le violet était la 3 ème couleur du drapeau de la II ème République espagnole...
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C’est une révolution colorée en violet, alors ?
L’orange, c’est déjà pris. Le rouge, ça fait mauvais genre, pour des européistes libéraux faut pas pousser !! Le vert, c’est les écolos...
Matthieu Pigasse, Banque franco -américaine Lazard, la bande à DSK, le banquier de « Gôooche ».
Pro européen pur jus.
Sinon, rendez-vous dans deux ans. -
Euh....Mitterrand à gauche ???
Juste le temps de caresser le PC pendant 2 ans dans le sens du poil puis de l’occire à petit feu après....Fifi, encore une fois, faut laisser du temps au temps, premiers points dans 6 mois/1 an , d’accord ??
On va pas commencer à tirer des conclusions hâtives, sinon on ne s’en sortira jamais....
Pour l’instant, c’est juste une graine qui germe.....ou pas... -
Ça me fait penser à ça :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-guerre-d-espagne-aura-bien-lieu-149446
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alinea,
Tu ferais mieux de chercher sur ton Google préféré, « Matthieu Pigasse ». -
« Mon Google préféré » !!
Quel rapport ? -
alinea,
Le rapport, c’est que Matthieu Pigasse va pour la 2e fois renégocier la dette de la Grèce. Et pourquoi pas, ensuite celle de l’ Espagne ou de l’Italie, par notre magicien bancaire made in France ? Les bidouillages de 2012 ont -ils soulagé les Grecs ? Aucunement. La Grèce agonise.
Pourquoi la même manoeuvre donnerait davantage de résultats pour les Grecs deux ans après ? Ou pour l’ Espagne ? Ou pour l’ Italie ? Les banques avaient abandonné des créances, cette fois ce seront les contribuables. C’est ce que propose Matthieu Pigasse.Supposons que tu prêtes ta maison à Pigasse : « Abracadabra, puisque tu l’as payée, dit-il, c’est juste un problème comptable ». En clair, tu lui en fais cadeau. Elle est pas belle la vie ?
remettre des taxes aux frontières, des emprunts à taux 0% à sa banque centrale, le contrôle des mouvements de capitaux qui achètent la Grèce à la découpe, le maintien des services publics, des retraites etc.
La Grèce, en % du PIB, a la plus grosse dépense militaire derrière les USA.
Mais faut pas rêver, ni Podémos, ni Syriza, ni Matthieu Pigasse n’envisagent la sortie ni de l’ UE, ni de l’euro, encore moins de l’ OTAN. -
Bien que cela n’ait rien à voir avec l’article sous lequel nous sommes, et j’en demande excuse à Aléa, je voudrais dire que j’ai entendu, pour la première, le discours de la doxa sur ce problème grec.
Ma conclusion est qu’il faut absolument que la Grèce fasse comme l’Argentine, se tire de l’UE ( non pas que l’Argentine se soit tirée de l’UE !!!) et ne paye pas sa dette.
À elle après à faire payer ses impôts, organiser son État, etc...
Il n’y a pas d’autres solutions !
Car il est clair que le gouvernement grec a à nettoyer ses propres écuries en plus de se défendre des vautours ! C’est impossible !
Il suffirait que quelques entrepreneurs prennent le risque d’investir en Grèce, que les touristes s’y pressent, que des réseaux agricoles s’organisent, etc.
Le problème est que très certainement les Grecs sont laminés par leur chute, qui a suivi une « montée » aussi spectaculaire que factice ; psychologiquement, cela ne met guère de courage... mais ça viendra !! -
Alinea
Le problème grec vu d’ un point de vue mathématique n’ a pas de soluitions, si ce n’ est oublier la dette...En fait il y a déjà 70% de la dette qui a déjà été effacé, et ils ne pourront même pas payer les 25 % qui restent qui pèsent quand même 320 milliards je crois( dont 40 pour la France et 26 pour l’ espagne qui est elle-même en crise et qui a fait appel à un plan de sauvetage...bonjour les dominos...)...Ce qu’ il aura fallu d’ irresponsabilités de part de l’ UE et des dirigeants grecs pour en arriver là.Seule solution pour eux : vite sortir de l’ euro, battre leur propre monnaie qui ne vaudra pas 2 cacahuètes sur le marché international mais qui leur permettra de distribuer leurs salaires et de survivre de forme un peu autarcique...en attendant des jours meilleurs... -
Oui Alea, c’est bien à ce stade premier de l’autarcie que je pense ; à moins que l’UE s’aperçoive qu’elle a intérêt à ne pas voir un état en faillite gouverné par l’extrême droite !!! et efface toute dette...
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Alinea
Effacer toute la dette est possible techniquement mais comporte un ENORME risque de contagion...Les responsables de l’ UE n’ ont aucune envie de voir l’ Espagne ou le Portugal emboiter le pas de la Grèce car là, ce n’ est plus la même limonade( Espagne 12% du PIB européen).Voici un article du wall street journal qui dit CARREMENT qu’ il faudra probablement sacrifier la Grèce pour sauver l’ Espagne...et donc l’ UE -
looooooooool La grèce ? Vivre en autarcie ? LOOOOOOOOOL
Ensuite, la dette est certes un bazar typique des pseudos-sciences financières, mais qui reflète (très imparfaitement) le déséquilibre de la balance commerciale.Ce que vous proposez : c’est que les grecs fassent faillite (annulation de la dette), crèvent de faim (80% des produits alimentaires sont importés), n’aient plus accès aux soins (90% des médicaments importés), n’aient plus accès au pétrole, aux métaux, au plastic, etc. etc. etc.Non, non : les Allemands et les Français vont payer pour eux. Ce sera beaucoup mieux. Et l’Europe n’est que le premier pas. Bientôt, il faudra aussi payer pour le Maghreb. Vivement ! -
Isga
Ce qui plombe l’agriculture grecque, ce sont les sanctions contre la Russie.
Et le refus en retour de la Russie d’importer de l’agroalimentaire européen.
La Russie était le principal client des agriculteurs grecs.
L’été dernier des milliers de camions sont revenus avec leur cargaison de fruits et de légumes.
Merci qui ? Merci l’ UE ! -
Tu m’en fais un beau de requin, en nous demandant de choisir entre la ruine et la Troïka ! Le lessivage de cerveau sur l’ Europe sociale à la St Glinglin, tu y participes activement.
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smpiero,
Obama soutient le gouvernement grec, y a pas à dire, la révolution est en marche !
Peut-être qu’il va supprimer les sanctions contre la Russie pour que les agriculteurs grecs puissent leur vendre leurs fruits et leurs légumes ?
Non, c’est pas prévu ? On va renforcer les sanctions contre la Russie ?
Alors, c’est le bal des faux-culs.
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