@ Erdal,
Le mot communisme a été sans doute trop dévoyé, trop dénaturé dans la conscience collective. Il est clair avec le recul, que le communisme au XXème siècle était encore une utopie irréalisable, mais plus aujourd’hui. Quand aux erreurs, la plus grave est d’avoir nié le besoin de spiritualité et d’avoir fait de la religion son ennemi.
En fait, communisme et libéralisme partent du même principe de base, la liberté individuelle. Ce qui n’a pas été compris, c’est la relation entre l’individu et la société. Et pour cause, cette relation fonde son équilibre sur la responsabilité, or, ni le communisme de Marx, ni le capitalisme font appel à celle ci, mais se fondent sur la propriété. Parler de « dictature du prolétariat » dans une économie communiste relève de l’aberration, de l’aporie car en économie communiste, il n’y a plus de prolétariat, sauf si la propriété du capital est maintenu, ce qui est impossible dans une économie communiste. C’est ce qu’on appelle une dissonance cognitive que je qualifierai d’aigu !
Ce qui signait la mort née du communisme, car on ne peut supprimer la propriété sans lui substituer une valeur au moins égale sinon supérieure et il n’y a que la responsabilité qui soit supérieure à la propriété en valeur. Ce qui veut dire, qu’en l’absence de valeur se substituant à la propriété, celle ci ne pouvait que résister, ceci en raison d’une autre valeur que Marx semble ignorer superbement, le mérite. Ici, on entre dans la pensée complexe présenté par Edgar Morin. Bref,beaucoup trop d’erreurs ou d’oubli de Marx pour rendre possible la mise en place du communisme.
Par contre, aujourd’hui, la mise en place d’un modèle alliant communisme et libéralisme peut être faite de suite et ce sans aucune difficulté technique, le système étant déjà en place !