Toute personne normalement constituée devrait être en accord avec votre commentaire, dépositaire.
Mais il est curieux de vous voir vouer aux gémonies cette frange de la population occidentale marginale (celle que l’on entend le plus, selon vous) tandis que vous voudriez que l’on oublie la frange de la population qui se revendique de l’Islam pour créer le chaos.
Il est évident que nous portons collectivement la responsabilité de ce choc culturel, civilisationnel et religieux.
Je refuse pourtant de porter seul cette responsabilité tout comme je me refuse à voir dans l’Islam un simple outil.
Votre discours, finalement, est à l’image du discours repentant de la France depuis quelques décades.
C’est très bien de reconnaître ses erreurs passées, notre histoire colonialiste, nos traditions guerrières.
Mais lorsque cette repentance ne mène à rien d’autre qu’à l’autoflagellation, c’est un peu court.
C’est court et ça ne règle rien.
Je m’interroge aussi sur un fait que vous semblez occulter : les premières victimes des fous de Dieu sont leurs propres coreligionnaires, à qui ils veulent imposer un retour au moyen-âge : violence envers les mauvais fidèles, violences envers les enfants, les femmes, analphabétisation, aculturation et autres joyeusetés rétrogrades.
Cette façon de lire le coran n’est pas nouvelle.
Je peux concevoir que nous l’ayons exacerbée avec nos actions mais elle préexistait, larvée, cantonnée à certaines régions dont nous ne nous préoccupions pas.
Aujourd’hui, mondialisation oblige, ce combat s’est exporté, comme s’est exportée la pauvreté des travailleurs.
Alors quoi, on laisse faire ?
On laisse ces jeunes rejoindre l’eldorado de la guerre sainte ?
On met un voile pudique sur tout ça ou on essaye de se rendre compte que nous avons deux ou trois bricoles à régler ici, en France, pour que l’Islam puisse trouver sa place dans une république laïque ?
Car la radicalisation continuera à s’importer, ici, tant que nous n’aurons pas posé les règles.
Des règles strictes, auxquelles les autres religions se sont soumises.
Les musulmans ne sont pas le problème.
Le Coran est le problème.
Il l’est quand il a des velléités politiques, sociétales.
Il continuera à l’être si nous continuons à courber l’échine par peur.
Nous prétendons acheter la paix sociale alors que nous créons l’inégalité, les ghettos, la marginalisation.
Il est temps que la France se dresse et pose les conditions de l’existence de cette religion en son sein sans tabous, sans crainte.
Et il nous faut proposer un avenir à tous. Reconstruire le respect de soi, des autres, de l’état.
Nous n’arriverons à rien si nous continuons à mettre des cache-misère sur tout, si nous continuons à asséner que tel ou tel qui pose la question de la religion musulmane en France est un raciste.
Osons regarder en face cette religion.
Osons la soumettre comme nous avons soumis les curés.
